Chapitre 118 - tome 20


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Le chapitre 118 reprend au moment même où le 117 s'est terminé. Akito se saisit du couteau que Ren avait en main lorsqu'elle est entrée dans la pièce, et le lève comme pour frapper Ren. Ren a l'air davantage choquée par le fait que la boite qu'elle avait tant convoitée soit vide que par l'attitude d'Akito. Kureno appelle Akito en criant.

Encore un autre--...

Subitement, Akito s'arrête, et lentement, baisse son couteau pendant que les autres l'observent. Elle sent qu'un autre membre du 12shi s'en est allé.

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Hiro est assis auprès de sa petite sœur Hinata, quand tout à coup il ressent une impression bizarre. Il regarde ses mains, les yeux agrandis par la surprise. Satsuki (la mère d'Hiro) les appelle, lui et sa sœur, pour leur dire que le petit déjeuner est prêt. Quand elle entre dans la chambre, elle voit Hiro, portant maladroitement sa petite sœur.

Satsuki: Hiro-cha~n
Hinata-cha~n

*pata pata* (bruits de pas qui approchent)

Satsuki: Le petit déjeuner est prêt-...

Satsuki: ......... Hina-...

Hiro: Je suis désolé...
Je ne sais pas pourquoi, mais

Je ressens des émotions très contradictoires...

J'aurais trouvé normal de me sentir tout simplement heureux...

Hiro: Au lieu de cela j'éprouve d'autres sentiments, comme de la colère
ou du ressentiment...

du regret ou du repentir,

ou encore de l'attachement...

Toutes sortes d'émotions qui se mêlent les unes aux autres...

Satsuki: Oui...

Après tout, tu as vécu toute ta vie
avec "ça" (elle fait allusion au lien du sang).

...Toujours.

Tu t'es beaucoup inquiété, tu t'es beaucoup débattu
Et malgré cela, tu as réussi à vivre avec ça, jusqu'à présent.

...Cela faisait partie de toi, après tout...

Satsuki: ...les "séparations"
ne sont jamais très gaies, pas vrai...

Satsuki serre Hiro dans ses bras en sanglotant.

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Akito fixe le vide en réalisant que tout est fini. Le lien du sang est en lambeaux, il se disloque de parts en parts.

"la séparation" arrive

Sous le regard médusé des autres occupants de la pièce, Ren demande à Akito ce qui s'est passé et pourquoi elle a stoppé son mouvement. Après tout, Akito était sur le point de la tuer, elle, Ren. Elle poursuit en disant à Akito qu'il n'aurait pas été étonnant qu'elle aille jusqu'au bout, après tout Akito la hait suffisamment pour le faire, non ?

La vieille servante hurle à Ren de se taire et lui demande ce qui lui a pris d'entrer dans la chambre avec cette arme, et si elle cherchait à créer un incident nécessitant l'intervention de la police.

Vieille servante: Vous ne reculerez devant rien pour traîner le nom des Soma dans la boue…

L'autre servante: dans la boue !?
Quelqu'un qui s'est retourné contre sa propre mère et qui était sur le point de la tuer...
Servir une telle personne en tant que chef du Clan Soma est déjà un embarassement en soi!!

Vieille servante: Quoi...
Vous n'avez pas honte de tenir de tel propos...

L'autre servante: Et toutes mes félicitations pour lui avoir remis une boite aussi inutile, aussi!
Qu'il est pathétique d'imaginer que le Chef de notre Clan ait pu y croire si naïvement...

Vieille servante: Parce que vous vous imaginez un seul instant qu'elle y a cru !!
Cette boite lui a été donnée pour apaiser son esprit mis à rude épreuve par la mort d'Akira-san...
C'était comme une amulette. Y croire...
Mais enfin, le sens commun voulait qu'elle soit vide !

En entendant ces mots, Akito sort de la pièce et Kuréno la suit. Ren reste à contempler fixement la boite vide.

Akito se tient sur le porche, regardant au loin, et dit à Kuréno qu'elle avait toujours eu des sentiments mitigés vis-à-vis de cette boite. Elle y croyait sans réellement y croire. Elle voyait bien qu'elle était vide lorsqu'elle l'ouvrait, mais elle pensait que peut être… que peut être elle renfermait une sorte de pouvoir invisible, et que peut être… peut être...
Et à cause de cela, elle ne pouvait s'en séparer mais en même temps, elle ne pouvait pas se résoudre à se convaincre du contraire, alors à la place, elle la dissimulait.

Akito: C'est cela. Tout ce temps
Je m'y suis raccrochée.

["C'est peut être possible"]

Akito: Est-ce si mal …
C'était mon "sens commun", à moi...!
...Personne ne m'a jamais appris à penser différemment...!
Personne ne m'a jamais montré une manière de vivre qui soit différente de celle qui est la mienne à présent!

Comment suis-je supposée savoir ce que je ne connais pas!
Comment suis-je censée le comprendre!!

Leur...
Si "sens commun" te sert à définir une chose qui pour toi est évidente
Alors pourquoi est-ce que personne ne me l'a jamais appris!!

Akito: Pourquoi...

Kureno serre Akito contre lui et lui dit que désormais elle peut tenter de tirer des enseignements à partir de ces choses qu'elle ne connaît pas et qu'elle ne comprend pas.

Kureno: ...Alors

(Il faudra) changer ?

Akito...

Ce que j'avais à vous dire tout à l'heure

...c'était cela.

Kureno: Si vous persistez à demeurer dans cet environnement,
vous finirez déchirée par les Soma ou par "le lien"

Et vous resterez vide.

Rien ne vous comblera jamais...

Mais vous êtes déjà consciente de tout cela, n'est-ce pas?

...Donc-

Akito: C'est maintenant......
C'est maintenant que tu me dis ce genre de chose...
"Changer"...?
Mais il est trop tard désormais. Si c'est ça, pourquoi
ne m'as tu pas dit cela
depuis le début...

Akito: Pourquoi ne m'as tu pas repoussée
dès le départ ?
Pourquoi ne m'as-tu pas abandonnée...

[Flash back : petite Akki bouleversée, suppliant Kuréno]
(Akito:) (Ne pars pas!
Ne pars pas!

Ne m'abandonne pas!!) [Fin du Flash-back]


Kureno: oui...

Akito: cela...
maintenant...

Kureno: oui......

Akito: maintenant
me dire cela maintenant...!!

Akito, se servant du couteau qu'elle avait en main, poignarde Kuréno dans le dos.

A
kito: ...

C'est à contrecoeur que tu voulais me sauver
C'est à contrecoeur que tu as essayé de te détacher de moi ...
Cette...
Cette "gentillesse", ou peu importe le nom que tu lui donnes,

Akito: ...m'a tuée pendant toutes ces années
depuis toujours!!

Que comptes-tu faire à présent pour te racheter ?
me dire "j'ai fait une erreur" ne sera pas suffisant !

Prends tes responsabilités!

Expie tes fautes!!

Akito: Meurs pour te racheter!!

Akito s'enfuit pieds nus sous la pluie, et Kuréno esquisse un mouvement pour la suivre mais la douleur causée par sa blessure l'en empêche.
Une des servantes vient à sa rencontre et commence à paniquer à la vue de tout ce sang. Kuréno lui dit de ne pas s'occuper de cela et d'envoyer quelqu'un à la poursuite d'Akito, plutôt.
La servante court chercher de l'aide, pendant que Kuréno continue à marcher en direction de l'endroit vers où s'est enfuie Akito, quand soudain il s'écroule.

C'est trop tard

à cette époque-là

maintenant

maintenant

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Pendant ce temps-là à la boutique où Arisa travaille à mi-temps, elle et sa collègue Ayase sont occupées à nettoyer le seuil du magasin, quand elles trouvent un étourneau mort sur le sol. Elles se demandent si l'oiseau a été tué par un chat, ou s'il est mort en se cognant à une vitre, mais à cet instant, leur chef, les voyant entrain de fixer l'oiseau mort leur demande de se bouger. La collègue rentre mais Arisa, pensive, continue à observer l'oiseau, se demandant s'il n'était pas tout simplement épuisé.

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Akito marche dans la rue pieds nus, son couteau toujours à la main. Tout en marchant, elle se répète que tout est de la faute de Kuréno, qu'il a eu tort et qu'il est responsable de ce qui s'est passé. Parcequ'il était toujours là...

Comme elle se dit cela, elle se remémore une nuit, alors qu'elle était enfant, où elle s'était éveillée en pleurant.

Kureno: Qu'est-ce qui ne va pas?
AKito ?

Tu as fait un cauchemar?

Allez.

Viens.

La Lune...

Elle est belle, tu ne trouves pas ?

[Flash-back :
Yuki: Si vous persistez à rejeter la faute de tout ce qui vous arrive sur les autres
vous ne parviendrez jamais à avancer.
Fin du Flash-back]

Akito: ...Et alors!!
C'est de ma faute, c'est ça...

Tout, tout cela, tout serait de ma faute, c'est ça!?

c'est pour ça que je suis comme cela...
Incomplète
J'ai l'impression d'être une étrangère parmi eux!!


[Et]

[vers qui irait le 12shi ?]


Au moment où Akito se pose cette question, une image de Tohru lui vient à l'esprit...

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Chez Shiguré, Tohru et Kyo viennent de finir leur petit déjeuner. Kyo dit à Tohru qu'il sort prendre l'air, mais Tohru le suit dans l'entrée, le rouge aux joues, lui disant qu'elle a quelque chose à lui dire. Cependant, le regard de Kyo...


Bannière: La pensée de Tohru lui avouant ses sentiments génère chez Kyo une expression étrange—Il devrait éprouver la même chose, mais pourtant...?

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A suivre dans le numéro 24 du Hana To Yume, qui sortira le 19 novembre.