Nigiri
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Lieu : En ce moment, cachée dans le sac de Shaoran, à la recherche des plumes de Sakura ^_^
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One Shot Fruits Basket :
Arisa & Kuréno
Kureno Soma est dans une pièce qui semble être sa chambre. Assis devant un bureau, la tête posée sur ses mains, il est pensif. Devant lui il y a le papier que Tohru lui a donné quelques semaines auparavant, avec les coordonnées d’Arisa. Son oeil gauche se tourne vers le bout de papier et le visage souriant de la jeune fille blonde apparaît.
Pensée de Kureno - Pourquoi est-ce que je pense à elle ? Pourquoi je n’arrive pas à l’oublier ?
Il pousse sa chaise subitement et saisit le papier en le serrant dans sa main, le froissant. Désespéré d’être si obsédé par elle, il s’énerve contre lui même.
Kureno - Je ne l’ai vu que deux fois ! Je me fiche de cette fille ! Ce n’est pas... Ce n’est pas comme si j’étais tombé amoureux d’elle !
Il reste figé après sa phrase et réalise qu’il a enfin mis en parole ses sentiments étranges.
Pensée de Kureno - C’est absurde... Ce n’est pas possible...
Il desserre sa main et y voit le papier en piteux état. Une image de d’Arisa lui revient en mémoire, la dernière fois qu’il l’a vu, au moment où il allait l’embrasser mais est parti avant. La vision de cette fille le fixant avec amour lui serre le cœur. Il ferme les yeux.
Pensée de Kureno - Même si je pouvais la revoir, cela ne servirait à rien...
D’un mouvement hésitant, il jette le papier dans la cheminée en face de lui et le regarde se consumer, les yeux tristes.
Kureno - Je ne pourrais jamais avoir une vie normale et être amoureux... Tous les autres signes qui ont essayé ont échoués...
Pensée de Kureno - Alors je ferais mieux de l’oublier...
Lendemain, école de Tohru & co.
Tohru, Saki, Arisa, Kyo et Yuki déjeunent dans la cour de l’école. Bien évidement, les deux garçons se disputent, s’envoyant des vannes et Tohru tente -en vain- de les arrêter.
Arisa est pensive, ne prenant pas part à la dispute et Saki voit bien que son amie est étrange.
Saki - Arisa, quelque chose te préoccupe, tu devrais peut-être en parler...
Le Chat qui entend ça, rapplique pour la taquiner.
Kyo - Alors Yankee, on a des p’tits problèmes ?
Il la regarde avec satisfaction, attendant qu’elle lui renvoie une vanne à son tour. Mais elle ne fait rien, se levant calmement. Il la regardent partir, étonnés. Kyo en reste bouche baie.
Le soir, la jeune blonde finit son travail. Elle est serveuse dans un petit restaurant de son quartier. Son tablier enlevé, elle attrape ses affaires et rentre chez elle. La nuit est calme, la pleine lune éclaire les rues, la jeune fille, son sac sous le bras, marche sans conviction.
Lorsqu’elle arrive dans la rue où se trouve son studio, elle aperçoit une silhouette masculine. Elle reconnaît immédiatement Kureno qui semble errer sans but, le regarde pensif. Elle n’en croit pas ses yeux. Elle s’approche de lui avec hésitation.
Arisa - Kureno-san ? C’est bien vous ?
L’homme est très surpris car elle l’a brusquement sorti de ses pensées.
Kureno - Arisa-san ?
Arisa - Et bien ça pour une surprise !
La joie de le revoir se lit sur son visage. Lui, par contre, est figé. Il ne comprend pas comment cela se fait qu’il soit en face d’elle. Agacé de la voir alors que la veille il s’était décidé à l’oublier, il s’énerve.
Kureno - Vous me poursuivez ma parole ! Comment se fait-il que vous soyez partout où je vais ?!?
A cette réaction inattendue, la Yankee réplique.
Arisa - Non mais ça va pas bien chez vous ! C’est VOUS qui me poursuivez, inversez pas les rôles ! VOUS êtes devant chez MOI, JE rentre chez MOI !!!
A ces mots, l’homme ne sait que dire. Il regarde autour de lui et aperçoit l’immeuble que la jeune fille pointe du doigt. Il regarde le nom de la rue et a un flash : c’est la même adresse qui était notée sur le bout de papier brûlé la veille. Il s’étonne lui-même de se rappeler avec autant d’exactitude ces coordonnées. Même son numéro de téléphone est gravé dans sa mémoire.
Pensée de Kureno - Je serais donc venu ici inconsciemment ?
A cette idée, il tourne les talons et tente de s’éloigner d’elle. Mais elle ne le laisse pas faire et lui barre le passage.
Arisa - Non mais c’est quoi votre problème, bon sang ? Vous venez ici, vous me criez dessus et vous partez sans dire un mot ?
Mais Kureno est perplexe, il ne sait pas lui-même pourquoi il est là, son regard est celui d’un enfant perdu et effrayé. Arisa s’inquiète, redevenant calme.
Arisa - Ca ne va pas ? qu’est-ce qu’il y a ?
Kureno - Je... je ne sais pas... Je ne comprends rien... Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi ais-je autant envie de revoir votre sourire ?
La jeune fille est surprise.
Kureno - J’avais décidé de ne plus vous revoir mais... J’avais aussi tant envie de passer du temps en votre compagnie...
Il reste silencieux quelques secondes et ajoute.
Kureno - Vous devez me trouvez stupide, n’est ce pas ? Après tout, nous ne nous connaissons pas... Je suis ridicule.
Il se cache le visage de honte. Elle, de son côté, sourit et répond.
Arisa - Et bien alors nous sommes deux à être ridicules...
Un moment plus tard, dans un petit parc boisé.
Les deux jeunes gens sont assis sur un banc qui se trouve en face d’un petit bassin où nagent des poissons. Ils discutent mais ils sont mal à l’aise.
Arisa - Dites moi, quel genre de travail faites-vous ?
Kureno - Et bien... Je m’occupe d’une personne de ma famille.
Arisa - Hmm... Je vois...
Elle semble très curieuse et désireuse d’en savoir plus. Ne voulant pas entrer dans les détails, il change de sujet.
Kureno - Et vous ? Quel genre de métier souhaitez-vous exercer ?
Arisa - Je n’en sais rien... Une de mes amies m’a dit que mannequin m’irait bien, mais...
Le jeune homme l’observe à la lumière de la lune, sourit et murmure.
Kureno - En effet vous seriez parfaite pour ce genre de métier...
Elle se met à rougir et ne sait plus comment se mettre.
Arisa - Vous me taquinez, c’est ça ? Vous êtes pas sympa...
Il est étonné et explique sa pensée.
Kureno - Ah non pas du tout ! Je voulais dire que vous étiez grande et mince et c’est ce qu’on recherche chez une mannequin. Et puis il faut dire... Que vous êtes très belle aussi....
Arisa est très flattée, elle balbutie.
Arisa - Ah... Heu... Et bien...
Elle reste silencieuse tout en l’observant du coin des yeux. Lui la fixe avec un regard tendre, presque naïf. Ils se dévisagent mutuellement.
La jeune file rassemble tout son courage et demande d’une vois tremblante.
Arisa - Je... Je suis heureuse de vous revoir... Est-ce pareil pour vous ?
Il lui sourit.
Kureno - Oui, très heureux...
Les yeux de la jeune fille s’illuminent.
Arisa - Vraiment ? C’est super ! Alors on pourrait se revoir !
A cette phrase, le garçon est gêné. Il se lève.
Kureno - Je... je ne crois pas... Notre rencontre d’aujourd’hui est vraiment une coïncidence...
Arisa - Coïncidence ?
Il soupire.
Kureno - Ma famille n’acceptera jamais que je vous fréquente.
Arisa - Pourquoi ? Parce que je suis une pauvre étudiante vivant dans un petit quartier ? Je ne serais pas assez bien pour vous ?
Le jeune homme s’empresse de la rassurer.
Kureno - Vous vous méprenez, Arisa-kun ! Cela n’a rien à voir avec vous ! C’est ma famille... Je ne sais pas à l’avance quand mon emploi du temps me permettra de sortir de chez moi...
Elle se lève à son tour et s’avance vers lui.
Arisa - Avez-vous envie de me revoir ?
Kureno - Comme je vous ai expliqué, je...
Elle insiste.
Arisa - Kureno-kun, souhaitez-vous me revoir ?
Il baisse la tête et balbutie.
Kureno - Ou... Oui... Plus que tout...
Arisa - Alors nous allons nous revoir !
Il relève la tête et la voit très décidée.
Arisa - Si vous ne savez pas quand vous pourrez venir, alors j’ai une idée : je viendrai ici tous les soirs ! Rendez-vous sur ce banc à 22h ! Si au bout d’une demi heure vous n’êtes pas là, ça voudra dire que vous n’avez pas pu vous libérer de votre famille. C’est une bonne idée, n’est-ce pas ?
Il ne sait que dire : elle irait jusqu’à l’attendre tous les soir dans la nuit ? Il hésite, mais cette idée le séduit.
Kureno - Si nous devons nous revoir, ce sera sous certaines conditions...
Arisa - Des conditions ?
Elle le regarde avec surprise.
Kureno - Numéro 1 : Ne pas me poser des questions sur mon passé, ma famille, ni même mon travail.
Elle ne dit rien puis répond décidée.
Arisa - Ca marche !
Kureno - Numéro 2 : Ne pas m’en vouloir si je ne viens pas.
Elle accepte la seconde avec un hochement de tête.
Kureno - Numéro 3 : Ne pas m’attendre plus de 30 minutes... Et puis numéro 4...
Il rougit à l’idée de cette quatrième condition.
Kureno - Numéro 4 : Ne pas briser mon cœur trop durement... Vous êtes la première fille... que je fréquente...
Elle se met à sourire.
Arisa - Ces conditions me conviennent...
Ils se dévisagent et rougissent...
Le lendemain soir.
Arisa est à son boulot. L’heure du rendez-vous approche. Sa patronne annonce la fermeture du restaurant.
Patronne - Uotani, tu peux partir, nous fermons.
Dans la seconde qui suit, Arisa enlève son tablier, le jette sur la table de cuisine et franchit la porte de sortie, d’une telle vitesse que les cheveux de la femme se mettent à voler.
La jeune blonde arrive au point de rendez-vous en courant mais trouve le banc vide. Fort déçue, elle s’y assoit et attend. Au bout de 30 minutes, il n’y a toujours personne. Elle s’en va, les mains dans les poches, triste.
Une semaine plus tard.
A l’école, Arisa n’a plus goût à rien. Ses amis sont inquiets, elle semble ailleurs et triste...
Nous sommes le soir. Il pleut, un vrai déluge. Le vent est fort, il fait nuit noire, la lune est cachée par les nuages.
Une personne habillée d’un long manteau noir marche difficilement dans ces conditions climatiques. Elle pénètre dans le parc, lieu du rendez-vous. La personne s’arrête et regarde sa montre : minuit passé. Elle avance encore et arrive près du fameux banc et y voit une jeune fille, recroquevillée sur elle-même, grelottant de froid, se réchauffant les mains en y soufflant dessus. La personne au manteau noir la reconnaît : c’est Arisa. De son côté, elle tourne la tête sur sa droite et reconnaît Kureno.
Son visage trempé s’illumine.
Arisa - Kureno-kun !
Lui reste figé, la voyant si trempe. Il ne dit rien. Elle se lève et marche vers lui.
Arisa - Désolée, Kureno-kun, mais je n’ai pas respecté la condition numéro 3 : je vous ai attendu plus de 30 minutes... Je l’ai respecté les premiers jours, mais je me suis dit que peut-être nous nous rations... Ou que vous aviez mal entendu l’heure du rendez-vous... Alors je suis resté un peu plus.
Elle sourit très chaleureusement.
Arisa - Et j’ai bien fait puisque vous êtes là !
Les yeux de Kureno se remplissent de larmes : la personne qui se trouve en face de lui l’a attendue sous la pluie pendant des heures rien que pour être avec lui... LUI !
Il aimerait tellement la prendre dans ses bras pour lui montrer ce qu’il ressent, mais il ne peut pas. D’un sourire, il retire sa veste et la lui pose sur les épaules.
Kureno - Allons-nous mettre au chaud, Arisa-kun.
Arisa - Hmm...
Elle hoche la tête pour dire oui.
Pensée de Kureno - Pardon, Arisa-kun... J’aurais voulu vous montrer ma joie d’une façon différente... Pardon...
Il lui prend la main et l’amène dans un petit pub dont il semble bien connaître le gérant. Celui-ci lui prête des vêtements secs pour que les deux jeunes gens puissent se changer. Ils discutent toute la nuit jusqu’au petit matin, seuls dans la salle du pub, dans un endroit à l‘abris d‘éventuels regards indiscrets. Puis il la raccompagne chez elle. La pluie a cessée.
Au moment de se quitter, ils se regardent tout les deux tendrement. Pensant que le moment est propice, elle tente de l’enlacer mais par réflexe il la repousse. Arisa baisse les yeux. Kureno est mal à l’aise.
Un moment de silence s’installe.
Kureno - Pardon, Arisa-kun, mais je ne peux pas vous enlacer, je...
Le regard de la jeune file devient tendre et elle sourit timidement, mettant sa main sur les lèvres de l’homme pour l’empêcher de continuer. Elle murmure.
Arisa - Condition numéro 1 : ne pas poser de question... Ce n’est pas grave, ne vous inquiétez pas, je me ferai une raison...
Il essaye de se justifier.
Kureno - Ce n’est pas que je veux pas, je...
Un regard entre eux lui fait comprendre qu’elle ne lui en veut pas. Il ferme les yeux de colère, maudissant cette malédiction. Mais il sent qu’elle lui prend les mains. Il la regarde : elle lui fait un large sourire.
Arisa - Vous prendre les mains, ça je sais que je peux le faire...
Surpris dans un premier temps, il prend un air coquin.
Kureno - Nous embrasser, ça nous pouvons aussi...
Tout en gardant une certaine distance, ils s’embrassent. Il la laisse après le baiser, tout en ajoutant.
Kureno - A ce soir, j’espère, Arisa-kun. Rendez-vous au pub de ce soir pour vous éviter d’attendre sous la pluie.
Elle lui sourit.
Arisa - Oui...
Pensée d’Arisa - A ce soir ! Je j’espère de tout cœur !
Elle le regarde s’éloigner, heureuse, et rentre mettre son uniforme d’école.
PS : En cours au lycée, Arisa passa tout son temps à dormir ^^
Saint Valentin
Ne cherchez pas de but précis à cette histoire, il n’y en pas ^^
Aujourd’hui c’est la St Valentin. Tohru, Kyo et Yuki marchent en direction du lycée. La jeune fille est toute excitée à l’idée d’offrir ses chocolats à ses amies et aussi aux Soma qu’elle doit aller voir le soir même. De leurs côtés, les garçons sont déjà anxieux : cette journée risque d’être très longue pour eux, ils vont devoir éviter toutes les prétendantes.
Pensée Yuki : Les filles vont vouloir m’offrir des chocolats... Pire encore, elles se déclareront à moi... C’est décidé : 1, je refuse catégoriquement TOUS les chocolats et 2, j’évite à tout prix de rester seul avec une fille plus de deux secondes...
Pensée Kyo : Raaa, C’est vraiment pas mon jour. Malgré notre rupture -même s’il ne s’est jamais rien passé entre nous- Kagura pourrait me tomber dessus... Et ne parlons pas des filles du lycée...
Il regarde Yuki discrètement et voit que lui aussi commence à paniquer.
Pensée Kyo : Enfin, pour les filles du lycée ce sera plus un problème pour Yuki de toute façon, je ne crains rien de ce côté là.
Ils entrent dans la cour du lycée. Tout est calme pour le moment, Yuki semble rassuré et soupire de soulagement.
Yuki : Je dois aller au local du chef des élèves -le mien donc-, j’y ai oublié des dossiers pour ma réunion de midi. Je vous rejoins en cours.
Tohru : D’accord !
Le rouquin se fiche éperdument de ce que Yuki raconte et part en premier. Tohru le rattrape et ils vont ensemble jusqu’à leur salle de classe. Ils rencontrent en chemin Arisa et Saki.
Arisa : Yo !
Saki : Bonjour Tohru-san !
Tohru : Bonjour Hana-chan, Uo-chan !
Kyo les salue d’un signe discret de la main. Il se fait alors sauter dessus par Saki qui lui tend des petits chocolats. Le garçon panique et recule le plus possible pour éviter une transformation.
Kyo : Non mais ça va pas, qu’est-ce qu’il te prend ?
Saki (d’un voix calme) : Ce sont des chocolats...
Pensée Kyo (goutte de sueur) : Oui ça je le vois bien...
Saki : Donne-les pour moi à ton père, s’il te plait.
Le garçon regarde les chocolats de plus près puis voit qu’elle est très sérieuse en lui demandant ça.
Kyo : Comment ça ? Pour Shishio ? T’es vraiment sérieuse ?
Il les prend du bout des doigts.
Saki : Je t’interdis de les manger ou sache que tu seras maudit.
Kyo s’énerve.
Kyo : Pourquoi je devrais les lui donner d’abord ?
La fille lui lance un regard noir qui donne des frissons au Chat.
Saki (menaçante) : DONNE LES LUI !!!
Devant tant de menaces, il cède. Elle et Arisa, satisfaites, entrent dans la salle de classe, Tohru sourit.
Tohru : C’est une jolie attention de la part de Hana-chan, n’est-ce pas ?
Il soupire et range les chocolats dans son sac.
Kyo : Mouais...
Local de chef des élèves
Yuki entre tranquillement dans le petit local. Il y voit Naohito et Machi, tout deux assis autour de son bureau, travaillant sur le futur festival du Lycée.
Yuki - Bonjour vous deux !
Ils se tourne vers lui et le saluent à leurs tours.
Nao&Machi : Bonjour, Yuki-san.
Yuki : Et bien, on dirait que vous travaillez dur...
Mais ils n’ont pas le temps de lui répondre que Manabe fait éruption dans la salle.
Manabe : Yo Yun-Yun !!!
Il lui tape sur l’épaule et s’approche des deux autres.
Manabe : Vous faites quoi ?
Nao : On travaille sur le festival, NOUS !
Manabe observe discrètement Machi qui le fixe intensément. Le garçon se gratte la tête, un peu gêné, puis fait signe à Naohito de le suivre.
Manabe : Nao, vient avec moi dans le couloir, j’ai un truc à te dire en privé.
Le garçon est très surpris, ne s’entendant pas du tout avec le brun. Mais il se lève quand même et le suit, sous les yeux médusés de Yuki. Une fois seul avec Machi, il lui fait part de son étonnement.
Yuki : Je ne savais pas que ces deux là se parlaient...
Sans lui répondre, elle se lève et prend son sac. Elle l’ouvre tout en lui expliquant.
Machi : C’est moi qui ai demandé à Kakeru de le faire sortir un instant.
Yuki : ?
Elle sort un petit sachet transparent de son sac dans lequel il y a de jolies pattes de fruits de toutes les couleurs. Elle le tend au garçon qui le regarde horrifié.
Machi : C’est... C’est pour toi...
En entendant la jeune fille parler avec beaucoup d’hésitation, il la regarde et s’aperçoit qu’elle est rouge de gêne. Il craint le pire et demande.
Yuki : Pou...pou... pou... Pourquoi ?
Machi : Tu... Tu es gentil avec moi... Et comme c’est le jour où l’ont montre son amour ou sa reconnaissance aux gens qu’on aime... J’ai voulu t’offrir ce petit quelque chose...
A ces mots, il attrape la sachet mais reste sur ses gardes, voulant connaître avant tout la vraie raison du cadeau.
Yuki - Je suis gentil avec toi ?
Elle se tourne vers le bureau où sont posées ses affaires et saisit un gros livre. Elle l’ouvre et en sort la feuille d’érable que Yuki lui avait offerte quelques semaines auparavant. Le garçon comprend qu’elle l’a gardée précieusement.
Machi - Tu m’as offert ceci sans aucune raison... Alors qu’aucun de nous ne voulait de cadeau de vacance, tu en as ramené pour chacun de nous : tu es gentil... Tu penses aux autres et je voulais faire la même chose aujourd’hui.
Comprenant que cette attention est juste une forme de remerciement, tout comme Tohru pour ses deux amies, il lui sourit et rougit légèrement.
Yuki - Tu es quelqu’un de gentil, toi aussi...
Il serre un peu le sachet de pattes d’amande qu’il tenait jusqu’à maintenant du bout des doigts.
Yuki - Je les accepte avec joie.
Pensée Yuki (goutte de sueur) : Et dire que je m’étais promis d’en accepter aucun...
Elle lui sourit timidement. Le garçon ouvre son sac et s’apprête à y ranger son cadeau quand la porte du local s’ouvre brutalement. Kimi entre dans la salle.
Kimi : Yun Yun !
Manabe et Naohito la suivent, ce dernier est furax.
Nao : La prochaine fois que tu veux me faire une farce, abstient toi !
Il récupère ses affaires et s’en va. Kimi n’y comprend rien mais se jette sur Yuki qui a juste le temps de cacher les pattes de fruits et d’esquiver Kimi avec grâce.
Kimi : Yun Yun voici des chocolats !!
Elle lui tend une petite boite de chocolats noirs. Là s’en est trop pour lui.
Pensée Yuki : Si j’accepte les chocolats de Kimi, je suis fichu ! En moins d’une heure, tous le lycée sera au courant et ma journée sera un vrai calvaire...
La jeune fille insiste.
Kimi : Prend les choco’ de Kimi, Yun Yun !
Il la regarde avec regret.
Yuki - Je suis désolée, Kimi, mais je ne peux pas les accepter.
Kimi : Quoi ?
Elle semble attristée, puis, contre toute attente, elle se tourne vers Manabe.
Kimi : Tu veux mes choco’, Force Noire ?
Il attrape la boite et commence déjà à en manger le contenu. Yuki est rassuré de voir qu’elle n’est pas trop -voire pas du tout- déçue. Il regarde Machi qui rassemble ses affaires et qui s’en va. Il la rattrape dans le couloir.
Yuki : Machi, attend !
Elle se retourne.
Yuki : C’est à propos...
Machi : ...De ce que je t’ai donné ?
Yuki : Oui...
Machi : Je... je ne dirai à personne que tu l’as accepté. Ainsi tu ne seras pas harcelé aujourd’hui par toutes tes fans...
D’abord surpris, il sourit.
Yuki : Oui, c’est ça... Merci...
Ils prennent chacun une direction opposées, Yuki allant à sa salle de classe.
Pensée Yuki : Si Machi ne dit vraiment rien, je devrait être tranquille aujourd’hui...
Mais à peine a t-il pensé cela que trois têtes sortent en même temps des toilettes pour filles. Elles ont tout entendu.
Fille 1 (yeux de foudre) : Yuki a accepté ses chocolats !
Fille 2 (même yeux): S’il les a accepté, c’est qu’il l’aime bien !!
Fille 3 (idem): On doit tout faire pour empêcher cette fille de voler le Prince !!!
Filles (en même temps) : Prévenons la présidence du fan club ‘Prince Yuki’ !!
Elles courent en direction de la salle de classe de la présidente Motoko.
Retour à la salle de classe de Tohru & compagnie
Les cours du matin sont finis. Kyo a déjà refusé trois boites de chocolats et rejoint Saki, Arisa et Tohru.
Pensée Kyo : Pfuuu... Déjà midi... Mon calvaire est à moitié fini...
Ils sortent dans le couloir pour se dégourdir les jambes, Yuki les rejoint. L’Onigiri donne ses chocolats à ses deux amies. Celles-ci la remercient. Yuki annonce son départ.
Yuki : Je dois aller à ma réunion. Nous nous voyons plus tard !
Tohru : Oui, Yuki-kun ! Bonne chance !
A ce moment là, un bruit grandissant se rapproche d’eux. Les murs en tremblent presque. L’antenne de Saki se dresse brusquement.
Saki : Un troupeau...
Arisa (goutte de sueur) : Quoi ? un troupeau de bétail ?
Saki : Non... Un troupeau de filles avec des chocolats...
En effet, des dizaines de filles, les bras pleins de chocolats, se dirigent vers le petit groupe, la présidente du fan club ‘Prince Yuki’ en première ligne. La Souris prend peur, surtout lorsqu’il les entend crier :
Filles : YUKI-KUUUUUUUUUN !!!!
Il recule d’un pas, puis de deux, complètement horrifié. Il balbutie.
Yuki : Je... Je dois aller à... à ma réunion...
Il recule encore d’un pas et marche très vite, s’engouffrant dans le premier couloir qui l’éloigne de la horde de filles. Celles-ci passent devant Tohru, Arisa, Saki et Kyo, ce dernier s’étant réfugié derrière la porte de classe de peur d’être percuté par une des filles.
Arisa (perplexe) : Et bien... Pauvre Prince ^^
Pensée Tohru (goutte de sueur) : J’espère que tout se passera bien pour Yuki-kun...
Saki réfléchit une seconde et demande.
Saki : Tohru-kun, tu ne voulais pas aider Arisa à se documenter pour commencer son ‘book’ de mannequin ?
Tohru : A oui ! Allons à la bibliothèque, nous trouverons peut-être quelque chose !
Elle regarde Kyo.
Tohru : Tu viens avec nous, Kyo-kun ?
Kyo (énervé) : Ca va être chiant et...
Il sent que derrière lui, plein de filles sont prêtes à lui sauter dessus dès qu’il sera seul. Il se ravise et ajoute.
Kyo : Mais je viens avec vous...
Tohru sourit, ne comprenant pas la réelle raison de sa venue.
Tohru - Chouette, tu verras ce sera marrant !
Apparaît une énorme goutte de sueur sur les têtes des trois autres. Tous le groupe se dirige vers la bibliothèque, les filles qui voulaient offrir leurs chocolats à Kyo sont déçues.
Bibliothèque
Nous retrouvons notre équipe de choc travailler sur les livres de mannequina et de photos de stars. Ils sont dans une petite salle de 12 m² où il y a une grande table circulaire. Tohru revient avec un pile impressionnante de livres.
Arisa et Kyo (goutte de sueur) : Tu crois pas qu’il y en a un peu trop là ?
Tohru (étonnée) : Non, je trouve pas...
Pendant qu’ils les épluchent, la porte de la salle s’ouvre d’un seul coup et la Souris entre précipitamment. Il s’assure que les personnes présentes sont sûres, puis referme la porte, tout cela sous les yeux médusés des autres. Yuki attend quelques secondes, l’oreille collée à la porte et entend la horde de filles qui passent devant la porte sans s’arrêter. Il soupire, soulagé.
Pensée Yuki : J’ai cru que ça ne s’arrêterait jamais...
Tohru : Yuki-kun ? Tout va bien ?
Il reprend sa respiration et répond.
Yuki : Tout va bien...
Soudainement, le bruit du troupeau de filles se fait entendre. Yuki prend peur et se réfugie derrière les sièges de Tohru et Arisa, accroupi. La porte s’ouvre, deux têtes féminines inspectent la salle puis, n’y voyant pas la Souris, elle referment la porte et repartent à sa recherche. Yuki respire à nouveau.
Yuki - Cette journée ne s’arrêtera donc jamais...
Kyo comprend qu’en restant dans la même salle que le Prince, des dizaines de filles finiront pas revenir. Il préfère s’en aller avant que cela se produise.
Kyo - Je vais sur le toit. Mais si quelqu’un vous demande où je suis, dites que vous savez pas...
Il sort et court vers le toit pour y être tranquille. Saki se tourne vers Yuki et l’interroge.
Saki - Comment cela se fait-il qu’elles te poursuivent ainsi ?
Le garçon se relève.
Yuki : J’ai eu la très mauvaise idée d’accepter un cadeau de St Valentin ce matin et je ne sais pas comment mais ça s’est su... Résultat : elles veulent toutes que j’accepte leurs chocolats...
Arisa : Ce n’est pas la fille qui t’a donné son cadeau qui l’a dit ?
Il réfléchit.
Yuki : Elle n’est pas du genre à se vanter et m’a promis de ne pas en parler.
L’antenne de Saki se dresse.
Saki (voix sérieuse et grave, style armée) : Troupeau en approche.
Yuki commence à paniquer mais n’a pas le temps de se cacher que la porte s’ouvre. Une dizaines de filles entrent.
Filles : Yuki-kuuuuun !
La souris ne peut s’échapper à présent, il se retrouve dos au mur et voit les filles comme des fauves, prêtes à se jeter sur leur proie. Alors qu’il est fichu, Manabe et Naohito se fraient un passage au milieu des filles et entrent dans la petite salle complètement envahie.
Manabe : Yun Yun !
Nao (agacé) : On t’a cherché partout...
Manabe lui met sa main sur l’épaule et dit d’un air coquin.
Manabe : Désolé de te déranger alors que tu es entouré de toutes tes prétendantes, mais on a une réunion là !
Naohito tente de faire sortir toutes les filles mais n’y parvient pas. Tout ce vacarme incessant met la Yankee hors d’elle.
Arisa : C’est pas bientôt fini ? Du balai, on bosse ! C’est une bibliothèque ici !
Une des filles veut intervenir mais Saki s’interpose, lançant de grandes ondes nocives.
Saki (yeux méchants) : On vous a demandé de sortir !
Toutes prennent peur et s’enfuient en vitesse. Naohito, qui assiste pour la première fois à une attaque d’ondes, est impressionné.
Pensée Nao : Efficace...
Il regarde la jeune fille et se courbe devant elle.
Nao : Merci de votre aide, mademoiselle.
Puis il lui sourit. Elle le regarde étonnée puis rougit un peu.
Manabe (qui n’a pas suivi l’histoire) : Puisqu’elles sont parties, on peut y aller à cette réunion !
Il pousse Yuki et Naohito hors de la salle et referme la porte. Enfin seules, les trois filles soupirent.
Tohru : Pauvre Yuki-kun...
Arisa : Pfuuu, quel raffut ! Et puis quelle fête stupide la St Valentin...
Tohru sait que son amie pense encore à Kureno et est un peu triste pour elle. Saki, elle, est toujours paralysée, repensant aux mots gentils de Nao...
Après la réunion
Yuki n’ose pas sortir du local de réunion. Il voit que des filles l’attendent. Ses deux camarades l’ayant abandonné avant la fin de la réunion, il se retrouve seul pour rentrer à sa salle de classe. Mais l’heure du début des cours est sur le point d’arriver. Il prend alors son courage à deux mains et tente une sortie hors de la salle. Au moment de sortir, la porte s’ouvre toute seule et Kyo entre précipitamment. Les deux cousins se retrouvent face à face, étonnés autant l’un comme l’autre.
En même temps - Yuki : Tu te caches ?
Kyo : Tu restes caché ?
Ils soupirent.
Yuki : Ma journée est un calvaire...
Kyo : Je n’ai accepté aucun chocolat mais on me suit partout...
Il le pointe du doigt.
Kyo : C’est toi qu’elle doivent poursuivre, pas moi ! Garde tes fans !
La Souris lève les yeux au ciel.
Yuki : Je t’en donne autant que tu veux des fans, j’en ai marre moi... Prince Yuki, quelle bêtise...
La sonnerie qui annonce le début des cours retentit. Kyo regarde si le chemin est libre.
Kyo (un oeil dehors) : Elles ont l’air d’être parti...
Il rerentre et s’assoit sur une des chaises du local. Yuki s’étonne.
Yuki : Tu ne vas pas en classe ?
Kyo : J’ai pas envie qu’on me suive partout le reste de la journée, je reste ici !
Yuki réfléchit.
Yuki : Moi non plus j’y tiens pas trop...
Il s’assoit sur une des chaises à son tour. Le Chat le taquine.
Kyo : Ooooh, le Prince qui sèche !
L’autre l’ignore. Ils restent un long moment à ne rien faire, attendant que les minutes passent. Le fait qu’ils soient tout deux dans la même pièce commence tout de même à leur faire bizarre. Yuki ironise.
Yuki : Le Chat et la Souris enfermés dans la même cage... Quelle chance...
Kyo : Mouais...
Kyo se lève soudainement et fait le tour da la salle comme un chat qui ne supporte plus d’être emprisonné. Il s’approche du tableau que Kimi a récupéré et y voit écrit les imbécillités de Manabe avec les ‘couleurs des forces de l’école’.
Kyo (goutte de sueur) : C’est quoi cette bêtise ?
Yuki : Un délire de Manabe... Laisse tomber !
Kyo (déchiffrant l’écriture de Manabe) : ’Kimi est Force Rose’... ‘Yuki est Force Rouge’...
En visionnant Yuki en costume débile de bioman rouge, il éclate de rire. La Souris s’énerve.
Yuki : On peut savoir ce qui te fait rire ?
Kyo (moqueur) : J’imagine que tu sais ce que ’Force Rouge’ veut dire ?
L’ignorant mais ne voulant pas l’avouer, il répond.
Yuki : Bien sur que oui !
Kyo le regarde avec suspicion. Il saisit une craie et fait un croquis bâclé d’un bioman avec une pose débile. Yuki grimace.
Yuki (ironique) : C’est quoi ? Un costume de carnaval fait avec des boites de conserve ?
Kyo (moqueur) : C’est toi : Force Rouge ! Baka, tu sais même pas que ‘Force Rouge’ c’est tiré de bioman...
Yuki s’approche du tableau, regarde le croquis avec dégoût, puis demande, hésitant.
Yuki : C’est qui ce ‘bioman’ ?
Deux heures plus tard
Tohru, Saki et Arisa sortent de leur salle de classe. L’Onigiri est inquiète de ne voir aucun des deux garçons. Elles croisent Momiji et Hatsuharu. Ce dernier les invite à boire une boisson dans un café pas loin histoire de célébrer cette fin de journée.
Tohru (ne comprenant pas) : ‘Célébrer cette fin de journée’ ?
Arisa (compatissant) : Toi aussi tu as été harcelé aujourd’hui ?
Haru (soupirant) : Une horreur...
Momiji (tout heureux) : Moi on m’a offert plein de chocolats et j’en ai déjà mangé pleins !!
Il ouvre son sac et montre son butin. A ce moment là, l’équipe à Yuki : Manabe, Naohito, Machi et Kimi, s’approche d’eux.
Kimi : Nous cherchons Yun Yun !! Il est encore dans la classe ?
Tohru : Non, Yuki-kun n’est pas revenu de sa réunion. Je suis même inquiète...
Manabe : Nous l’avons laissé au local, où a t-il bien pu aller ?
Ils se dirigent tous ensemble vers le fameux local, Saki et Naohito marchant côte à côte, parlant des ondes.
Lorsque Kimi ouvre la porte, elle trouve les deux garçons en plein milieu d’une discussion devant le tableau noir. Tout deux écrivent des trucs. Aucun des 9 n’intervient et les cousins ne les voient même pas.
Kyo (en plein milieu d’une explication) : ...Et donc les bioman sont cinq : trois garçons et deux filles... Si ce Nao est ‘Force Jaune’, ça ne va pas puisque c’est une fille normalement...
Yuki (barrant le mot ‘jaune’ au tableau) : Il lui faut le bleu alors...
Il écrit bleu en dessous du jaune barré en face de Nao.
Kyo : Maintenant il reste le jaune pour une dernière personne.
En face de ‘Machi‘, Yuki note ‘Jaune’ et admire le tableau rempli.
Yuki : ‘Les Forces de Défense de l’écoles’ sont au complet !
Il sourit, satisfait, puis repense à Machi qui n’avait pas dit quelle couleur elle voulait être.
Yuki (embêté) : J’espère juste que Machi ne m’en voudra pas d’avoir choisi le jaune pour elle...
La jeune fille, restée muette comme les autres, intervient, dévoilant leurs présences dans la salle.
Machi : Le jaune me convient...
Les deux cousins se retournent en même temps et réalisent enfin qu’ils étaient observés depuis un petit moment. Par réflexe, étant côte à côte, ils reculent d’un pas pour mettre un mètre entre eux, pour ne pas montrer leur soudain intérêt commun.
Kyo (balbutiant) : Mais... mais ça... ça fait longtemps que...
Yuki (finissant) : Que... vous nous... nous... écoutez...?
Arisa (moqueuse) : Depuis assez longtemps pour voir que vous sous éclatez pendant qu’il y en a qui bossent.
Momiji (tout heureux) : Ouaaah, Yuki et Kyo qui s’entendent à présent !!
Il s’approche d’eux.
Momiji : Vous êtes amis maintenant, hein ? Hein ?
Les deux garçons lui donnent un coup léger sur la tête en même temps.
Yuki&Kyo : Ne dit pas de bêtises !
Cette réaction simultané fait sourire l’assemblée et les fait rougir. Hatsuharu les tire d’embarras.
Haru : Nous allons boire quelque chose, vous venez avec nous ?
Manabe (s’incrustant) : Ah ouais, allons y ‘Force Rouge’ !
Kimi : Oui ! Oui ! Un diabolo-fraise pour ‘Force Rose’ !! Kimi aime tout ce qui est rose ! Allons-y Yun Yun !
La tribu des onze sort du lycée. Saki usant de ses ondes, Arisa avec sa barre de fer et Machi avec son air mauvais repoussent toutes les filles qui suivent encore les Soma.
Café près du lycée
Tous sont autour d’une grande table, dans un coin de la salle. Manabe s’improvise serveur et prend les commandes.
Manabe (finissant de noter) : Parfait j’ai les demandes de ces messieurs-dames, je vous apporte cela dans un instant !!
Il part vers le bar pour donner la commande au barman. Machi se lève et rejoint Manabe au comptoir. Elle hésite un moment avant de lui parler mais se décide enfin.
Machi (murmurant) : Me...merci pour ce matin...
Manabe (super étonné) : Hein ?
Elle sort un petit sachet de sa poche et le pose sur le comptoir. En repartant vers la table, elle ajoute.
Machi : Des noirs pour ‘Force Noire’...
Il regarde le sachet et y voit une dizaine de petites pattes de fruits noires. Il n’en revient pas. Puis il sourit, comme si ce geste l’avait énormément touché.
A la table, Naohito, Saki et Arisa discutent en compagnie de Kyo qui s’est installé à l’opposé de Yuki. Kimi et Tohru font connaissance, Momiji se mêle d’un petit peu toutes les conversations, Yuki et Hatsuharu échangent leurs traumas mutuels de la journée.
Yuki, au retour de Machi, l’interroge. Celle-ci s’assoit juste à côté de lui, Hatsuharu s’étant décalé un peu pour lui laisser de la place sur la banquette, et ils se mettent à discuter, Machi certifiant qu’elle n’a rien dit au sujet des pattes de fruits. Yuki la rassure.
Yuki : Je n’en doutais pas, Force Jaune...
Ils se sourient mutuellement, Haru remarquant leur manège, content pour son petit Yuki.
Pensé Yuki : Par contre l’année prochaine je ne me laisse plus avoir : les chocolats et autres cadeaux, je ne cède plus ! (soupirant) Enfin j’espère être plus fort que cette année...
La journée de la St Valentin s’acheva ainsi, autour d’une table réunissant tous nos héros du lycée. Les discussions se finirent tard dans la soirée, jamais les adolescents n’avaient été ensemble aussi longtemps de leurs vies. Et sur le chemin de la maison, Kyo et Yuki n’eurent aucun regards méchants ni commentaires blessant, ils marchaient même côte à côte sans aucun problème, comme quoi les épreuves peuvent rapprocher les gens ^^
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