Banalités par Aki-chan





Note de l'auteur
: pour lire cette fic il vaut mieux avoir lu les 9 premiers volumes.





Ce matin, un matin comme tous les autres, je me trouve encore dans cette pièce noire, froide et morte. On m'apporte à manger, je ne dois pas bouger, le médecin me l'a dit. Je reste donc immobile.

Je mange très peu, cette nourriture est infecte, rien n'est mangeable.

Le médecin vient me voir, il pense que je dois manger plus sinon ma fièvre ne tombera pas.
Je lui dis ce qu'il veut entendre, vu que mon plateau n'est plus là, il ne peut pas le vérifier.
Mais comme d'habitude, ces sales vipères lui ont tout dit, elles lui disent toujours tout. Ah comme je voudrais qu'elle disparaîssent.

Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, l'impression reste la même, cette fois j'en suis certain, la vie est contre moi.

Je sors enfin dans les couloirs. Ils me parlent tous mais ne me connaissent pas, ils ne savent rien de moi. J'ai envie de les frapper pour qu'ils se taisent..

Ils insistent pour que je mange, alors que je n'ai pas faim. Mais subitement je m'écroule. Tout le monde se groupe autour de moi je les hais, même les vipères sont là. Elles font semblant d'être inquiètes, alors que ça les indiffère complètement. Je les hais, je les hais.

Le médecin arrive. Je déteste qu'il vienne quand je ne l'appelle pas. Il m'interdit de bouger alors que je veux sortir. Qu'est-ce que je le déteste. Cette personne est si stupide de parler d'amour alors qu'elle n'y connaît rien. Ce médecin est insupportable.

Il ne sait pas que je l'ai vu avec elle, cette petite peste pour qui se prend-elle? Elle reste à ses côtés alors qu'elle ne connaît pas, quelle idiote! Niaise et laide qu'est-ce qu'il lui trouve, est-il bête? Quant au monstre je peux lui laisser. On l'enfermera avec.


La première vipère revient près de moi, j'en profite pour la frapper encore et encore. J'adore ça.

Le médecin arrive, il croit qu'on doit l'emmener à l'hôpital. Je suis content, un peu fier.
Je me souviens de son nom, il s'appelle Hatori. Il m'interpelle :
-Akito !
-Tais toi, lui dis-je !

Cette journée fini bien.





FIN