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Full Version: [Fic] Okaa-san Oba-san
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Asclépios
Voilà ma fic Furuba, alors pour facilité la lecture, les pensée des personnages sont en italique et les notes d'auteur en petit

Bonne lecture



Okaa-san Oba-san


Chapitre 1 : Première rencontre



Akito était dans sa voiture, il discutait avec quelqu’un.

- Je suis contant que vous ayez accepté mon invitation mademoiselle.
-Tout le plaisir est pour moi, mais que me vaut l’honneur de ce tête-à-tête avec le chef d’une grande famille tel que vous ?
- Vous allez m’aider à réparer une erreur que j’ai faite. Il y a près de deux ans, j’ai autorisé une étrangère à notre clan à s’installer dans l’une de nos propriétés avec trois membre de ma famille. Hors, depuis son arrivée, elle a semé le trouble parmi des membres importants du clan qui a présent discutent mon autorité. Cette jeune fille se nomme Tohru Honda.
- T…To … Tohru Honda ! Articula avec difficulté la femme, et vous dites qu’elle vit avec trois hommes !
-Oui, deux garçons de son âge et un autre plus vieux, ils sont cousins.
-Mais c’est un scandale ! C’est contre les bonnes mœurs !
-N’ayez crainte, d’après ce que je sais, il ne s’est rien passé, du moins pas encore. Mais ils sont en pleine puberté et … Un « accident » peut très vite arriver.
-Ca ne se passera pas comme ça ! Je vais la faire sortire tout de suite de cet endroit !
-Nous partageons le même but, faire disparaître cette intrigante de la vie des Somâ.

Akito eu un sourire malsain qui se changea rapidement en grimace à cause d’une quinte de toux qui le prit.
-Vous allez bien monsieur ? Voulez-vous que je vous examine, je suis médecin vous savez ?
-Ce n’est rien, c’est passager. Tenez, voilà l’adresse de l’endroit où elle vit ainsi qu’un plan pour vous y rendre plus facilement.
-Doumo arigatou gozaimasu.
-Je vous laisse à présent, je dois retourner dans ma résidence.
-Au revoir Akito-sama, et encore merci pour tout ce que vous venez de faire pour moi.

La femme sortit de la voiture qui démarra presque immédiatement.
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Maison de Shiguré


Comme d’habitude, l’ambiance dans la maison était très animée. Kyo se disputait avec Yuki, et Shiguré s’amusait encore à martyriser son éditrice venue chercher ses derniers écrits. Tohru faisait le ménage avant de préparer le repas du soir, non sans parfois intervenir entre les deux cousins ennemis afin d'éviter qu'ils n'en viennent aux mains et donc casser la maison, ce que Shiguré goûtait fort peu.
Soudain, on frappa à la porte.
-Je vais ouvrir ! Avertit joyeusement la jeune fille.

Tohru alla jusqu’à l’huis pour accueillir le visiteur. En ouvrant la porte, elle resta pétrifiée en voyant la personne devant elle. C’était une jeune femme aux longs cheveux roux comme ceux de Kyo. Ses yeux se mirent alors à s’emplirent de larmes.
-Ce … Ce n’est pas possible ! Ca … Ca ne peut pas être toi !

La jeune femme inconnue se contenta de sourire.
-Okaa-saaaaaaaaaaaaan ! Hurla Tohru en se jetant dans les bras de l’étrangère.
-Calmes-toi Tohru-chan, et seiches tes larmes. Je ne suis malheureusement pas Kyoko, je suis sa sœur jumelle. Je me m’appelle Miho je suis enchantée de faire enfin ta connaissance Tohru-chan.
-(goutte de sueur derrière la tête) … Hein ! Mais … Mais maman ne m’a jamais dit qu’elle avait une sœur !
-Comme tu dois sans doute le savoir, Kyoko était fâchée avec le reste de notre famille, et plus encore avec moi parce que je l’ai trahi. Quand nos parents l’ont reniée, j’ai eu la lâcheté de ne pas prendre sa défense. Je n’ai appris que récemment la mort de Kyoko, et je compte me racheter en m’occupant de toi.
-Je … Je … C’est très généreux de votre part Oba-san, mais suis très heureuse ici avec mes amis, on peut même dire qu’ils sont ma nouvelle famille.
-Mais il n’y a que des hommes dans cette maison m’a-t-on dit.
-Oui ! Et ils sont très gentils avec moi.
-Comment est-ce que je dois prendre ça ?

Yuki et Kyo, qui avaient entendu Tohru pleurer, arrivèrent alors.
-Tohru quelque chose ne va pas ? Dirent les deux cousins en chœur avant de s’échanger un regard assassin.
-Ne vous inquiétez pas pour moi, tout va bien. J’ai juste été surprise de rencontrer ma tante.
-Sa tante ? Mais elle ressemble à … Pensèrent les deux garçons ensemble.
-Comme ces garçons sont beaux ! Et prévenants en plus, ils ont accouru tout de suite en entendant Tohru. Peut-être que je me suis inquiétée pour rien. Je me présente, je me nomme Miho Katusunuma, je suis la sœur jumelle de Kyoko. Je suis très heureuse de vous rencontrer, et je dois avouer que vous me faite une très bonne impression. Puis-je discuter avec le chef de la maison ?
-On me demande ? Fit Shiguré en apparaissant tout d’un coup comme un diable qui sort de sa boite.

Tout le monde sursauta, et Tohru et sa tante affichèrent la même expression de surprise sur leur visage.

Quelques instant plus tard, dans le bureau de Shiguré


-Alors Katusunuma-san, si je comprends bien vous voulez m’enlever ma future épouse.
-QUOI ! ! ! !
-Je plaisante, je plaisante, rassurez-vous.
-Ce n’est pas le genre de choses avec lesquels il faut s’amuser. Pour être franche, je suis effectivement venue pour amener Tohru avec moi, mais je dois avouer que du peu que j’ai vu, elle a l’air de bien se plaire ici et de s’épanouir. De plus, vos deux jeunes cousins ne semblent pas être attirés par elle, sexuellement parlant entendons-nous bien, ce qui me rassure. Cependant …
-Cependant ?
-Je crois qu’il serait bon que je m’assure que tout cela ne soit pas que des impressions. Me permettez-vous de rester ici le temps qu’il le faudra pour que je prenne ma décision finale ?
-Mais avec joie ! Mais je pense qu’il faut que vous sachiez les conditions dans lesquels nous avons recueilli Tohru pour que certaines choses ne vous étonnent pas trop.

Shiguré raconta alors sa rencontre avec Tohru et l’accord tacite qu’ils avaient conclu pour son hébergement.
-Donc vous êtes en train de dire que Tohru, ma nièce Tohru, travaille chez vous pour rien !
-Et bien pour être franc, quand son installation fut définitive, j’ai proposé de lui verser un petit salaire mais elle a refusé prétendant qu’être nourrie et logée pour des travaux ménagés étaient déjà beaucoup.
-Vous vous êtes facilement laissé convaincre je trouve.
-Je peux vous confier un secret ?
-Quoi donc ?
-Et bien j’ai ouvert un compte à la banque pour Tohru, et tous les mois j’y verse une petit somme d’argent. Il fallait quand même que je prévois le jour où elle quittera la maison. (en réalité c’est une idée d’Hatori)
-Oh ! C’est vraiment très généreux de votre part je vous en remercie pour elle.
-De rien, de rien, tout le plaisir est pour moi. Et puis ça me revient moins cher que les réparations de la maison.
-Puis-je savoir ce que vous faite dans la vie ?
-Moi ? Je suis un grand écrivain !
-… Vous êtes le Shiguré Somâ ! L’auteur de « Un cœur amoureux » ! Je suis une de vos fans ! J’ai tous vos livres, même ceux que vous signez Noah Kiritani ! Quelle chance a Tohru de vivre au près de quelqu’un d’aussi prestigieux ! Quand sortira votre prochain ouvrage ?
-Oui Senseï ! Quand terminerez-vous ? Supplia Mi-chan en entrant brusquement dans la pièce.
-Mon cœur ne peut résister aux supplications de deux jolies femmes, je m’y remets tout de suite. Au fait Katusunuma-san, que diriez vous de passer la nuit dans la chambre de Tohru.
-Ce serait avec joie, je vais l’avertir que je reste.

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La nuit était tombée, Miho était dans le lit de sa nièce. Tohru avait insisté pour qu’elle dorme avec elle plutôt que sur un futon à même le sol. La sœur de Kyoko se mit à repenser à cette première soirée passée chez les Somâ. Le dîner avait été plutôt animé avec Kyo et Yuki qui se disputaient tout le temps, mais qui se calmaient un peu chaque fois que Tohru intervenait. L’éditrice avait aussi mangé sur place, mais elle semblait très stressée, et avait souvent quitté la table pour vérifier que Shiguré travaillait bien. Vraiment l’ambiance de cette maison était très animée, mais cela lui donnait un coté joyeux, et Tohru semblait s’y plaire. Avec son attitude altruiste, elle ne voyait pas en quoi sa nièce pouvait avoir une mauvaise influence sur qui que ce soit. Apparemment, le chef de la famille devait simplement ne pas l’aimer du tout. Il n’y avait aucune raison pour qu’elle l’amène avec elle, même si elle en avait envie.
Miho se retourna pour contempler le visage de Tohru, elle était adorable. Soudain, cette dernière se serra contre elle.
-Okaa-san, murmura-t-elle dans son sommeille.

Miho se figea soudainement.
-Il faut que je parte tout de suite !

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Miho était au rez-de-chaussé prête à quitter la maison. Elle savait que si elle restait elle s’attacherait trop à Tohru et ne voudrait plus la laisser là. En passant devant la chambre de Shiguré, la porte coulissante s’ouvrit.
-Katusunuma-san, où allez-vous ?
-Je pars avant de faire quelque chose qui irait à l’encontre des intérêts de ma nièce.
-Vous savez, je vous ai un peut observées toutes les deux durant le repas, quand Mi-chan ne regardait pas, et je dois bien avouer que j’ai trouvé que vous étiez plus royaliste que le roi, si vous voyez ce que je veux dire. Ne voudriez-vous pas en discuter avant de partir.

Miho fondit en larme et s’écroula au sol.
-Vous avez raison Shiguré senseï, je ne suis pas la tante de Tohru, je suis sa mère, sa véritable mère !
-Allons, séchez vos larmes et racontez-moi donc tous ça plus calmement.
-Tout d’abord, il faut que vous sachiez que malgré qu’elle était en mauvais termes avec nos parents, Kyoko et moi nous nous entendions très bien, et même quand elle a été reniée nous avons continué à nous voir. Quand j’ai conçu Tohru, j’étais encore étudiante à la fac de médecine, il y avait eu une petite fête dans le campus, et des étudiants avaient amené de l’alcool. J’en ai pris, pour goûter, et je me suis rapidement retrouver saoule. Et puis quelqu’un m’a abordé, et nous avons passé la nuit ensemble. Le matin je me suis réveillée seule et honteuse dans une chambre inconnue, et je suis partie sans même savoir avec qui j’avais couché. Quelque semaine plus tard, je me suis rendue compte que j’étais enceinte. Ne sachant pas vers qui me tourner, je suis allée voir Kyoko. Je lui ai expliquer que je ne souhaitais pas garder cet enfant que je ne désirais pas. Alors, elle m’a proposé de laisser ma grossesse aller à son terme, et de lui confier le bébé puisqu’elle ne pouvait pas en voir.
-Comment cela ?
-Lorsqu’elle était Yankee, elle fut grièvement blessée à l’utérus lors d’un combat entre gangs rivaux. Elle ne pouvait donc plus avoir d’enfant. J’ai accepté sa proposition bien sûr. Mais pendant ma grossesse, elle venait souvent me voir pour me demander si j’étais toujours d’accord pour lui donner le bébé, si au fond de moi je ne voulais pas le garder. Chaque fois je lui répondais que je n’en voulais pas. Le jour de l’accouchement, elle m’a reposée la question, et ma réponse est restée la même. Alors Tohru est née, je l’ai donnée à ma sœur sans même l’avoir prise dans mes bras. Kyoko m’a alors dit qu’à présent c’était elle la mère de Tohru et que c’était trop tard pour le regretter. Je n’ai compris le sens de ses paroles que quelques jours plus tard, un grand sentiment de vide m’emplit, et j’ai fait une dépression. Pour ne pas être tenter de rompre l’accord fait avec Kyoko, j’ai décidé de ne plus la revoir.
Et puis Katsuya est mort, et j’ai vu là une occasion de récupérer ma fille. J’étais médecin depuis déjà un an et mon cabinet fonctionnait plutôt bien, j’étais donc plus à même de m’occuper de Tohru que ma soeur. Mais Kyoko ne l’a pas entendu cette oreille, elle m’a fichu à la porte m’interdisant à jamais de reparaître devant elle. C’est à ce moment là qu’elle a été en froid avec moi. Mais je ne pouvais que lui donner raison. Je ne m’étais jamais occupée de Tohru, et voilà que je voulais jouer les mères au grand cœur. Je me suis résolue à ne plus revoir ma fille, j’ai déménagé et je n’ai plus pris contacte avec Kyoko.
-Vous n’êtes pas la mère de Tohru, fit une voix renfrognée derrière Miho.
-Tien Kyon Kyon, que fais-tu là ?
-La ferme toi !
-Co … Comment peux-tu dire que je ne suis pas sa mère ?
-Une mère, ce n’est pas quelqu’un qui vous donne la vie, mais quelqu’un qui vous aide à vivre. Je sais très bien de quoi je parle, après ma naissance, mon père m’a pour ainsi dire abandonné, mais quand ma mère est morte, il l’a réellement fait. J’ai été adopté par un autre Somâ, et c’est lui qui m’a éduqué, c’est lui qui m’a réconforté quand j’étais triste, c’est lui qui a fait de moi qui je suis. Alors on pourra dire ce que l’on voudra, mai mon vrai père c’est cet homme qui c’est occupé de moi ! Et c’est la même chose pour Tohru ! Ca vraie mère c’est celle qu’elle pleure tous les jours en gardant pourtant le sourire ! Vous qui l’avez abandonnée, vous ne mériter pas d’être sa mère, vous ne mérité même pas d’être sa tante ! D’ailleurs pourquoi est-ce que vous venez que maintenant ? Où étiez-vous quand sa mère est morte ? Où étiez-vous quand elle dormait sous une tente dans la forêt ?
-Ho ! Je crois que Kyo a soulever là un vrai problème, comme quoi il n’est pas si stupide …
-La ferme !
-… Pourquoi avez-vous fait votre apparition seulement aujourd’hui ?
-Parce que jusqu’à très récemment, j’ignorais que Kyoko était morte, je vous l’ai dit j’avais coupé tous les ponts avec elle. Je serais restée dans l’ignorance si votre chef de famille ne m’avait pas contacté.

Miho vit soudain les visages de Kyo et Shiguré se figer.
-Je vois, repris Shiguré, dans ce cas je pense que le mieux pour Tohru est que vous partiez avec elle.
-Qu’est-ce que tu racontes salle clebs !
-Kyo, Akito viens de nous lancer un ultimatum, il devait certainement connaître l’existence de Katusunuma-san, même s’il ignorait qu’elle était sa mère, depuis longtemps et il se la gardait comme son dernier atout. Je pense qui si Tohru reste plus longuement parmi nous, nous ne pourrons plus garantir sa sécurité. Il est inutile que je te rappelle ce qui c’est produit l’été dernier.
-Fait chiez ! Hurla le jeune homme en frappant rageusement le sol.
-Katusunuma-san, je crois que pour son bien être, Tohru doit désormais vivre avec vous.
-Merci, mais puis-je savoir ce qui c’est produit l’été dernier ?
-Cet enfoiré d’Akito a frappé Tohru ! Et il risque de faire pire si elle reste là ! C’est le chef de la famille, s’il veut la martyriser nous ne pourrons rien faire.
-Je … Je voulais ramener Tohru avec moi, mais pas dans ces conditions, j’ai l’impression maintenant de la conduire en exil.
-Katusunuma-san, vous devez faire ce qu’il y a de mieux pour elle.
-Vous avez raison Shiguré senseï, mais comme l’a dit Kyo, je ne serais jamais sa mère, mais je ferai tout pour être la meilleur des tante.

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Au petit matin


Tohru se rendait dans la cuisine pour préparer le petit déjeuné. Aussi fut-elle plus que surprise de voir tout le monde déjà levé, même Yuki, dans la salle à manger. Shiguré prit la parole d’un ton plus sérieux que d’habitude :

-Tohru kun, il faut que nous parlions.


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Bavardage ultra spécial sur presque rien


Au début j’avais pensé cette fic comme un one shot avec Miho qui décide de laisser Tohru chez les Somâ après les réflexions de Kyo. Et puis je me suis demandé ce que ça donnerait si Tohru vivait dans un autre environnement.
mogyoda
j'ai hâte de voir comment va réagir Tohru, enfin, bon, elle va prendre ça comme un défi et faire de son mieux et va quand même continuer à cotoyer les Somas

je sais pas si je dois aimer ou détester Miho pour l'instant... j'ai plutôt tendance à la prendre en pitié

en tout cas je trouve ta fic bien écrite, je veux la suite
Asclépios
Désolé, mais pour les Sôma on ne les revera presque plus.
ayumi_sohma
Super ta fic !!!!!!!!!!! J'adore ! Je suis comme mogyoda, je sais pas trop si dois l'aimé ou pas Miho ...

En tout cas j'ai hâte de lire la suite ! ^^
Asclépios
Faudra attendre un peu, j'écris 5 fic en même temps
Nyozéka
t'es un apprenti Shiguré dis moi !! en tous cas c'est bien ^^
Asclépios
QUOTE
t'es un apprenti Shiguré dis moi !! en tous cas c'est bien ^^


Et sur d'autres forums, j'ai plein de Mi-chan qui me réclament mes nouveaux chapitre.
loulou2a
j'aime bien ta fic

l'histoire ets vraiment différente des autres fics et tres originale

Tohru va faire une drole de tete et va finalement partir

j'espère qu'elle finira tout de meme par retourner chez les somas

apres à certain loin d'eux elle se rend compte du vide que lui procure l'abscence de Kyo et elle s'en va le rejoindre
Asclépios
Sauf si elle tombe amoureuse d'un garçon dans son nouveau lycé
petitetohru
Asclépios c'est magnifiqueeeeeeeeeee *o* ne veux na suite
Asclépios
Elle sera prète dans deux mois maximum, et pas la peine de m'envoyer l'éditrice de Shiguré pour me mettre la pression.
Asclépios
Chapitre 2 : Un dernier au revoir



Tohru préparait ses bagages pour partire de la maison des Somâ. Il y a une semaine encore, jamais elle n'aurait pensé quitter ce foyer qui lui était si cher, même quand Shiguré lui avait parlé avec ce ton si sérieux qui ne lui ressemblait pas.

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Flash-back
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-Tohru, il faut que nous parlions.
-Qu'y a t'il Shiguré san ?
-Ta tante et moi avons longuement discuté, et elle a réussi à me convaincre que ta place n'est plus parmi nous mais au près d'elle. Attention, je ne te chasse pas, mais je suis certain que tu seras plus heureuse avec ta famille.

Tohru ne savait pas quoi dire, elle savait qu’elle n’allait pas rester chez les Somâ pour toujours, mais elle ne pensait pas les quitter si tôt, pas avant de les avoir libérés de la malédiction. Elle chercha le soutien de Yuki et Kyo, mais tous deux affichaient le même air morne et résigné. Est-ce qu’eux aussi pensaient qu’elle n’avait plus sa place ici ? Tohru sentit les larmes lui monter aux yeux, elle ne voulait pas partir, cette maison était devenue sa maison, cette famille sa famille.
-Tu vas quand même pas te mettre à pleurer, intervint Kyo, moi je serais heureux si une femme qui ressemble à ma mère venait me dire qu’elle veut s’occuper de moi, même aujourd’hui que je suis avec Shishio. Bien sûr, ça m’énervera de ne plus te voir sourire bêtement, mais ce serait égoïste de te retenir et t’empêcher de vivre une vie meilleure qu’ici.
-Et puis, continua Yuki, il faut comprendre ta tante, elle risque de s’inquiéter si elle part en laissant une jeune fille au milieu d’hommes.
-Dont deux qui se disputent tout le temps, fit remarquer Shiguré qui avait retrouvé son ton désinvolte habituel.
-Je … Je comprends, mais … Mais je ne peux pas m’empêcher d’être triste de devoir partir.
-Honda san, nous reverrons quand même au lycée.
-Comment je ne te l’avais pas dit Yuki ? Katusunuma san habite dans une autre ville, Tohru kun devra étudier dans un autre établissement.
-Et après on dit que c’est moi qui n’écoute rien, persifla Kyo avant de se prendre un crochet du droit dans la mâchoire qui le mit KO pendant plusieurs minutes. Yuki était vraiment de très mauvaise humeur.

Tohru comprit alors que les Somâ étaient eux aussi tristes qu’elle doive partir.
-Très bien, je … Je vais préparer mes bagages.
-Ne te presse pas trop Tohru chan, il y a certaines formalités administratives à régler pour que tu sois officiellement sous ma tutelle. Cela va prendre un peu de temps, alors profites en pour passer le plus de temps possible avec tes amis.
-Je vous en remercie Oba-san.

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Fin du flash-back
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Tohru soupira en repensant aux derniers jours qu’elles avaient passé parmi les Somâ. Yuki avait perdu son sourire et semblait être redevenu le garçon froid d’avant qu’ils se connaissent, quant à Kyo on aurait dit que toute son énergie avait disparue, comme lors des jours de pluie. Mais le plus inquiétant dans tout ça, c’est que les deux cousins ne se disputaient plus. Shiguré aussi semblait être touché par ce départ car, à la grande joie de Mi-chan, il s’était mis à travailler sérieusement, et avait même pris de l’avance sur ses ouvrages. Arisa et Saki n’étaient pas en reste. Quand Tohru leurs avaient parlé de son déménagement prochain, ses deux amies avaient décidé de s’installer, pour ne pas dire squatter, chez Shiguré jusqu’au jour du départ.

Tohru venait de finir de se préparer. Avant de sortir de la chambre elle leva les yeux au ciel pour regarder le plafond. Elle sourit en se souvenant de Kyo qui était apparu en le traversant. Cette entrée remarquée avait changé sa vie à jamais car quelques secondes plus tard elle connaissait le terrible secret des Somâ. Oui, tout ça à cause de sa maladresse et d’un bout de bois sur lequel elle avait trébuché.
Tohru descendit du premier étage, en passant devant la cuisine, elle se rappela « l’océan d’immondices » qui la submergeait. Il lui avait fallu du temps pour tout nettoyer, elle ne l’avait dit à personne, mais juste après, elle avait pris au moins cinq douches pour retirer l’odeur des ordures qui lui avait collé à la peau.
Tohru était à présent sur le palier, elle revoyait les représentations du zodiaque chinois que Shiguré avait faites quand pour la première fois elle était venue jusqu’à cette maison. Tohru s’éloigna un peu pour voir la demeure dans son ensemble. Que de choses passionnantes elle y avait vécues, plus que tout ce qu’elle pourra désormait vivre jusqu’à sa mort probablement.
La jeune fille prit le sentier qui rejoignait la route où l’attendaient sa tante ainsi que ses amis pour lui dire un dernier au revoir. Cependant, elle bifurqua à un moment pour prendre le chemin qui menait là où était jadis sa tente. Même après presque deux ans, la terre du glissement de terrain était toujours là, même si de l’herbe et des fleurs avaient poussé dessus. Si Yuki et Shiguré ne l’avaient pas découverte, elle aurait sans aucun doute péri étouffé sous la coulée de boue. Peut être que cela aurait été mieux ainsi, songea-t-elle fugacement, au moins elle aurait pu retrouver sa mère qu’elle aimait tant. Mais sans doute l’aurait-elle grondée de venir la rejoindre aussi tôt.
Séchant ses quelques larmes naissantes, Tohru reprit la route d’un pas décider.
-Gambate ! Ne cessait-elle de penser à chaque pas comme si elle craignait de flancher à tout moment.

Enfin, elle arriva à la route. Yuki, Kyo, Shiguré, Saki et Arisa étaient là bien sûr, mais il y avaient aussi Megumi, Kagura, Hatsuaru, Kisa, Hiro, et pour finir Ritsu qui s’était habillé en homme (il a pris son courage à deux mains pour faire ça ). Il manquait Momiji qui était malade ne put malheureusement pas faire le déplacement, Hatori qui était au chevet de Momiji, et Ayamé qui devait s’occuper d’une commande importante dans sa boutique (oui il peut être sérieux parfois). Miho, quant à elle, se trouvait derrière le volant, s’effaçant pour ne pas gêner les adieux.
Tohru faisait face à tout le monde sans mot dire. Elle ne voulait pas leurs dire « au revoir », c’était trop dure pour elle, ça lui rappelait que finalement l’onigiri n’avait pas sa place dans la corbeille de fruits. Finalement, ce fut Shiguré qui prit la parole.
-Tohru kun, j’ai été heureux de faire ta connaissance, grâce à toi ma maison est devenu propre, et elle a été détruite de moins en moins. Sois heureuse avec tante.

Tohru ne put répondre, sa gorge était encore nouée. Yuki et Kyo restèrent silencieux, eux non plus n’aimaient pas ces au revoirs. Pour Kagura se fut pareille, elle n’arrivait pas à trouver les mots pour exprimer sa tristesse de voir partir son amie, mais ses yeux humides parlaient pour elle. Elle aurait bien serré Tohru dans ses bras, mais elle craignait de laisser l’émotion l’emporter comme avec Kyo et lui faire mal.
-C’est dommage que tu partes déjà poupée, je peux avoir un baiser d’adieu ? Fit Haru devenu black à cause de l’émotion, avant de se faire violemment rappeler à l’ordre par Kyo et Yuki momentanément sortis de leur torpeur.
-Onee-san … Commença à dire Kisa. Mais elle ne put finire sa phrase car Tohru craquant se jeta à son cou.
-Kisa je t’adore ! ! ! Tu vas vraiment me manquer !

Tohru avait enfin pu s’exprimer verbalement, et elle n’aurait pas lâché la petite fille si Hiro ne lui avait pas donner un coup de pied aux fesses.
-Tu comptes l’enlever c’est ça ? Tu sais combien de temps tu peux aller en prison pour un rapt d’enfant ?
-Toi aussi Hiro tu vas me manquer.
-Et bien ce n’est pas réciproque, je ne suis venu que pour être avec Kisa.
-Hiro, ne soit pas méchant avec onee-san.
-Ce n’est pas grave Kisa.
-Tohru, dit avec hésitation Ritsu, je … Je ne sais pas quoi dire et j’en suis désolé … PARDONNE MOI TOHRU ! ! ! JE VIENS POUR TE DIRE ADIEU ET JE RESTE MUET, JE N’AI MÊME PAS APPORTE DE CADEAU OU ECRIT UN PETIT MOT ! ! ! JE SUIS UN MISERABLE ! ! ! EXCUSEZ MON MUTISME ! ! ! EXCUSEZ MON INCOMPETENCE ! ! ! EXCU…

Ritsu s’écroula au sol, Shiguré venait de lui toucher les cotes.
-Et bien on peut dire qu’il est émotif celui-la, remarqua Arisa. Bon Tohru, je suis quand même un peu comme l’autre excité, je ne sais pas trop quoi dire, mais j’ai quand même pensé à un cadeau, tient.
-La tenue de commando de maman ! Je … Je ne peux pas, elle te l’a donné.
-Ecoute Tohru, c’est soit ça, soit des chips au soja du conbini où je bosse. Et puis sincèrement, il te revient de droit. Et puis arrête de pleurer comme ça sinon … Sinon moi aussi je vais me mettre à chialer ! (en fait elle pleure déjà)
-Tohru, tu peux faire confiance à ta tante, elle émet de très bonnes ondes.
-Et dans le cas contraire appelle moi et je lui règle son compte. (elle a toujours les larmes aux yeux)
-Hana chan, Uo chan, c’est bien vous qui me manquerez le plus. Je ne t’oublie pas Megumi.
-C’est gentil, ta tante se nomme bien Miho ?
-Megumi, ce n’est pas bien de dire des choses pareilles.
-Je suis désolé Saki.
-Et bien heu … Au … Au re … Au revoir à tous ! Et encore merci pour tout ce que vous avez fait pour moi, je ne vous oublierai jamais.

Les adieux se rallongèrent encore un peu avant que Tohru ne trouve la force d’entrer dans la voiture. Les amis de Tohru, à l’exception de Yuki et Kyo qui étaient toujours amorphes, agitèrent les mains pour un dernière fois lui dire au revoir lorsque la voiture démarra. Quand elle fut hors de vue, les Somâ se dirigèrent vers la maison de Shiguré. Ils avaient invité Arisa, Saki et Megumi, mais ces derniers refusèrent leur offre. Quand les Somâ furent assez éloignée, Saki se permit une remarque.
-Hara hara, les ondes de Miho étaient étranges.
-Comment ça ? Demanda Arisa.
-Elles ont très proche de celles de Tohru, encore plus que pour Kyoko.
-Qu’est-ce que ça veut dire ?
-Je n’en sais rien.

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Sur le chemin menant chez Shiguré


-Dite-moi senseï, comment allez vous faire pour le ménage maintenant que Tohru est partie ? Demanda Haru.
-Pas la peine de s’inquiété, j’ai déjà trouvé une jeune fille fraîche et jolie pour la remplacer.
-Personne ne pourra remplacer Tohru, réagit mollement Kyo.
-Tu te trompes Kyo kun, j’ai demandé la permission à Akito et c’est moi qui vais vivre dans la chambre de Tohru maintenant. Je vais pouvoir te préparer amoureusement des petits plats tous les JOURS ! (Kagura est en train d’étrangler Kyo)
-Ma pauvre maison n’y résistera pas.

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Dans la voiture


Tohru regardait le paysage défiler devant elle le regard vide. Soudain, la voiture s’arrêta.
-Allez Tohru descend ! Il te reste à saluer une dernière personne avant de partir.

Tohru émergea peu à peu de sa rêverie, et s’aperçut alors qu’elle se trouvait devant le temple où était inhumée sa mère. La nièce et la tante se rendirent alors sur la tombe de Kyoko.
-Maman, je vais devoir te quitter. Mais j’espère pouvoir revenir te voir tous les ans si tante Miho me le permet. Même à toi je ne sais pas quoi dire. Au revoir maman, je t’aime.
-Kyoko, la dernière fois que l’on s’est vue, tu m’as ordonné de ne plus paraître devant toi et Tohru. Comme tu peux le voir j’ai bravé les deux interdits. Je sais que tu préfèrerais que ce soit des gens de la famille de Katsuya qui s’occupent d’elle, mais je te fais la promesse solennelle de ne pas te la voler. Je resterai sa tante, et elle restera à jamais …Ta fille.


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Bavardage ultra spécial sur presque rien


Ceci est devait être au début que le début du chapitre 2, mais j’ai songé que l’émotion que j’y ai mit serait dissipé par ce que je prévois de faire pour ce qui sera le chapitre 3. « Deux soeurs» Coming soon.
loulou2a
ce chapitre est très émouvant



me sort le mouchoir



tohru s'en va , paucvre Kyo, il va etre tellemnt tritse, il n'a meme pas pu lui dire un vrai au-revoir



la maison va etre triste sans elle



j'ai hate de voir l'installation de Tohru avec sa tante
petitetohru
ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin

/me pleure sur mon ordi pourquoiiiiiiiiiiii kyo va la chercheeeeeerrrrr
Asclépios
Désolé, mais Kyo va à présent être trop occupé à échaper à Kagura pour penser à Tohru.
goth-loli
j'ador j'attend avec impatience la suite
Yuki-chan
QUOTE
Désolé, mais Kyo va à présent être trop occupé à échaper à Kagura pour penser à Tohru.


/me en pleur



Alors, Yukiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, vas la chercheeeeeeeerrrrrrrrrrrrrr!!!!!!!!!!!!



Vivement la suite Asclépios!
Asclépios
QUOTE
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Désolé, mais Kyo va à présent être trop occupé à échaper à Kagura pour penser à Tohru.


/me en pleur



Alors, Yukiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, vas la chercheeeeeeeerrrrrrrrrrrrrr!!!!!!!!!!!!



Vivement la suite Asclépios!


Désolé mais pour Yuki c'est Akito qui va s'en occuper.
Yuki-chan
Tant pis alors!^^



Franchement, j'adore la manière dont tu écris Asclépios...tu as un vrai don pour faire passer les émotions...Chapeau!
joliekisa
waouh,super fic ^^



c tres bien ecrit ^^ (taounnn,tu as un rival XD)



je n'arrive pas du tout a cerner la personnalité de miho O_O

c etonnant XD



bref,j'attend moi aussi la suite ^_^
Asclépios
QUOTE
waouh,super fic ^^



c tres bien ecrit ^^ (taounnn,tu as un rival XD)



je n'arrive pas du tout a cerner la personnalité de miho O_O

c etonnant XD



bref,j'attend moi aussi la suite ^_^


Elle sera plus facile à cerner dans le chapitre 3
Asclépios
Chapitre 3 : Deux sœurs



Miho et Tohru avaient repris la route, cela faisait déjà plus d’une heure qu’elles avaient quitté Tokyo. La sœur de Kyoko habitait vraiment loin. A chaque kilomètre qui l’éloignait de ses amis, Tohru sentait son cœur devenir de plus en plus lourd. Miho sentait bien le sentiment de vague à l’âme de sa fille mais elle ne savait pas quoi faire pour l’atténuer, ou du moins sans la faire souffrir.
-Tohru chan ?
- Oui Obaa-san ?
-S’il te plaît, arrête de m’appeler comme ainsi, ça me donne l’impression d’être une personne âgée, ça me brise surtout le cœur d’être ainsi nommée par ma fille, appelle moi plutôt par mon nom.
-Très bien … Miho san.
-Tu les aimais n’est-ce pas ? C’est pour ça que tu es si triste de les avoir quittés.
-Oui beaucoup, ils étaient devenus ma famille.
-Je ne parlais pas des Somâ en général, mais de Yuki et Kyo en particulier. Tu étais amoureuse d’eux deux.
-Quoi ! ! ! Mais non !
-Arrête de te mentir, tu ne veux pas l’admette parce que tu penses que c’est mal d’aimer deux garçons à la fois, et tu n’as pas tout à fait tort. Sans oublier le fait que tu ne voulais pas être une nouvelle cause de leurs rivalités.
-Mais … Mais comment pouvez-vous en savoir autant sur moi alors que vous n’êtes restée que une semaine avec nous.
-Il suffisait de voir comment tu rougissais chaque fois que l’un d’eux te souriait, et puis en tant que médecin, j’ai rencontré beaucoup de jeune fille amoureuse et je connais donc les symptômes. Je te conseille donc d’exprimer clairement la peine que tu ressens, sinon ça va finir par te ronger et tu deviendras quelqu’un d’aigris. Tu peux me croire, je côtoie tous les jours quelqu’un comme ça.

Les paroles de Miho touchèrent Tohru en plein cœur, en fait la jeune fille avait l’impression d’avoir écouté un des conseils de sa mère Kyoko. Ses yeux se mirent à se remplirent de larmes, et elle se mit à sangloter. Elle pleurait de tout son saoul cet amour qu’elle n’avait pas pu exprimer à Yuki et Kyo, cet amour qui était né le jour où ils étaient venus la chercher chez son grand-père et qu’elle avait étouffé, caché au plus profond d’elle, dans une petite boite. Mais en même temps que ça la soulageait, ça lui faisait mal. Un chagrin d’amour est une chose très douloureuse, surtout pour quelqu’un d’aussi sensible que Tohru, mais pleurant deux amours perdus, sa peine en était doublée.

___________________________________________________________________


Plusieurs minutes s’étaient écoulées et les incessantes larmes de Tohru semblaient s’être taries. Etrangement, elle avait l’impression de se sentir mieux maintenant qu’elle avait pu exprimer ses véritables sentiments. Sa tante Miho lui avait vraiment donné un bon conseille.
-Miho san, je … Je peux vous demander un service ?
-Naturellement.
-Est-ce que vous pouvez me parler de Okaa-san s’il vous plaît ?
-Mais bien sûr, qu’est-ce que tu veux savoir ?
-Tout, elle ne m’a jamais vraiment parlé de quand elle était petite, tout ce que je sais de son passé c’est qu’elle était Yankee et qu’elle a quitté son groupe quand elle a rencontré papa. Je n’y avais jamais fait attention avant, mais quand vous êtes venu, je me suis rendu compte que je ne connaissais pratiquement rien de sa vie avant ma naissance.
-Je comprends, mais je te préviens, c’est assez triste et je vais aussi devoir te parler de moi comme nous étions inséparables et que c’est en partit à cause de moi qu’elle est devenue un voyou.
Kyoko et moi étions deux sœurs inséparables, quasiment des siamoises, nous ne supportions pas d’être éloignées l’une de l’autre. Pourtant, nous avions quand même des caractères différents. Moi j’étais timide et sage, quant à Kyoko, elle était plutôt audacieuse. Sinon, nous étions petites filles modèles. Mais les choses se sont gâtées lors de notre entrée en petite section. A partir de là, nos parents ont décidé de nous mettre en compétition pour nous obliger à faire de notre mieux. C’est à dire que celle de nous deux qui avait la meilleure note était félicitée, tandis que l’autre était disputé, et quand nos notes étaient égales, ils nous ignoraient. Et pour en rajouter une couche, nous dormions dans des chambres séparées pour éviter que nous nous entendions bien. Ils avaient vraiment tout fait pour que nous soyons rivales. Cela a faillit marcher, mais Kyoko a très vite compris leur manège et a alors fait exprès d’avoir de mauvais résultats à l’école pour les défier mais aussi pour me protéger car parfois ils frappaient celle de nous deux qui avait la note la plus faible. Et puis au fil du temps cette révolte contre nos parents c’est étendu aux professeurs et tout ce qui représentait l’autorité. A son entrée au collège elle était déjà pratiquement devenue une Yankee, il ne lui manquait plus que de s’intégrer à un groupe. J’avoue que je n’aimais pas cette attitude car je ne l’avais pas encore comprise à cette époque, mais je restais quand même près d’elle, elle était ma précieuse sœur jumelle, la rejeter revenait à me rejeter moi-même. Mais encore une fois nos parents sont intervenus pour nous séparer. Craignant que Kyoko ait une mauvaise influence sur moi, ils m’ont placé dans un interna. Même si je ne l’ai jamais clairement exprimé, sur le moment je les ai haïs de nous avoir séparées. Je n’ai cependant pas montrer mon mécontentement en faisant exprès de mal travailler, car j’aimais réellement étudier. Je considère ça comme mon premier acte de lâcheté envers Kyoko. Tous les samedis nos parents venaient me rendre visite, mais quand je leurs demandais des nouvelles de ma sœur, ils restaient muets, détournaient la conversation, ou se fâchaient. Et pour ne pas que je la vois pendant les vacances, ils m’envoyaient en colonies pendant toute la durée des congés scolaires. Je suis donc restée dans l’ignorance et, ne sachant ce que Kyoko devenait et je me faisais beaucoup souci pour elle. Heureusement, je l’ai retrouvée par hasard quelques temps avant que je ne débute ma dernière année de collège. Le jour de nos retrouvailles restera à jamais gravé dans ma mémoire, je n’avais pas cours ce matin la, et j’avais décidé d’aller au cinéma. Mais sur le chemin, je suis tombé sur une bande de trois yankees qui ont tenté de me racketter, et devine qui était leur chef ?
-Okaa-san !
-Exactement, je ne saurais dire laquelle de nous deux à été le plus surprise à ce moment là, mais nous sommes bien restées cinq bonnes minutes sans bouger afin de vérifier que nous ne rêvions pas. J’ai fini par lui sauter au cou tellement j’étais contente de la revoir, ce qu’elle n’a pas du tout apprécié, et le pire c’est que ses deux amies ont cru que je m’en prenais à elle et si elle ne les avait pas stoppées, elles m’auraient sans doute passée à tabac, mais elle m’a quand même donné une baffe par ce qu’elle n’aimait pas la sensiblerie. Pour fêter ses retrouvailles, je l’ai donc invitée avec ses copines à manger un morceau. Elles ont accepté bien sûr, elles n’allaient pas cracher sur un repas gratuit.
-Dites-moi Miho san, ça ne vous a pas gênés qu’Okaa-san soit devenu un voyou ?
-Si bien sûr ! Mais elle était avant tout ma sœur jumelle, elle serait devenue le diable que je l’aurais acceptée quand même. Je me répète sans doute, mais j’aimais vraiment Kyoko. Pendant le déjeuner, elle m’a expliqué que les parents ne s’occupaient plus d’elle, et que de toute façon elle s’en moquait, et qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait sans qu’ils ne réagissent. Elle m’a dit comment elle était entrée dans son gang, les épreuves qu’elles avaient du subir pour y parvenir, tous les larcins qu’elle avait commis. Je l’écoutais sans rien dire, j’étais horrifiée par la vie qu’elle menait, mais elle en parlait avec tant fierté, que quelque part j’étais heureuse pour elle. Elle avait trouvé sa voie, même si elle était sombre, et pour ça je l’enviais même un peu, car moi je ne savais même pas ce que je voulais faire après mes études. Et puis elle s’est mise à raconter ses combats contre les gangs rivaux, les dangers que ça représentait, les blessures qu’elle avait subies ; c’est alors que j’ai su ce que je voulais devenir : médecin, comme ça je pourrais la soigner si elle se faisait trop mal. Quand je lui ai dit, elle s’est mise à rigoler en disant que j’étais devenu très courageuse, ce à quoi j’ai rétorqué que je n’étais pas sa jumelle pour rien. Avant de nous quitter, je lui ai proposer qu’on se revoie ici tous les week-ends après la visite des parents et elle a accepté. Nous avons continué à nous voir, avec le temps elle m’a présenté à tous son groupe, et m’a même proposer de les rejoindre quand elle est devenue le chef, la légendaire Papillon Rouge. Mais j’ai refusé, je n’étais pas faite pour cette vie la, je ne savais même pas conduire une moto, et pourtant j’ai fait plusieurs essaies infructueux. Et puis je suis entrée au lycée, Kyoko elle n’y es pas parvenue et a pris un baïto car ce n’était pas avec ce qu’elle gagnait illégalement qu’elle pouvait vivre. Au Lycée, j’ai fait la rencontre d’un élève de dernière année formidable, il était très gentil, plutôt mignon, et on avait l’impression qu’il pouvait lire dans le cœur des gens, nous avons très vite sympathisée et sommes devenus de bons amis. Ce senpaï se nommait Katsuya Honda …
-Oto-san ! ! !
-Effectivement, c’était bien lui.
-A … Alors Oto-san et vous étiez ensemble.
-Non, c’était juste un ami, mon cœur était déjà pris par quelqu’un d’autre. Un des rares hommes dans le gang de Kyoko : Ekichi dit le Démon de Kanto. C’était un garçon incroyable, malgré qu’il soit un bozuku, il avait un grand sens de l’honneur. Par exemple, je lui avais offert des chocolats pour la Saint Valentin, et bien pour le White Day, il m’a donné en retour la seule chose qu’il n’aurait pas à voler.
-Et qu’est-ce que c’était ?

Miho devint rouge et resta coite. Elle ne pouvait pas lui dire qu’Ekichi lui avait offert son corps, et encore moins qu’elle avait accepté avec joie.

-Revenons à Kyoko veux-tu ? Comme je te l’ai dit, j’ai connu ton père au lycée. Il a rencontré Kyoko un jour qu’il me suivait pour savoir où j’allais tous les samedis car ça l’intriguait. Et là, ce fut le coup de foudre, je n’ai jamais vu Kyoko aussi intimidée que ce jour là, et Katsuya n’était pas en reste, sinon il ne se serait pas montré pour faire plus ample connaissance avec elle. Cependant, quand lui et moi sommes rentrés au lycée, il m’a dit qu’il avait de la peine pour Kyoko, qu’elle était malheureuse parce qu’elle faisait semblant d’être quelqu’un d’autre. Depuis ce jour, ton père m’a accompagné à chaque fois que j’allais voir Kyoko. Et puis … Et puis ce fameux jour de ma trahison et de la rupture est arrivée. Il y a eu une grande bataille entre le gang de Kyoko et une bande rivale, la police a du intervenir ainsi que les ambulances car il y avait de nombreux blessés dont Kyoko qui l’était sérieusement.
-Okaa-san a été blessée ?
-Oui, il faut dire qu’elle n’était plus aussi combative depuis …
-Depuis …

Miho arrêta la voiture et éclata soudainement en sanglot.
-Depuis la mort d’Ekichi dans un accident de moto ! ! ! ! ! ! ! ! !

Tohru se mit à se sentir misérable, avec ses questions elle venait de faire souffrir sa tante. Mais Miho finit par se reprendre et sécha ses larmes avant de remettre le moteur en marche.
-Gomenasai Mioho-san, je … Je ne voulais pas vous faire de peine.
-Ce n’est pas grave Tohru-chan, et puis j’aurais bien fini par t’en parler un jour. Mais ce qui me chagrine le plus, c’est que je n’est pas put lui dire « Oni Banzai » ce fameux soir.
-Je ne comprends pas ?
-Ekichi participait à des rodéos nocturnes, et chaque soir où il en avait un, il passait devant le lycée en faisant vrombir le moteur de sa moto et en klaxonnant. Je guettais toujours sa venue et quand je l’entendais, j’ouvrais la fenêtre de ma chambre et je lui hurlais « Oni Banzai » pour lui porter chance. Mais comme j’avais un contrôle important le lendemain, je lui avais demandé la veille que s’il avait un rodéo de ne pas venir me voir afin que je puisse réviser tranquillement. Il en avait bien un cette nuit là, et c’est durant la course qu’il est mort. Parfois je me dit que ça ne serait jamais arrivé si je lui avais dit ma phrase porte-bonheur.
-Oba-san et moi avons un énorme point commun, moi je n’ai pas pu dire « porte-toi bien » à Okaa-san.
-Cet accident a fait réaliser à Kyoko qu’elle n’était pas immortelle et que ça aurait très bien pu lui arriver, et puis elle avait vu la peine que la disparition d’Ekichi avait provoqué chez moi, et elle savait que si elle mourait, j’en serais anéantie, et la dernière chose qu’elle voulait, s’était bien me faire du mal, sans parler que morte, elle ne pourrait plus voir Katsuya. Tout cela l’a faite réfléchir et douter de son avenir en tant que Yankee, mais revenons au jour de ma trahison. Kyoko avait été amenée à l’hôpital et l’une de ses amies était venue à mon lycée pour me prévenir. Mais quand je suis arrivée, nos parents, qui avaient été avertis par la police, étaient déjà là, et je me suis cachée pour ne pas qu’ils me remarquent. Malheureusement, Kyoko m’avait vue. J’ai entendu notre père houspiller Kyoko, avant de la renier pour la honte qu’il venait de lui faire. Maman, elle, est resté silencieuse et s’est contentée de pleurer. Lorsqu’ils sont partis, j’ai voulu aller voir Kyoko, mais avant que je ne sorte de ma cachette, elle m’a hurlé dessus que je m’étais comportée comme une lâche, et qu’elle m’interdisait à jamais de reparaître devant elle. Je n’ai pas essayé de me défendre car elle avait raison, je l’avais abandonnée en ne faisant pas face à nos parents. Quand j’ai quitté l’hôpital, j’ai croisé Katsuya qui lui aussi avait été prévenu par une des amies de ma sœur. J'ai apris par la suite qu'ils s'étaient mariés. Voilà, tu sais tout.
-Je vous remercie Miho-san.
-Mais de rien. Je suis une misérable, je mens à ma propre fille, en fait Kyoko ne s’est jamais fâchée contre ma lâcheté, elle m’a même dit que j’avais bien fait. Si les parents avaient su qu’on se voyait, ils m’auraient aussi reniée et sans leur soutien financier, jamais je n’aurais pu aller à la fac pour devenir médecin. Quant à Katsuya, lorsqu'il nous a rejoint et qu’il a appris la situation de Kyoko, il a proposé de l’héberger chez lui puisqu’il était externe. Ma Tohru-chan, comme j’aimerais te raconter leur mariage, la solide amitié qui nous unissait tous les trois, ce jour où, pour faire une blague à Katsuya, Kyoko m’avait demandé à ce que nous échangions nos vêtements pour le tromper, et comment il n’avait pas été dupe. Katsuya aimait tellement ma sœur qu’il pouvait la reconnaître parmi une centaine de sosies parfaits. Mais je ne le peux pas parce que lorsque je t’ai vue, j’ai sottement dit que c’est le jour où elle a été reniée que Kyoko s’est fâchée contre moi. J’aurais du inventer un autre mensonge, comme par exemple que j’avais voulu séduire Katsuya. Je n’ai pas assez réfléchit ce jour là, et je me retrouve avec plein de souvenirs qui te seraient précieux mais que je ne peux plus te révéler à cause de ma stupidité. Gomenasai, Tohru-chan, Gomenasai ma fille.

Miho stopa soudainement le véhicule.
-Je suis désolée Tohru-chan, mais il faut absolument que je te dise la vérité, je n’en peu plus de te mentir !
-Que … Qu’est-ce que vous voulez dire ?
-J’ignorais tout de ce qui était advenu de Kyoko jusqu’à ce que le chef des Sôma, Akito-san, me contacte il y a deux semaines de cela. Je suis donc venu à Kanto pour te chercher, mais quand j’ai vu à qu’elle point tu te plaisais dans cette maison, j’ai décidé de partir la nuit même pendant que tu dormais. Je suis alors tombée sur Shiguré-san qui m’a demandé comment j’avais appris la mort de ma sœur. Quand je lui ai dit, il m’a révélé que Akito-san n’aimais pas ta présence et que si je ne t’enmenais pas avec moi il risquait de te faire du mal. Je suis vraiment désolé que tu ais du quitter les Sôma dans ces condition.

Tohru se mit à pleurer, mais ce n’était pas des larmes de tristesse, mais de joie.
-Je vous remercie de votre franchise Miho-san, et j’aimerai bie remercier les Sôma de s’être inquiété pour moi. Je serai la meilleurs des nièce, je vous le promet !
-J’en suis persuadée Tohru-chan,mais je j’aimerais que tu sois tous simplement ma fille.

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Bavardage ultra spécial sur presque rien


Bon, ceux qui ont un minimum de culture en manga ont du se dire « mais que viens foutre Onizuka dans cette histoire ? ». C’est bien simple, j’avais un projet de fic Crosover entre Furuba et GTO en se faisant rencontre Kyoko qui était encore Papillon Rouge et Ekichi bozuku. Mais manquant d’idées pour faire un scénario potable, je me suis fait une private joke de ce projet avorté en incluant Ekichi dans la bande de Kyoko.
Asclépios
Le chapitre 4 avance à petit pas, mais voici un fanart de Rachella (fait à ma demande) pour ma fic.

user posted image
lil cat
J'ai vu le fanart sur le topic à Rachaella et je suis venue sur le tien par curiosité...
D'habitude je ne lis pas les fics (ca me donne mal à la tête de passé bcp de tps à lire sur mon ordi > Mais là j'ai été emballé dès le début! J'ai lu les 3 chapitres d'affillé!
Et je te dis Bravo car tu as un réel talent pr l'écriture et l'histoire me plait bcp!!
Asclépios
QUOTE(lil cat @ Mar 17 2005, 10:05 PM)
J'ai vu le fanart sur le topic à Rachaella et je suis venue sur le tien par curiosité...
D'habitude je ne lis pas les fics (ca me donne mal à la tête de passé bcp de tps à lire sur mon ordi > Mais là j'ai été emballé dès le début! J'ai lu les 3 chapitres d'affillé!
Et je te dis Bravo car tu as un réel talent pr l'écriture et l'histoire me plait bcp!!



Merci, ça fait chaud au coeur de lire ça. Bon, je cour m'acheter des Takoyaki pour continuer le chapitre 4.
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