Bonne lecture
Okaa-san Oba-san
Chapitre 1 : Première rencontre
Akito était dans sa voiture, il discutait avec quelqu’un.
- Je suis contant que vous ayez accepté mon invitation mademoiselle.
-Tout le plaisir est pour moi, mais que me vaut l’honneur de ce tête-à-tête avec le chef d’une grande famille tel que vous ?
- Vous allez m’aider à réparer une erreur que j’ai faite. Il y a près de deux ans, j’ai autorisé une étrangère à notre clan à s’installer dans l’une de nos propriétés avec trois membre de ma famille. Hors, depuis son arrivée, elle a semé le trouble parmi des membres importants du clan qui a présent discutent mon autorité. Cette jeune fille se nomme Tohru Honda.
- T…To … Tohru Honda ! Articula avec difficulté la femme, et vous dites qu’elle vit avec trois hommes !
-Oui, deux garçons de son âge et un autre plus vieux, ils sont cousins.
-Mais c’est un scandale ! C’est contre les bonnes mœurs !
-N’ayez crainte, d’après ce que je sais, il ne s’est rien passé, du moins pas encore. Mais ils sont en pleine puberté et … Un « accident » peut très vite arriver.
-Ca ne se passera pas comme ça ! Je vais la faire sortire tout de suite de cet endroit !
-Nous partageons le même but, faire disparaître cette intrigante de la vie des Somâ.
Akito eu un sourire malsain qui se changea rapidement en grimace à cause d’une quinte de toux qui le prit.
-Vous allez bien monsieur ? Voulez-vous que je vous examine, je suis médecin vous savez ?
-Ce n’est rien, c’est passager. Tenez, voilà l’adresse de l’endroit où elle vit ainsi qu’un plan pour vous y rendre plus facilement.
-Doumo arigatou gozaimasu.
-Je vous laisse à présent, je dois retourner dans ma résidence.
-Au revoir Akito-sama, et encore merci pour tout ce que vous venez de faire pour moi.
La femme sortit de la voiture qui démarra presque immédiatement.
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Maison de Shiguré
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Maison de Shiguré
Comme d’habitude, l’ambiance dans la maison était très animée. Kyo se disputait avec Yuki, et Shiguré s’amusait encore à martyriser son éditrice venue chercher ses derniers écrits. Tohru faisait le ménage avant de préparer le repas du soir, non sans parfois intervenir entre les deux cousins ennemis afin d'éviter qu'ils n'en viennent aux mains et donc casser la maison, ce que Shiguré goûtait fort peu.
Soudain, on frappa à la porte.
-Je vais ouvrir ! Avertit joyeusement la jeune fille.
Tohru alla jusqu’à l’huis pour accueillir le visiteur. En ouvrant la porte, elle resta pétrifiée en voyant la personne devant elle. C’était une jeune femme aux longs cheveux roux comme ceux de Kyo. Ses yeux se mirent alors à s’emplirent de larmes.
-Ce … Ce n’est pas possible ! Ca … Ca ne peut pas être toi !
La jeune femme inconnue se contenta de sourire.
-Okaa-saaaaaaaaaaaaan ! Hurla Tohru en se jetant dans les bras de l’étrangère.
-Calmes-toi Tohru-chan, et seiches tes larmes. Je ne suis malheureusement pas Kyoko, je suis sa sœur jumelle. Je me m’appelle Miho je suis enchantée de faire enfin ta connaissance Tohru-chan.
-(goutte de sueur derrière la tête) … Hein ! Mais … Mais maman ne m’a jamais dit qu’elle avait une sœur !
-Comme tu dois sans doute le savoir, Kyoko était fâchée avec le reste de notre famille, et plus encore avec moi parce que je l’ai trahi. Quand nos parents l’ont reniée, j’ai eu la lâcheté de ne pas prendre sa défense. Je n’ai appris que récemment la mort de Kyoko, et je compte me racheter en m’occupant de toi.
-Je … Je … C’est très généreux de votre part Oba-san, mais suis très heureuse ici avec mes amis, on peut même dire qu’ils sont ma nouvelle famille.
-Mais il n’y a que des hommes dans cette maison m’a-t-on dit.
-Oui ! Et ils sont très gentils avec moi.
-Comment est-ce que je dois prendre ça ?
Yuki et Kyo, qui avaient entendu Tohru pleurer, arrivèrent alors.
-Tohru quelque chose ne va pas ? Dirent les deux cousins en chœur avant de s’échanger un regard assassin.
-Ne vous inquiétez pas pour moi, tout va bien. J’ai juste été surprise de rencontrer ma tante.
-Sa tante ? Mais elle ressemble à … Pensèrent les deux garçons ensemble.
-Comme ces garçons sont beaux ! Et prévenants en plus, ils ont accouru tout de suite en entendant Tohru. Peut-être que je me suis inquiétée pour rien. Je me présente, je me nomme Miho Katusunuma, je suis la sœur jumelle de Kyoko. Je suis très heureuse de vous rencontrer, et je dois avouer que vous me faite une très bonne impression. Puis-je discuter avec le chef de la maison ?
-On me demande ? Fit Shiguré en apparaissant tout d’un coup comme un diable qui sort de sa boite.
Tout le monde sursauta, et Tohru et sa tante affichèrent la même expression de surprise sur leur visage.
Quelques instant plus tard, dans le bureau de Shiguré
-Alors Katusunuma-san, si je comprends bien vous voulez m’enlever ma future épouse.
-QUOI ! ! ! !
-Je plaisante, je plaisante, rassurez-vous.
-Ce n’est pas le genre de choses avec lesquels il faut s’amuser. Pour être franche, je suis effectivement venue pour amener Tohru avec moi, mais je dois avouer que du peu que j’ai vu, elle a l’air de bien se plaire ici et de s’épanouir. De plus, vos deux jeunes cousins ne semblent pas être attirés par elle, sexuellement parlant entendons-nous bien, ce qui me rassure. Cependant …
-Cependant ?
-Je crois qu’il serait bon que je m’assure que tout cela ne soit pas que des impressions. Me permettez-vous de rester ici le temps qu’il le faudra pour que je prenne ma décision finale ?
-Mais avec joie ! Mais je pense qu’il faut que vous sachiez les conditions dans lesquels nous avons recueilli Tohru pour que certaines choses ne vous étonnent pas trop.
Shiguré raconta alors sa rencontre avec Tohru et l’accord tacite qu’ils avaient conclu pour son hébergement.
-Donc vous êtes en train de dire que Tohru, ma nièce Tohru, travaille chez vous pour rien !
-Et bien pour être franc, quand son installation fut définitive, j’ai proposé de lui verser un petit salaire mais elle a refusé prétendant qu’être nourrie et logée pour des travaux ménagés étaient déjà beaucoup.
-Vous vous êtes facilement laissé convaincre je trouve.
-Je peux vous confier un secret ?
-Quoi donc ?
-Et bien j’ai ouvert un compte à la banque pour Tohru, et tous les mois j’y verse une petit somme d’argent. Il fallait quand même que je prévois le jour où elle quittera la maison. (en réalité c’est une idée d’Hatori)
-Oh ! C’est vraiment très généreux de votre part je vous en remercie pour elle.
-De rien, de rien, tout le plaisir est pour moi. Et puis ça me revient moins cher que les réparations de la maison.
-Puis-je savoir ce que vous faite dans la vie ?
-Moi ? Je suis un grand écrivain !
-… Vous êtes le Shiguré Somâ ! L’auteur de « Un cœur amoureux » ! Je suis une de vos fans ! J’ai tous vos livres, même ceux que vous signez Noah Kiritani ! Quelle chance a Tohru de vivre au près de quelqu’un d’aussi prestigieux ! Quand sortira votre prochain ouvrage ?
-Oui Senseï ! Quand terminerez-vous ? Supplia Mi-chan en entrant brusquement dans la pièce.
-Mon cœur ne peut résister aux supplications de deux jolies femmes, je m’y remets tout de suite. Au fait Katusunuma-san, que diriez vous de passer la nuit dans la chambre de Tohru.
-Ce serait avec joie, je vais l’avertir que je reste.
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La nuit était tombée, Miho était dans le lit de sa nièce. Tohru avait insisté pour qu’elle dorme avec elle plutôt que sur un futon à même le sol. La sœur de Kyoko se mit à repenser à cette première soirée passée chez les Somâ. Le dîner avait été plutôt animé avec Kyo et Yuki qui se disputaient tout le temps, mais qui se calmaient un peu chaque fois que Tohru intervenait. L’éditrice avait aussi mangé sur place, mais elle semblait très stressée, et avait souvent quitté la table pour vérifier que Shiguré travaillait bien. Vraiment l’ambiance de cette maison était très animée, mais cela lui donnait un coté joyeux, et Tohru semblait s’y plaire. Avec son attitude altruiste, elle ne voyait pas en quoi sa nièce pouvait avoir une mauvaise influence sur qui que ce soit. Apparemment, le chef de la famille devait simplement ne pas l’aimer du tout. Il n’y avait aucune raison pour qu’elle l’amène avec elle, même si elle en avait envie.
Miho se retourna pour contempler le visage de Tohru, elle était adorable. Soudain, cette dernière se serra contre elle.
-Okaa-san, murmura-t-elle dans son sommeille.
Miho se figea soudainement.
-Il faut que je parte tout de suite !
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Miho était au rez-de-chaussé prête à quitter la maison. Elle savait que si elle restait elle s’attacherait trop à Tohru et ne voudrait plus la laisser là. En passant devant la chambre de Shiguré, la porte coulissante s’ouvrit.
-Katusunuma-san, où allez-vous ?
-Je pars avant de faire quelque chose qui irait à l’encontre des intérêts de ma nièce.
-Vous savez, je vous ai un peut observées toutes les deux durant le repas, quand Mi-chan ne regardait pas, et je dois bien avouer que j’ai trouvé que vous étiez plus royaliste que le roi, si vous voyez ce que je veux dire. Ne voudriez-vous pas en discuter avant de partir.
Miho fondit en larme et s’écroula au sol.
-Vous avez raison Shiguré senseï, je ne suis pas la tante de Tohru, je suis sa mère, sa véritable mère !
-Allons, séchez vos larmes et racontez-moi donc tous ça plus calmement.
-Tout d’abord, il faut que vous sachiez que malgré qu’elle était en mauvais termes avec nos parents, Kyoko et moi nous nous entendions très bien, et même quand elle a été reniée nous avons continué à nous voir. Quand j’ai conçu Tohru, j’étais encore étudiante à la fac de médecine, il y avait eu une petite fête dans le campus, et des étudiants avaient amené de l’alcool. J’en ai pris, pour goûter, et je me suis rapidement retrouver saoule. Et puis quelqu’un m’a abordé, et nous avons passé la nuit ensemble. Le matin je me suis réveillée seule et honteuse dans une chambre inconnue, et je suis partie sans même savoir avec qui j’avais couché. Quelque semaine plus tard, je me suis rendue compte que j’étais enceinte. Ne sachant pas vers qui me tourner, je suis allée voir Kyoko. Je lui ai expliquer que je ne souhaitais pas garder cet enfant que je ne désirais pas. Alors, elle m’a proposé de laisser ma grossesse aller à son terme, et de lui confier le bébé puisqu’elle ne pouvait pas en voir.
-Comment cela ?
-Lorsqu’elle était Yankee, elle fut grièvement blessée à l’utérus lors d’un combat entre gangs rivaux. Elle ne pouvait donc plus avoir d’enfant. J’ai accepté sa proposition bien sûr. Mais pendant ma grossesse, elle venait souvent me voir pour me demander si j’étais toujours d’accord pour lui donner le bébé, si au fond de moi je ne voulais pas le garder. Chaque fois je lui répondais que je n’en voulais pas. Le jour de l’accouchement, elle m’a reposée la question, et ma réponse est restée la même. Alors Tohru est née, je l’ai donnée à ma sœur sans même l’avoir prise dans mes bras. Kyoko m’a alors dit qu’à présent c’était elle la mère de Tohru et que c’était trop tard pour le regretter. Je n’ai compris le sens de ses paroles que quelques jours plus tard, un grand sentiment de vide m’emplit, et j’ai fait une dépression. Pour ne pas être tenter de rompre l’accord fait avec Kyoko, j’ai décidé de ne plus la revoir.
Et puis Katsuya est mort, et j’ai vu là une occasion de récupérer ma fille. J’étais médecin depuis déjà un an et mon cabinet fonctionnait plutôt bien, j’étais donc plus à même de m’occuper de Tohru que ma soeur. Mais Kyoko ne l’a pas entendu cette oreille, elle m’a fichu à la porte m’interdisant à jamais de reparaître devant elle. C’est à ce moment là qu’elle a été en froid avec moi. Mais je ne pouvais que lui donner raison. Je ne m’étais jamais occupée de Tohru, et voilà que je voulais jouer les mères au grand cœur. Je me suis résolue à ne plus revoir ma fille, j’ai déménagé et je n’ai plus pris contacte avec Kyoko.
-Vous n’êtes pas la mère de Tohru, fit une voix renfrognée derrière Miho.
-Tien Kyon Kyon, que fais-tu là ?
-La ferme toi !
-Co … Comment peux-tu dire que je ne suis pas sa mère ?
-Une mère, ce n’est pas quelqu’un qui vous donne la vie, mais quelqu’un qui vous aide à vivre. Je sais très bien de quoi je parle, après ma naissance, mon père m’a pour ainsi dire abandonné, mais quand ma mère est morte, il l’a réellement fait. J’ai été adopté par un autre Somâ, et c’est lui qui m’a éduqué, c’est lui qui m’a réconforté quand j’étais triste, c’est lui qui a fait de moi qui je suis. Alors on pourra dire ce que l’on voudra, mai mon vrai père c’est cet homme qui c’est occupé de moi ! Et c’est la même chose pour Tohru ! Ca vraie mère c’est celle qu’elle pleure tous les jours en gardant pourtant le sourire ! Vous qui l’avez abandonnée, vous ne mériter pas d’être sa mère, vous ne mérité même pas d’être sa tante ! D’ailleurs pourquoi est-ce que vous venez que maintenant ? Où étiez-vous quand sa mère est morte ? Où étiez-vous quand elle dormait sous une tente dans la forêt ?
-Ho ! Je crois que Kyo a soulever là un vrai problème, comme quoi il n’est pas si stupide …
-La ferme !
-… Pourquoi avez-vous fait votre apparition seulement aujourd’hui ?
-Parce que jusqu’à très récemment, j’ignorais que Kyoko était morte, je vous l’ai dit j’avais coupé tous les ponts avec elle. Je serais restée dans l’ignorance si votre chef de famille ne m’avait pas contacté.
Miho vit soudain les visages de Kyo et Shiguré se figer.
-Je vois, repris Shiguré, dans ce cas je pense que le mieux pour Tohru est que vous partiez avec elle.
-Qu’est-ce que tu racontes salle clebs !
-Kyo, Akito viens de nous lancer un ultimatum, il devait certainement connaître l’existence de Katusunuma-san, même s’il ignorait qu’elle était sa mère, depuis longtemps et il se la gardait comme son dernier atout. Je pense qui si Tohru reste plus longuement parmi nous, nous ne pourrons plus garantir sa sécurité. Il est inutile que je te rappelle ce qui c’est produit l’été dernier.
-Fait chiez ! Hurla le jeune homme en frappant rageusement le sol.
-Katusunuma-san, je crois que pour son bien être, Tohru doit désormais vivre avec vous.
-Merci, mais puis-je savoir ce qui c’est produit l’été dernier ?
-Cet enfoiré d’Akito a frappé Tohru ! Et il risque de faire pire si elle reste là ! C’est le chef de la famille, s’il veut la martyriser nous ne pourrons rien faire.
-Je … Je voulais ramener Tohru avec moi, mais pas dans ces conditions, j’ai l’impression maintenant de la conduire en exil.
-Katusunuma-san, vous devez faire ce qu’il y a de mieux pour elle.
-Vous avez raison Shiguré senseï, mais comme l’a dit Kyo, je ne serais jamais sa mère, mais je ferai tout pour être la meilleur des tante.
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Au petit matin
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Au petit matin
Tohru se rendait dans la cuisine pour préparer le petit déjeuné. Aussi fut-elle plus que surprise de voir tout le monde déjà levé, même Yuki, dans la salle à manger. Shiguré prit la parole d’un ton plus sérieux que d’habitude :
-Tohru kun, il faut que nous parlions.
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Bavardage ultra spécial sur presque rien
Au début j’avais pensé cette fic comme un one shot avec Miho qui décide de laisser Tohru chez les Somâ après les réflexions de Kyo. Et puis je me suis demandé ce que ça donnerait si Tohru vivait dans un autre environnement.