> [The Free Cat], new - 30/01 - NOUVEAU ONESHOT : La Nuit
the_free_cat
posté Jan 30 2006, 09:40 PM
Message #1


~ Etre Divin Supérieur ~ Adorateur du Prince Yuki


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Listing des créations
Fanfictions et Oneshots [crédits]



Fanfictions

Kyuu Jinsei no Shuuki
* Mille et un péchés


Oneshots
  • Oneshots sur Fruits Basket [crédit]
    oneshot 1 : Oji Banzaï ! >> En cette journée spéciale, l'aura du Prince brille encore plus fort. Et elle n'y est pas insensible...
    oneshot 2 : Karyuu Noroi no Toto >> L'histoire du saumon Toto de la rivière Noroi à la recherche d'une amitié...
    oneshot 3 : Merci >> Elle est arrivée à temps, avant que le pire, l'irréparable se produise...
    oneshot 4 : Jalousie >> Où la jalousie nous mène, ne créant que le malheur... La culpabilité et la honte d'un père fou et irresponsable...
    oneshot 5 : La Fin ou Un Jeu d'enfant >> Un resultat terrible, un plan machiavélique pour parvenir à ses fins, qui ne lui a semblé qu'un jeu d'enfant...
    oneshot 6 - partie 1 : Yuki 4 ever (1) - La rencontre >> Le jour du départ de Motoko...
    oneshot 6 - partie 2 : Yuki 4 ever (2) - Beauté intérieure >> Une ambition, un but, des ennemies...
    oneshot 6 - partie 3 : Yuki 4 ever (3) - Sayonara watashi no oji-sama >> Comment racheter ses mauvaises actions...
    oneshot 7 : Point de vue >> Un oneshot avec Akito, Tohru, et Shiguré...beaucoup de choses dépendent simplement du point de vue...
    oneshot 8 : Espoir >> La séparation et l'attente...
    oneshot 9 : Cette nuit * >> Cette nuit...si belle et si importante...
    oneshot 10 : Merci (2) >> Même dans les ténèbres les plus sombres, il y a toujours une lumière...
    oneshot 11 : Another way >> Il y avait un autre moyen de réussir, un autre moyen pour que l'amour triomphe...
    oneshot 12 : In Love >> Pourquoi tu ne lui dis pas ? Tout simplement...
    oneshot 13 : Higure no Kaze >> Dans le vent du crépuscule, le temps d'un remord, avant la nuit...
    oneshot 14 : Lutte Intérieure >> Le dernier combat de Kyo...

  • Oneshot sur Harry Potter
    oneshot 1 : Ryry contre Voldy >> Le chapitre final du tome 7 d'Harry Potter; le moment terrible du face-à-face de notre sorcier préféré avec Voldemort ! Quelle sera l'issue ?...

  • Oneshots divers (Textes originaux)
    oneshot 1 : La Reddition >> Un combat perdu, l'heure de la reddition a sonné...
    oneshot 2 : Les Cigales et la Fourmi [Réécriture de la Cigale et la Fourmi, de Jean de la Fontaine] >> Quand la générosité est un vilain défaut...
    oneshot 3 : Le Déchirement ou le Monstre rouge >> L'histoire héroïque, tragique, d'un combat inégal...
    oneshot 4 : Miroir >> Meurtres et vengeance. Elle attend, tapie dans l'ombre...
    oneshot 5 : La Nuit >> La nuit, mille dangers nous assaillent, et une visite de courtoisie peut vite se transformer en virée en Enfer...

  • Oneshots in english
    oneshot 1 : So easy >> A terrible outcome and a machiavellian plan to succeed in it. So machiavelic, but so easy...
    oneshot 2 : Jealousy >> Where jealousy leads us, creating nothing but unhappiness; the guilt and the madness of a jealous father...
* = [explicit content] réservé aux + de 18 ans

Update : 30/01/2007
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the_free_cat
posté Jan 30 2006, 11:11 PM
Message #2


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Fanfiction FB : Kyuu Jinsei no Shuuki
Kyuu Jinsei no Shuuki




Disclaimer : Bon, comme tout le monde le sait déjà, les personnages de Fruits Basket ne m?appartiennent pas (malheureusement !). Ils ont en effet copyright Natsuki Takaya. Ja ferais donc de mon mieux pour essayer de les lui rendre dans leur intégralité et en un seul morceau (ça c?est pas garanti parce qu?avec Akito...).

Message de l'auteur ( Vous verrez aussi que le début est un peu bizarre, mais c'est fait exprès et je pense que vous comprendrez vite...
Je vais mettre les pensées en Italique, les paroles après le nom de la personne suivi de deux points et mes commentaires entre parenthèses. Les flash-back seront entre #.


Prologue : L'Attente

L'Hiver a commencé. Le mois de décembre est déjà entamé. Il fait froid. La neige est encore bien blanche, personne n'a marché dessus avant moi, et partout où mes pas se posent, je la sens crisser sous mes pieds. Je veux absolument l'écouter. Je sais que je ne devrais pas être ici. En plus, c'est bête de marcher comme ça dans la neige, je risque de me faire repérer. Mais je veux absolument l'écouter. C'est bientôt l'heure, il ne va pas tarder à commencer. Quelqu'un vient ! Je me cache dans un buisson sous la fenêtre. Je n'ai aucun droit d'être là et il ne sait pas que je suis ici. Je suis rentrée par le passage et personne ne m'a repérée. Je veux absolument l'écouter. Je pense qu'il y a quelquechose de spécial entre nous. Quelquechose de bizarre. Nous sommes reliés d'une manière ou d'une autre par un lien. Un lien indestructible que quelqu'un a tenté de dissimuler. Je vais tout faire pour comprendre un jour. Mais en attendant, je viens l'écouter, parce que l'écouter me réchauffe le coeur. Je veux abolument l'écouter.


PARTIE 1
Chapitre 1 : Honshin


...Je ne le supporterais pas ! Ils ne doivent pas perdre ! Je crois que j'en mourrais de chagrin si cela devait arriver ! Non ! Je ne les laisserai pas perdre ! Je me battrai jusqu'au bout ! Même si je dois en perdre la vie ! Je me battrai jusqu bout pour cet baka !! Oui...juste pour lui...et peut-être...oui...un peu pour les autres aussi...


- Je sens que quelque chose arrive. Quelque chose qui va toucher notre entourage, petit frère...et peut-être changer notre quotidien, notre vie...à jamais.
- Je le sens aussi. Cependant, je ne saurais dire si cette chose immense causera le Mal, la souffrance, la douleur...ou au contraire...fera le bien, et apportera, le calme, la paix, et la sérénité dans nos vies...
- Moi non plus je ne saurais le dire,...mais trois choses sont sûres, nous avons un rôle à jouer...
- ...nous avons une part de responsabilité indirectement,...
- ...et tout est très mal parti, et est parti pour se terminer mal...


...Je me le suis promis, alors c'est sûr, j'irai jusqu'au bout !! Même si le prix à payer pour mes actes est élevé, je le ferai et avec tout mon c?ur ! Même si pour réussir, je dois mentir, ou commettre des actes que les bonnes m?urs réprouveraient. Je n'abandonnerai pas ! Je ne peux pas laisser cela arriver !! Je crois que je me sentirais sombrer, et que la culpabilité me noierait...


...J'ai l'impression de sombrer dans un univers de noirceur...que mon c?ur va éclater...se diviser en deux. Et je ne sais pas quoi choisir...à moins que...que j'abandonne tout...que je ne choisisse pas. Même si c'est lâche, je disparaîtrai, et on m'oubliera...Finalement...je crois que...l'avenir n'existe pas...


...Je sens mon c?ur se briser rien qu'en y pensant...les larmes me viennent aux yeux. Mais je ne veux pas qu'elle sache... Ce qui compte, ce qui prime sur tout, c'est qu'elle soit protégée, qu'elle soit saine et sauve. De penser que je suis impuissant me tue. Mais je ne crois pas de toutes façons, d'avoir le droit...d'aimer...


...Je la sens si proche de moi ! Si proche que je pourrais presque la toucher ! Et dire que je ne peux pas l'approcher. Je sens qu'elle est là, tout près ! Ou alors...est-ce que mon c?ur qui me joue des tours ? Non. Je ne crois pas. Quand j'y repense, je suis sur maintenant que j'aurai du refuser ! Il n'aurait pas dû...


...Ce jour était vraiment...spécial. C'était la première fois depuis longtemps que je ne voyais pas le soleil se coucher sur le toit de ma maison, car d'habitude, je le regarde toujours. En effet, cette fois-ci, je l'ai vu tomber loin de moi, derrière un gratte-ciel, au loin. Mais à sa place, un autre Soleil, plus grand, plus proche, plus fort, est apparu dans ma vie. Pour toujours ? Oui...pour toujours...


...La tâche promet de ne pas être aisée. Et puis avec tout le travail que j'ai à faire... Ah la la ! Rien que d'y penser je suis fatigué ! Je sens que ça va encore être le cirque parce que je suis en retard ! Mais bon...il faut se dresser un ordre de priorités dans la vie, et le travail n'est pas pour l'instant ma priorité numéro un. Il y a quelque chose de bien plus important qui passe avant. Je crois qu'il a raison. Tôt ou tard, je crois que de toute façon je me prendrai un coup ! J'en suis presque certain ! Et puis je ne l'aurai pas volé ! A force de manipuler les gens... Mais bon...le jeu en vaut la chandelle, non ?


...Je me sens un peu perdu au milieu de tout ce remue-ménage. Je ne sais plus quoi faire. Quand j'aurai dû résister, je ne l'ai pas fait. Maintenant, je ne peux qu'espérer qu'ils s'en sortent, et attendre patiemment...calmement... dans un Hiver qui ne part jamais...dans un froid qui me semble éternel...


Je n'ai aucun doute que tout finira par s'arranger ! Ha ! Ha ! Ha ! Je crois bien que je n'aurai même pas à utiliser mon charisme personnel ! Mais je m'inquiète surtout pour lui quand même... Il est si fragile, si seul et pourtant si gentil !...


...Tout bouge trop vite pour moi. Je m'inquiète aussi pour les autres... Nous sommes si faibles... Je me sens si faible...si impuissant. J'aimerais pouvoir faire quelque chose. J'ai l'impression d'être au centre d'un cyclone, avec un masque sur les yeux, qu'autour de moi tout s'envole et se détruit pendant que moi je reste indemne, aveugle et sourd à ce qui m'entoure réellement...


...Je redoute tant ce moment. Je crois que je n'y survivrai pas ! Mon c?ur va se briser ! Ce jour qui approche...cet instant...la séparation. Ca me fait tellement peur ! Non ! Je ne veux pas ! Je ne le supporterais pas ! Et pourtant, je ne sais pas quoi faire pour l'empêcher ou pour l'arrêter...


...Ces idiots ! Ils croient donc qu'ils peuvent me désobéir !? Et cette détestable, hideuse, niaise...elle finira bien par comprendre ou réside la force. Je ne laisserai pas cette sale
(BIIIIIIIIIP !!!)
[- moi : Coupez !!! Désolé de casser l'ambiance - à peine un peu monotone soit dit en passant - mais il faut modérer tes pensées ! Si elles sont trop grossières on peut pas les intégrer. Bon j'ai dévoilé ton identité, mais je pense que tout le monde avait déjà deviné que c'était toi de toute façon !
VRRRR ! *bruit de la nouvelle tronçonneuse d'Akito qui démarre*
- Akito : Qu'est-ce que tu veux dire par-là ?
- moi : Oh ! Rien rien !!
/me s'enfuit en courant, vite et loin... Reprenons... ...cette sale petite peste les approcher beaucoup plus longtemps. Et puis cet horrible monstre qui se promène en liberté et qui aime la fille hideuse... Ridicule ! Un monstre qui en aime un autre. Il ne manquait plus que ça ! Enfin, ils font bien de s'aimer entre eux, car je ne la laisserai jamais prendre mon Yuki !...


...Je pense que vais aller à l'agence après mon travail. Ils n'ont pas encore indiqué les candidates reçues. Mais je pense que j'ai toutes mes chances... Après tout, pourquoi pas moi !? Il y en bien d'autres qui réussissent ! C'était une drôlement bonne idée que t'as eu là, Tohru !?




Chapitre 2 : Flash-back


Tohru : Bonjour Kyo !
Kyo venait d'entrer dans la cuisine alors que Tohru préparait le petit-déjeuner.
Kyo : S'lut ! Y'a quoi pour le p'tit déj' !?
Il dit ça tout en buvant du lait à même la bouteille. (Yuki est d'ailleurs horrifié depuis qu'il s'en est aperçu ! Avant il ne se levait pas assez tôt le matin pour s'en apercevoir !! ^^ Maintenant, Kyo marque son nom sur une bouteille de lait pour que personne ne confonde la sienne et celle que tout le monde utilise !) Tohru sourit.
Tohru : J'ai fait un petit déjeuner léger, il y a du natto...
Kyo : ...
Tohru : de la soupe miso...
Kyo : ...hmm...
Tohru : ...des onigiri au saumon...
Kyo : Ah !
Tohru : Oui ?
Kyo : Est-ce que...je peux en avoir ?
Tohru : Bien sûr !
Elle lui tend un plateau couvert d'onigiri. Yuki entre alors dans la cuisine.
Yuki : Bonjour !
Tohru : Bonjour Yuki-kun ! Tu es bien matinal aujourd'hui !
Yuki : Oui ! Je dois aller au lycée ce matin. J'ai une réunion qui va durer toute la journée.
Tohru : Avec tous les membres du Conseil des Elèves ?
Yuki : Oui. On doit rédiger un compte-rendu pour la direction, car à la fin de l'année, je passe la main... Nous allons peut-être aussi organiser une fête de Noël ! Kakeru a tellement insisté ! Et Kimi aussi !...
Shiguré entra à son tour dans la cuisine.
Shiguré : Oh !!! Que vois-je !? Le déjeuner n'est pas encore prêt !!?
Tohru : Pardoooooon !!! Je m'y remets tout de suite !!
Shiguré est mis hors d'état de nuire par un Yuki exaspéré et un Kyo en colère.
Yuki : Prends ton temps, Tohru. La tour de Tokyo ne va pas s'écrouler ! ( Yuki et Kyo mettent la table ( Yuki : Je ne veux pas y aller ! Je ne veux pas y aller ! Je ne veux pas y aller ! Je ne veux pas revivre ce que j'ai vécu là-bas ! Je pourrai peut-être rester avec Shiguré... Je ne veux plus être le jouet d'Akito, passer des heures dans la pénombre, et... Je ne veux plus de sa soi-disant confiance, de son amour...et de ses paroles...doucereuses...
# Akito : Tu es le rat ! Mon signe préféré ! Tu entends ? Tu es le signe préféré de Dieu ! Tu as beaucoup de chance ! Tous les maudits t'envient... Je t'accorde toute ma confiance en plus. Si tu continues à être sage, je serai encore plus gentil avec toi ! Mais tu dois m'obéir et faire tout ce que je t'ordonne ! Et puis comme tu resteras avec moi, tu seras forcément toujours heureux ! Et peut-être même que...#
Tohru : ...ki ! Yuki-kun !?
Yuki : Ah ! Euh...oui ?
Tohru : Tout va bien ? Tu as l'air pâle !
Yuki : Ah oui ? Non non, ne t'inquiète pas, tout va bien !
Tohru : Ca va être l'heure de partir si tu ne veux pas arriver en retard !
Yuki : Ah oui ! Merci Tohru !
Il met son manteau et prend son sac
Yuki : Ittekimasu !
Tohru : Itterashai !
Yuki : J'essaierai de ne pas rentrer trop tard ! Ja !
Sur le chemin de l'école, Yuki se remet à penser à plein de choses...
Yuki : Je ne peux pas m'empêcher de remarquer que ce baka neko a changé. Son comportement a changé ! Je me demande s'il s'inquiète aussi... Sans doute oui...Je me demande ce qui va se passer. Comment ça va se passer. Son enfermement. Il ne va tout de même pas se rendre à Akito sans tenter de résister ?... Quoi que...je dis ça mais à sa place, je sais parfaitement que je serais incapable de résister ! C'est comme ça ! Nous ne pouvons pas résister à Akito. C'est plus fort que nous. C'est plus fort que moi. Je me déteste pour ça ! Je me dégoûte ! Si j'avais eu plus de courage, je n'aurais pas laisser Akito frapper Tohru à ce moment-là. Je crois que je me rappellerai toujours de cette scène. Quand il a frappé Momiji, les larmes me sont montées aux yeux. J'aurai préféré être à sa place et recevoir le coup, plutôt que de rester là à ne rien faire ! Et quand il a griffé Tohru ! J'ai senti mon c?ur se serrer. Et que Kyo se traite lui-même de lâche...je dois avouer que j'ai été étonné... Je n'ai pas entendu ce qu'Akito a dit à Tohru, mais elle avait l'air horrifiée ! Elle n'en a jamais reparlé ! Et pourtant, je suis sûr que ça l'a profondément choquée ! Je ne supporte pas l'idée que Tohru souffre pour nous ! Elle a déjà assez souffert comme ça. Elle n'a pas besoin de partager le poids de l'existence de treize autres personnes !
# Akito : ...Oui ! Tu as bien entendu ! Toute ma confiance !! Je pourrais te révéler des secrets que moi seul je sais !! Ca c'est parce que tu es mon préféré ! Et je t'aime énormément ! Plus encore que tous les autres maudits ! Mais il ne faut que tu les approche ! Ils seraient jaloux de toi s'ils savaient !! Tu dois me faire confiance parce que...#
Yuki venait d'arriver devant les grilles du lycée désert. Il entra et se rendit dans la salle du Conseil des Elèves. Machi était déjà là...



Chapitre 3 : Tout le monde dit : "Moguéééééé !


Le silence était total. Yuki le rompit :
Yuki : Oh Machi !? Tu es déjà là !?
Machi : Oui. Je ne voulais pas arriver en retard, mais finalement je suis arrivée la première.
Yuki : Je sens qu'une longue journée nous attend...
Une tornade entra dans la salle du Conseil des Elèves, manquant de dévaster tout :
Kakeru : Bonjour ! Bonjouuuur !!! Aaaaaah ! *baille* Qu'est-ce que c'est dur de se lever de si bonne heure un week-end !!!!
Yuki : Kakeru ! Comment fais-tu pour hurler de si bonne heure le matin !? Quelle horreur ! Ca me rappelle ce jour où Ayamé était venu me voir dès le matin ! C'était un cauchemar en plein jour ! Tu n'es jamais fatigué ?
Kakeru (ressemblant affreusement à Ayamé) : Ha ! Ha ! Ha ! Bien sûr que si ! Même qu'actuellement je suis EX-TRE-ME-MENT fatigué ! Ha ! Ha ! Ha !
Yuki : On dirait pas !
Ensuite, la soif se faisant ressentir, la cruche, bien que vide, décida elle aussi d'arriver :
Kimi : Bonjour Yun-yun !!
Yuki : Bonjour Kimi !
Kakeru : Et moi ? Tu ne me dis pas bonjour !?
Kimi : Kimi te l'a déjà dit ! Ca ne sert à rien qu'elle te salue puisque de toute façon on est dans la même classe et qu'elle te voit tous les jours ! (Sympa la fille ! XD)
Nao : Bonjou...vous êtes tous déjà là !!? Je suis en retard !!? Pourquoi personne ne m'a prévenu que l'heure de rendez-vous avait changé !!?
Yuki : Calme-toi Nao ! C'est simplement que tout le monde est arrivé en avance... Bon, asseyez-vous nous allons commencer...

Les grands thèmes de la réunion furent Yuki (même s'il ne le voulait pas particulièrement), le compte-rendu à rédiger, Yuki (bien qu'il n'apprécie pas trop), ce qu'ils allaient mettre dedans (dans le compte-rendu, pas dans Yuki ! Non mais vraiment !), Yuki (eh oui ! Encore !), la fête que Kakeru voulait organiser, Yuki, la manière dont on allait gérer le budget, Yuki , et les dépenses à prévoir. Puis l'heure du déjeuner arriva.

____________________

Kyo : Tohru, qu'est-ce que tu vas faire aujourd'hui ?
Tohru : Eh bien...j'ai terminé mes devoirs, mais je dois encore terminer de m'occuper de la lessive (c'est vraiment de l'esclavage !)...
Shiguré : Tu t'occuperas de ça demain ! Pourquoi n'irais-tu pas faire un tour en amoureux avec Kyo !!?
Tohru : Hééééééééééééééé !!!? Mais qu'est-ce que vous racontez, Shiguré !?
Kyo : Ferme-la espèce de pervers !!!!
Shiguré : N'essaye pas d'en profiter, hein ? Espèce de petit...
Pour la deuxième fois de la journée, Shiguré est mis hors d'état de nuire, par un Kyo pire qu'en colère (Sur le point de s'étouffer de colère je dirais !! ^^)
Kyo : Heu...bref, si je te demandais ça c'est parce que...
Momiji : ...Moguéta 2 le film vient de sortir au cinémaaaaaa !!!!!
Kagura : Et on va tous y aller ensemble !!!
Tohru : Oh ! C'est une bonne idée !!! (Je crois pas qu'elle ait saisi que c'était pas ça que Kyo voulait dire à la base !!)
Ayamé : Ha ! Ha ! Ha ! C'est vraiment une bonne idée d'aller faire un tour tous ensemble, entre jeunes !!
Kyo : Kyaaa ! Mais c'est pas possible le cauchemar est presque total !! Il manque plus que...
Hatsuharu : S'lut !
Kyo : ...
Hatori : Désolé, mais ils voulaient tous absolument venir...
Shiguré : (Tout de suite revenu de ses émotions !!) Aya ! My love ! Tu es revenu ! Mon c?ur saignait loin du tien !!
Ayamé : Guré-san ! Mon amour ! Je me languissais de toi pendant ces longues nuits sombres et froides !!
Shiguré & Ayamé : Yesss !!!
Hatori : Oh non... (Le pauvre...) Pas encore... Pas devant les autres !
Shiguré : Tori-san ! Tu es venu aussi !! Ah mais oui !! Suis-je bête !?
Kyo : Oui !
Shiguré : Il n'y avait que toi pour conduire !
Ayamé : Et moi alors !?
Shiguré : Mais enfin, Aya ! Tu aurais abîmé tes divines mains sur le volant rugueux ! Et quand tu as mis des gants, tu étais tellement occupé à vérifier que le pli tombait juste, que tu es allé dans un arbre ! En plus c'était avec la voiture d'Hatori ! Il était pas content, tu te rappelles !?
Ayamé : Ha ! Ha ! Ha ! C'est vrai, j'avais complètement oublié ! C'est comme la fois...
Kyo : Ah non alors !! Tu vas pas recommencer avec tes histoires débiles !
Ayamé : Oh ! Mais Koko est là lui aussi !!
Kyo : M'appelle pas comme ça !!
Ayamé : Je l'avais pas vu ! J'aurais dû pourtant !! Normalement on peut pas manquer du orange flashy comme ça !! Ha ! Ha ! Ha ! Tu savais d'ailleurs, que c'était la mode du orange flashy ces temps-ci, Koko ?
Kyo : M'appelle pas comme ça j't'ai dit !!
Ayamé : J'ai fait l'ourlet de mon nouveau manteau de la même couleur que tes cheveux, Koko !! Ha ! Ha ! Ha !
Kyo : P'tain ! J't'ai de pas m'appeler comme ça !!! T'es sourd ou quoi !?
Momiji : Il va falloir partir ! Sinon on va arriver en retard à la séance ! Tout le monde est prêt !? Tu viens Kyo ?
Kyo : Qui t'a dit que je voulais...
Tohru : Je suis prête !
Kyo : Mouais...bon...
Hatsuharu : Allez, on y va.
Le petit groupe partit, laissant seuls Shiguré, Ayamé et Hatori.
Shiguré : Comment ça va au manoir, Tori-san ?
Hatori : Je sais ne pas vraiment...c'est bizarre...Akito ne veut plus voir personne...et il a commandé une tronçonneuse orange flashy -il avait consulté Ayamé sur les couleurs de saison d'abord- pour Noël... (Coupeeeeeeeez !!!!! Hatori ! Qu'est-ce que tu racontes !!!? Moi qui croyais que t'étais le plus sensé du Gogol trio !!
- Hatori : Ben...je fais que lire le script que tu m'as donné...
- Shiguré : Hou ! Hou ! Hou ! C'est moi qui l'ai un peu modifié...
- moi : Shiguréééééééééééé !!! DEJA QU'ON AVANCE PAS VITE, ALORS SI EN PLUS TU NOUS RETARDE !!!!!!... Hum...pardon...reprenons...)
Hatori : Je ne sais pas vraiment...c'est bizarre...Akito ne veut plus voir personne...
Ayamé : Ha ! Ha ! Ha ! Comme c'est triste ! Il devrait prendre l'air (climatisé !) dans un magasin de vêtements !! Ca lui ferait le plus grand bien !!
Shiguré : Aya ! My love ! Tu as toujours de merveilleuses idées !
Ayamé : Shiguré ! Mon amour ! C'est toi qui me les inspire !
Shiguré & Ayamé : Yesss !!!
Hatori : ...
(Le pauvre Hatori, vraiment ! Je me demande comment il fait pour les supporter !
-Hatori : Je me le demande moi aussi parfois...
- moi : Ho ! Hatori-san ! Vous étiez là ! Ha ! Ha ! Ha ! ^^"
- Hatori : ...)

____________________

GRAAAOUUUUU !!!
Kakeru : J'ai faaiiiiiiim !!!
Kimi : Kimi aussi a faim !
Yuki: Bien, nous allons faire une pause.
Nao : Mais on ne peut pas faire ça, Président ! On n'a pas assez avancé dans le travail !! On n'a fait que parler de vous ou presque !
Kakeru & Kimi : Quoi !!?
Kakeru : Non ! Allez ! On fait une pause !
Il plante son stylo dans l'oreille de Nao.
Nao : Nan, mais ça va pas !!!? T'es malade !!!
Kakeru se lève, suivi de Kimi et s'apprête à quitter la salle. Nao se lève, soupire, et fait de même. Ils partent tous les trois manger. Yuki et Machi restent un peu pour ranger.
Yuki : Tu vas aussi sortir acheter quelque chose à manger ?
Machi : Heu...non...je me suis fait un bentô.
Yuki : Ah...ah bon ? Alors...heu...on pourrait...
Machi : ...manger ensemble ?



Chapitre 4 : Tenshi no kimochi


Momiji : Ca y est on est arrivééééés !!!
Kyo : baka ! T'es pas obligé de brailler comme ça ! En plus t'as vu la queue qu'il y a !? On va jamais rentrer !
Momiji : Beeeuuuuuaaaaaah !!!! Kyo il est méchant avec moi !!
Kagura : Nous avons des invitations donc il n'y a pas besoin de faire la queue.
Hatsuharu : On y va.
Ils rentrèrent à l'intérieur du hall du cinéma et s'avancèrent vers le contrôle des billets. Puis ils rentrèrent dans la salle de cinéma et s'installèrent à la balustrade.

Un peu plus tard...

Ary : Moguétaaaaaa ! Noooon !!!
Moguéta : Mooooooguéééééétaaaaaaa !!!
Le méchant : Mwahahahaha !!! Ta salle petite créature va rester en ma possession pour toujours !! Mwahahahaha !!!
Tohru & Kagura : Non !!
Momiji : Moguéta !
Hatsuharu : ...
Kyo : Pfff !
Ary : Moguéta ! Je t'en prie ! Reviens vers moi ! Ne laisse pas la voix du Mal s'emparer de toi !! (Heu...y a pas un air de déjà-vu, là ?)
Moguéta : Moguééé !
Ary : Tant pis pour toi Lassokélossopossopos van Kwankimikamillion de Zâârbralaparlaba, en un mot : Lass ! Moguéta ! Evolue en Moguéschtroumpf ! Passe en mode Moguéta-Paramécie d'attaque !! Attaque n°2738 : Le champignon sauteur !!! GO !!!!
Moguéta : Moguéchampiiiii !!!!
VRAOUUUUMCRAAAAAACBADAAAAMMMPIIIIIF !!!!!!!!!!! CHIIIIIIIIIIOUUUUUUUUU !!!
Ary : Bravo Moguéta !!! Tu l'as vaincu !! T'es le meilleur !!!
Tohru & Kagura : Ouf !!
Momiji : Sauvé !!
Hatsuharu : ...
Kyo : N'importe quoi !

____________________

Kakeru : Eh ! Nao ! Tu viens manger avec nous ?
Nao : Je dois rentrer ! Je serais de retour tout à l'heure !
Kimi : A tout à l'heure
Nao : Ouais. (Qu'est-ce qu'il est poli celui-là, dites-donc !)

____________________

Yuki ferma la porte. Un tour. Deux tours (Méga HS : C'est celui que je préfère de la trilogie du Seigneur des Anneaux !! ^^). Il s'avança dans le couloir, descendit les escaliers. Elle l'attendait. Elle sourit à son approche, il sentit les battements de son c?ur s'accélérer, et ses propres lèvres s'étirer en un mince sourire.

Machi : On y va ?
Ils sortirent ; le temps était encore doux pour la mi-décembre...une quinzaine de degrés. Ils s'assirent sur la pelouse.
Yuki et Machi : Itadakimasu !

____________________

...Ce jour était vraiment...spécial. C'était la première fois depuis longtemps que je ne voyais pas le soleil se coucher sur le toit de ma maison, car d'habitude, je le regarde toujours. En effet, cette fois-ci, je l'ai vu tomber loin de moi, derrière un gratte-ciel, au loin. Mais à sa place, un autre Soleil, plus grand, plus proche, plus fort, est apparu dans ma vie. Pour toujours ? Oui...pour toujours... Quand j'y repense...je voulais tellement la revoir ! Mon soleil...
# Akito : Que veux-tu ?
... : J'aimerais bien sortir comme la dernière fois, il y a un an.
Akito : Encore ? (Une fois par an !!? T'abuses !) Bon...vas-y. Mais reviens ce soir !
... : Merci beaucoup Akito !#

Mais un jour par an, ce n'est pas assez ! Et de toute manière je ne vois pas pourquoi elle m'attendrait... J'étais quand même retourné à la supérette et au restaurant où je savais qu'elle travaillait. Elle n'était pas à la supérette. Elle m'avait dit que c'était un "job d'été". Je n'avais pas compris exactement en quoi ça consistait, mais le fait était là : elle ne travaillait plus à la supérette. A tout hasard je me suis assis à la terrasse du restaurant où elle travaillait l'été dernier. Là une voix monocorde, presque effrayante m'a dit : "Si vous voulez la revoir, il faut aller au Tenshi no Café." Je me suis retourné, une jeune fille habillée tout en noir malgré la chaleur me regardait. J'ai eu l'impression que son regard me perçait jusqu'au c?ur. J'ai continué ma route en frissonnant presque. Sur le même boulevard, le même trottoir, j'ai vu le Tenshi no Café (ce café n'existe pas du tout ! Ne le cherchez pas sur une carte !). Je me suis assis, et ai attendu ce qui me parut une éternité. Puis une voix claire m'a dit :
- Qu'est-ce que vous prendrez, Monsieur-je-ne-fais-jamais-rien-d'inutile ?
Je me suis retourné. Elle était là, elle m'a souri de la même manière que l'an passé. Elle n'avait pas changé. Alisa.


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La conversation n'était pas passionnante, nous n'avions pas grand chose à dire. Elle restait presque muette. C'était plus pour être avec elle. Je ne sais pas comment nous en sommes arrivés là ; nos regards plongés l'un dans l'autre, le déjeuner que nous n'avions même pas commencé, délaissé, nos visages se rapprochant... Son souffle, ses lèvres...je suis allé jusqu'au bout. Le muscle le plus fort de mon corps est entré en contact avec le sien, et est reparti...
(Désolé de casser l'ambiance, mais vive la biologie !)
- moi : Les membres du fan-club vont te détester...
- elle : Tant pis...ça le vaut bien !

____________________

Nous sortîmes du cinéma. C'était bientôt l'heure de déjeuner. Kagura avait proposé d'aller faire un tour dans la galerie commerciale. Comme tout le monde n'avait pas les mêmes goûts, nous nous sommes séparés. Je suis resté avec Tohru. Je me suis dit que je devais en profiter...pendant le temps qu'il me restait.
Tohru : Tu viens Kyo, on va faire les boutiques ! Ca peut être amusant !
Kyo : Ouais.
Nous avons déambulé de boutiques en boutiques pendant trois quarts d'heure. Je m'ennuyais. Mais peu importait, puisque j'étais avec elle. Je voulais absolument profiter de sa présence jusqu'au dernier instant... Je sens mon c?ur se briser rien qu'en y pensant...les larmes me viennent aux yeux. Mais je ne veux pas qu'elle sache... Ce qui compte, ce qui prime sur tout, c'est qu'elle soit protégée, qu'elle soit saine et sauve. De penser que je suis impuissant me tue. Mais je ne crois pas de toutes façons, d'avoir le droit...d'aimer...
Nous sommes finalement arrivés devant une bijouterie très grande. J'ai vu Tohru courir partout avec des yeux d'enfants. Elle était vraiment...(Nan ! Pas niaise ! Méchant Hiro !) attendrissante. C'est à ce moment-là que je l'ai remarqué. Le pendentif en argent avec un ange dessus. Magnifique. Brillant. Et cher. Je comptais : 1, 2, 3 mois... Et je l'achetais. A quoi me servirait l'argent une fois là-bas ?


____________________

# Alisa : Tu as de nouveau une journée à gaspiller ?
Kuréno sourit
Kuréno : Oui ! Encore une. On pourrait aller...euh...au cinéma.
Alisa : Oui, mais il faut que je m'arrange avec le patron.
Kuréno la regarda s'éloigner. Ca faisait un an qu'il ne l'avait pas vue. Et il remarqua qu'elle avait grandi. D'environ deux centimètres. Elle revint après un court instant :
Alisa : C'est arrangé avec lui et les autres serveurs ! Il n'y a pas beaucoup de clients aujourd'hui alors il est d'accord ! Tu es toujours d'accord pour aller au cinéma ?
Kuréno : Oui ! J'aimerais bien voir à quoi ça ressemble !
Alisa : Quoi !? T'en a jamais vu !?
Kuréno : Heu...non. Mais je sais comment ça fonctionne, comment c'est construit, etc. En fait j'ai un ordinateur avec une encyclopédie. J'ai aussi déjà vu des films. D'ailleurs, qu'est-ce que tu voudrais aller voir ? Qu'est-ce qu'il y a en ce moment (genre t'es à la page !) ?
Alisa : Heu...Le Village...mais c'est vraiment de nul ! Nan, moi je préfèrerais voir un film de baston ! On pourrait aller voir Matrix ! (Pauvre Kuréno ! Il va être traumatisé avec elle !) Ils le repassent au Tokyo Film Center ! (C'est complètement inventé ce nom ! Si vous allez à Tokyo, surtout ne le cherchez pas sur une carte, vous risqueriez de mettre du temps avant de le trouver !)
Kuréno : Si tu veux. Je n'ai pas vu beaucoup de films dans ma vie (juste Cube, Hypercube, Apparences, Shining, Massacre à la tronçonneuse, Resident Evil, et quelques autres du même genre que m'a montré Akito... ) alors je ne sais pas...
Alisa : OK ! Alors on y va !#
Nous avons marché quelques mètres avant d'arriver à côté d'un panneau, que j'appris plus tard être un "arrêt de bus". Je me suis ensuite rappelé que j'en avais déjà vu auparavant. Nous avons pris le bus, et au bout de quinze minutes où j'ai pu admirer le paysage de Tokyo, nous sommes rentrés dans une longue et large galerie de boutiques, et au fond, se dressait en lettres blanches sur fond étoilé : "Tokyo Film Center". Après une courte file d'attente, nous avons pu entrer dans le cinéma. Je ne me doutais pas que j'allais ressortir traumatisé par ce que j'avais vu. Mais j'étais heureux d'être avec elle et c'était tout ce qui comptait.



Chapitre 5 : Hiyu


Nous sommes ressortis de la boutique et nous nous sommes dirigés vers le point de rendez-vous. Les autres étaient déjà là.

Momiji : On va manger !!? On a trouvé un restaurant qui a l'air sympa !
Hatsuharu : On y va. (Il n?a pas changé de réplique depuis le début Et là ça doit faire la deuxième ou la troisième fois qu'il dit ça !! C'est parce qu?il n?aime pas apprendre son texte !)
Nous nous mîmes en route vers le fameux restaurant. Il n'y avait pas beaucoup de monde, c'était déjà ça. Avec le lapin joyeux qui nous accompagnait, il valait mieux faire attention. Nous avons bien mangé. Puis nous sommes sortis du restaurant et je me suis demandé ce que nous allions faire ensuite.

Kagura : Allons faire un BO-LI-N'-GUE !! Qu'est-ce que tu en dis Tohru !?
Tohru : Heu...oui...ça pourrait être bien...j'aimerais beaucoup...
Kagura : Alors, c'est décidé ! On y va !! (Coupeeeeeeeez !!! Nan mais qu'est-ce que c'est que ça !!? Kagura c'est pas gentil ! Tu as piqué la réplique d'Hatsuharu !
- Kagura : Mais non ! On a échangé !
- Hatsuharu : ...
- moi : C'est toujours sympa de me prévenir ! C'est quand même moi qui écrit là ! T_T)
Kagura : Alors, c'est décidé ! On y va !!
Hatsuharu : Kyo, c'est toi qui invite !
Kyo : Quoi !!!?
Tohru : Mais...euh...
Momiji : Allez, viens Tohru !
Je n'ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit, que nous étions déjà en route vers le bo-li-n'-gue. Kagura et Momiji m'avaient pris chacun par un bras, et m'avaient entraîné, pendant que Kyo et Hatsuharu se disputaient derrière nous. Je me suis beaucoup amusée. J'ai quand même conscience d'être une véritable catastrophe au bo-li-n'-gue. Je me suis laissé tomber la boule sur le même pied deux fois, ("La boulette se fait écraser par un boulet" ou encore "Boulet-girl" !) je l'ai envoyé une fois sur la piste d'à côté, (Comment elle a réussi ? O_O) et j'ai fait un score pitoyable. Mais cela importe peu. Mère, j'espère que vous me regardez, que vous pouvez voir comme je suis heureuse ! Juste le fait qu'ils soient tous là, autour de moi, rien que leur présence me réchauffe le c?ur. Comme la présence d'Uo-chan et d'Hana-chan ! Et pour continuer à les voir rire, sourire, je donnerai tout ce que j'ai ! Je ne laisserai ni la malédiction, ni Akito leur prendre leur bonheur ! Je ne lasserai pas le destin agir contre ceux qui me sont chers ! Je me le suis promis, alors c'est sûr, j'irai jusqu'au bout !! Même si le prix à payer pour mes actes est élevé, je le ferai et avec tout mon c?ur ! Même si pour réussir, je dois mentir, ou commettre des actes que les bonnes m?urs réprouveraient. Je n'abandonnerai pas ! Je ne peux pas laisser cela arriver !! Je crois que je me sentirais sombrer, et que la culpabilité me noierait.

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J'ai souri.
J'avais envie de rire aux éclats ! Jamais encore je n'avais ressenti pareille sensation, un tel concentré de joie ! J'avais déjà été heureux, oui. Vraiment beaucoup. La présence de Tohru, chaque jour m'avait rendu heureux...comme une lumière qui m'éclaire et me guide même quand j'ai l'impression qu'il n'y a plus d'espoir, que je suis perdu. Mais là, je crois que la sensation était différente. J'étais complètement grisé. J'avais l'impression de perdre la tête. Nous avons fini par manger, puis nous nous sommes levés, et avons marché. Nous sommes allés voir des boutiques, puis nous sommes allés au parc. C'était calme...il n'y avait pas besoin de parler. Puis ça a été l'heure de retourner au Conseil. En marchant, j'y pensais. A l'avenir. Ma félicité de tout à l'heure était retombée en poussière. Plus j'y pensais, plus tout s'assombrissait. Plus j'y pense, plus tout s'assombrit. Sans espoir de voir les ténèbres se disperser...j'ai l'impression de sombrer dans un univers de noirceur...que mon c?ur va éclater...se diviser en deux. Et je ne sais pas quoi choisir...à moins que...que j'abandonne tout...que je ne choisisse pas. Même si c'est lâche, je disparaîtrai, et on m'oubliera...Finalement...je crois que...l'avenir n'existe pas... Je ne vois pas de route et me guider me semble impossible. Je nage en plein océan, le ciel est sans lune et nuageux, et le phare est loin... Trop loin...


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Kakeru : Moi je pense que ce stupide Ary va encore tout gagner ! C'est débile ! C'est toujours la même chose !
Kimi : Mais non ! C'est pas toujours la même chose ! Et puis Moguéta est très mignon ! Et courageux ! Kimi a vu la bande-annonce et le film a l'air super ! Si on n'avait pas eu réunion aujourd'hui, Kimi serait allée le voir !
Kakeru : Bof. Franchement ça a pas l'air génial. Oh ! C'est l'heure ! Il faut qu'on y aille ! Il faut pas être en retard, Yun-yun ne serait pas content !

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Je sentais mes jambes mal assurées sous moi. Ce film était traumatisant.
# Alisa : C'était vraiment génial ! Merci beaucoup de m'avoir emmenée voir ça !
Kuréno : Heu...de rien...je suis content que ça t'ait plu. Même si pour ma part...j'ai trouvé ça un peu...heu...traumatisant...
Alisa : Ha ! Ha ! Ha ! C'est normal ! Il faudrait que tu sortes un peu plus !#
Après j'ai eu l'impression qu l'impression que plus la journée avançait, plus le temps accélérait. Nous sommes allés déjeuner, nous nous sommes promenés, puis nous sommes allés voir des boutiques. Puis finalement l'heure de rentrer est arrivée pour moi...Je lui ai dit au revoir, mais pas comme la dernière fois. Je me suis penché vers elle, je me suis approché, doucement, et je l'ai embrassée, réellement...

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Yuki et Machi sont retournés au lycée et ont pris place dans la salle de réunion. Peut-être arrivez-vous à vous représenter le tableau d'une cruche géante à côté d'une mini-tornade et d'un mégaphone ? Eh bien, c'est l'impression qu'eurent Yuki et Machi, lorsque, déjà assis, ils virent entrer dans la salle du conseil Kimi suivie de Kakeru et Nao. Kimi et Kakeru qui blablataient sans s'arrêter furent soudain interrompus par le Nao de mauvaise humeur.
Nao : Taisez-vous ! Vous me coupez la digestion ! (Sympa ! Et "bonjour" alors ? C'est pas fait pour les chiens !)
Sans que quiconque ne prenne la peine de relever la remarque plaisante de Nao, les membres du Conseil des Elèves prirent place autour de la table de réunion. On décida qu'il fallait travailler sérieusement et ne pas se disperser. Les différents sujets qui furent abordés furent encore le compte-rendu, la fête de Noël, Yuki (une fois de plus...), ainsi que quelques autres petits problèmes mineurs, puis enfin un sujet majeur, la vie et l??uvre de Yuki, qui piqua une crise en disant que ça suffisait comme ça, qu'on avait assez parlé de lui. Finalement l'idée de la fête de Noël fut abandonnée au grand désespoir de Kakeru. Le compte-rendu fut rédigé en bonne et due forme, et les questions du budget réglées de manière efficace. (En fait Nao avait raison ! Ils ont surtout passé leur temps à parler de Yuki pendant la matinée, donc ils ont pas avancé beaucoup !! ^^ Mais je les comprend ! C'est si intéressant de parler de Yuki-kun !! *o*)
Yuki prit le chemin du retour. La nuit était déjà tombée, faisant descendre rapidement la température. Les décorations de Noël prenaient déjà les rues. Un vent froid soufflait.

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Tohru avait l'impression d'avoir passé une des plus belles journées de sa vie. Kyo et elle rentrèrent en suivant les longues rues violemment éclairées pas les néons des enseignes, pendant que les autres rentraient de leur côté. Kyo prit la main de Tohru ; elle ne se dégagea pas. Et ils déambulèrent dans les rues, gagnant les quartiers résidentiels, alors que le soleil se couchait sur la capitale du pays du soleil levant... (Il fallait que je la sorte celle-la !)

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A cet instant, j'ai senti qu'une chaîne se brisait dans mon c?ur...j'ai ressenti le prix de ma trahison, je suis parti aussi vite que j'ai pu, je sentais mes bras me brûler...je sentais la malédiction revenir. Pendant que je rentrais la nuit tombait, et je regardais le soleil se coucher, comme s'il disparaissait à jamais derrière les gratte-ciel, magnifique, immense, tel un dieu...

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Tohru et Kyo arrivèrent devant la maison de Shiguré, ils entrèrent
Tohru : Tadaïma !!
Kyo : ...
Shiguré : Okaeri !!!
Hatori : Okaeri nasai.
Tohru entra dans le salon dont le tatami était originellement vert et failli tomber à la renverse. Le sol était jonché de papiers divers, boules de cotillons, livres, albums photos, restes de nourriture, et bien d'autres choses encore... (Manque plus que les cafards !) Seul un endroit restait dégagé, et semblait aussi net que quand ils étaient partis. Hatori s'y tenait. (C'est pas surprenant !) Tohru courut, sauta sur le balai et entreprit de nettoyer tout ça. (Tout doit être propre pour le retour du prince !! *o*) Notre onigiri internationale passait partout telle une brise de propreté, armée de son balai, et pour le deuxième passage (il faut bien ça !) d'un balai brosse, muni d'une serpillière. Le tatami, au fur et à mesure, reprenait sa couleur d'origine, passant du marron beurk au vert kaki.
Kyo : Mais comment vous avez pu salir autant !!?
Shiguré : Eh bien c'est simple on a décidé de se lancer dans la peinture !
Tohru : Mais c'est fantastique ça, Shiguré ! (Nan, mais t'es mazo ma pauvre !)
Ayamé : Oui, même que nous avons déjà produit de belles choses ! Ha ! Ha ! Ha !
Hatori : ... (Il est tellement atterré qu'il sait plus quoi dire !)
SuperTohru (ST pour les intimes !), déesse des tâches ménagères, après avoir ramené le salon à son état d'origine, se mit à la cuisine...
Yuki : Tadaïma !
Ayamé : Okaeri !!
Yuki : AAAAAAAH !! (Là il manque de tomber à la renverse !) Qu'est-ce que tu fais là !!!?
Ayamé : Je suis venu tenir compagnie à Shiguré avec Hatori !
Yuki : Pauvre Hatori...
Hatori : ...
Tohru : C'est presque prêt !
Yuki et Kyo mirent la table pendant que la méduse, le serpent et Hatori discutaient, et ils mangèrent dans la joie (plus ou moins) et la bonne (pour Tohru Shiguré & Ayamé) humeur. Puis Ayamé et Hatori partirent.
En montant les marches de l'escalier de bois de bouleau verni -et non ciré- dans une teinte plutôt foncée, qui s'accordait bien avec les murs d'un écru avec des tendances au crème, (On m'a dit de faire des descriptions !) Le Beau Prince ainsi que Kyo se sentirent défaillir, plus encore, ils passèrent à côté de la mort pas infarctus : devant eux se tenait une jeune fille très dévêtue (genre rien en haut, et en bas...euh...voila quoi...) qui leur lançait un regard aguicheur...

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Je suis heureuse. Kyo avait l'air content malgré tout. Je voudrais le savoir heureux longtemps encore, mais je doute que ce soit possible. Je redoute tant ce moment. Je crois que je n'y survivrai pas ! Mon c?ur va se briser ! Ce jour qui approche...cet instant...la séparation. Ca me fait tellement peur ! Non ! Je ne veux pas ! Je ne le supporterais pas ! Et pourtant, je ne sais pas quoi faire pour l'empêcher ou pour l'arrêter...



Vocabulaire de la 1ère partie

- honshin = pensée(s) profonde(s)
- kyuu = neuf
- jinsei = vie(s)
- no = de(s)
- shuuki = cycle
- natto : graines de soja fermentées (donc ça pue)
- soupe miso : bouillon clair de légumes qu'on cuit, dans le lequel on rajoute ensuite du miso, qui est de la pâte de soja pur, de soja et de riz ou de soja et d'orge lacto-fermentée.
- ittekimasu : J'y vais, à bientôt
- itterashai : Porte-toi bien, arrive sans danger, et reviens. (Je sais que c'est un peu long, mais c'est en fait une pensée qui est retranscrite...)
- bentô : sorte de boî-boîte dans laquelle on met de la nourriture qu'on peut manger avec des baguettes (évidemment c'est japonais !) et qu'on emporte ! Ca remplace un sandwich ou un panier pique-nique et c'est plus élégant ! (Ayamé mange des pâtes avec style !!)
- tenshi : ange
- kimochi : sentiments
- Itadakimasu : version japonaise de "Bon appétit"
- no : de (appartenance)
- hiyu : métaphore
- BO-LI-N'-GUE : pour ceux qui l'auraient pas compris, en anglais, on dirait plutôt ça "bowling", mais les japonais ne savent pas parler anglais !!
- tadaïma : je suis de retour
- okaeri (nasai) : bon retour (Avec "nasai" c'est plus poli)
- tatami : l'espèce de tapis qui fait environ 2 centimètres d'épaisseur, et qui recouvre presque totalement (dans les couloirs c'est souvent du parquet) le sol des intérieurs japonais.
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the_free_cat
posté Jan 30 2006, 11:29 PM
Message #3


~ Etre Divin Supérieur ~ Adorateur du Prince Yuki


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Fanfiction FB : Kyuu Jinsei no Shuuki PARTIE 2
Chapitre 6 : Mirai

Les vacances de Noël sont arrivées. Il neige, mon carreau est embué par mon souffle. Je vais bien, les autres moins.
Je vois le jardin, blanc.
Des oiseaux cherchent vainement à manger en plongeant leur bec dans l'épaisseur molle, froide et cotonneuse.
J'aime ce calme, cette atmosphère.
Un chat saute d'un muret directement dans le jardin, et tout s'accélère. Les oiseaux s'envolent à tire-d'aile, le chat court, et j'ai l'impression que même la neige se presse soudainement de tomber. Je n'aime pas ça. Ca va trop vite. Ca bouge trop vite. Tout bouge trop vite pour moi. Je m'inquiète aussi pour les autres... Nous sommes si faibles... Je me sens si faible...si impuissant. J'aimerais pouvoir faire quelque chose. J'ai l'impression d'être au centre d'un cyclone, avec un masque sur les yeux, qu'autour de moi tout s'envole et se détruit pendant que moi je reste indemne, aveugle et sourd à ce qui m'entoure réellement. Finalement, j'ai l'impression d'être le seul à n'avoir pas été touché directement...


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Yuki : Tohru, que voudrais-tu faire pendant les vacances ?
Tohru : Oh ! Je ne sais pas...et puis nous avons tellement de devoirs ! Ah ! Pendant que j'y pense ! Je vais devoir m'absenter pendant une journée !
Yuki : Nous verrons bien...
Shiguré : Tu planifies ton attaque ?
Yuki : Mais qu'est-ce que tu racontes !!?
Shiguré : Ne mens pas ! Je vois clair dans ton jeu, petit coquin !
Kyo était alors absent. Tant mieux pour lui. A l'heure actuelle, Shiguré le remplaçait, voyageant actuellement avec grâce, à destination du Caillou-dans-le-jardin, sur un vol de la compagnie Air Yuki ; il fit le plus beau vol (-plané) de toute sa vie ! (L'atterrissage ne devait pas être super top !)
Yuki : JE NE SUIS PAS UN PERVERS DE TON ESPECE ! GARDE TES SOUS-ENTENDUS DOUTEUX POUR TOI !!! (Pour les besoins du scénario, Tohru est sortie de la pièce, cette scène d'une extrême violence pouvant heurter la sensibilité des nigiris sensibles...)

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Kazuma : As-tu choisi ce que tu voulais faire l'année prochaine ?
Kyo : Non...mais pour être honnête...je...est-ce que tu as raison, Tohru ? Est-ce que tu penses sincèrement que je dois lui dire ?...j'aimerais bien...Qu'est-ce qu'il va se passer s'il me dit non ? S'il est déçu !? Jamais je ne pourrais affronter son regard...j'aimerais beaucoup...travailler...je te fais confiance, Tohru...je voudrais travailler ici-même, au dojo, avec vous !
Kazuma : Vraiment ?
Il regarda Kyo d'un air étonné. Kyo aurait voulu pouvoir disparaître six pieds sous terre. Il était sûr de l'avoir déçu.
Kazuma : Vraiment ?
Un sourire naquit sur le visage du maître. Il parvint jusqu'à Kyo, qui se sentit rougir, rassuré, heureux de ne pas l'avoir déçu.
Kyo : Elle avait raison...mais...je ne sais pas si ça sera possible. Je...
Le sourire de Kazuma s'effaça.
Kazuma : Je ne laisserai pas cela arriver sans agir ! Je te l'ai déjà dit !
Kyo : Bien...

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En le sentant s'écraser sous mes doigts, je sens mon ascendant sur lui. Il n'y a plus de vie. Je suis le maître et je le possède. Et tout devrait être ainsi, soumis. Il ne reste que son corps d'oiseau, broyé sous l'effet de la colère. Il n'a rien dit quand il est mort, quand la première goutte de sang a commencé à perler sur son plumage blanc. J'ai laissé tomber sa carcasse sans vie sur le sol. Je veux que tout m'obéisse ! Et je ne tolèrerai pas qu'on me résiste ! Ces idiots ! Ils croient donc qu'ils peuvent me désobéir !? Et cette détestable, hideuse, niaise...elle finira bien par comprendre ou réside la force. Je ne laisserai pas cette sale petite peste les approcher beaucoup plus longtemps. Et puis cet horrible monstre qui se promène en liberté et qui aime la fille hideuse... Ridicule ! Un monstre qui en aime un autre. Il ne manquait plus que ça ! Enfin, ils font bien de s'aimer entre eux, car je ne la laisserai jamais prendre mon Yuki !

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J'ai mal ! Une fois de plus, je me suis fait piéger ! Ce monstre a deviné ce que je voulais faire ! Je le hais ! Il m'a fait tellement mal que j'ai l'impression que je vais crever ! Mais je me dois d'agir ! Je ne peux pas les laisser perdre ! Je ne le supporterais pas ! Ils ne doivent pas perdre ! Je crois que j'en mourrais de chagrin si cela devait arriver ! Non ! Je ne les laisserai pas perdre ! Je me battrai jusqu'au bout ! Même si je dois en perdre la vie ! Je me battrai jusqu'au bout pour cet baka !! Oui...juste pour lui...et peut-être...oui...un peu pour les autres aussi...

Une larme coula sur sa joue...
Rin : Hatsuharu...

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Tohru entra dans la pièce l'air affolé, les cheveux en bataille. Entre temps, malgré quelques bleus, Shiguré était rentré dans le salon...
Tohru : Shiguré !!! C'est terrible !! Elle était là !! Elle voulait se pendre à la porte d'entrée !!!
Yuki : Mon Dieu, Shiguré, ne me dit pas que tu as encore "oublié" de rendre...
... : Senseiiiiiiiiii !!!!! Pourquoi !? Pourquoi !? Pourquoi !!!?
Shiguré : Allons Mi-chan, ne te mets pas dans des états pareils !
Mi-chan (tout le monde l'aura reconnue !) : Pourquoooooooooi !!!!!? Pourquoi vous ne rendez jamais vos manuscrits à temps !!!!!!? Vous n?avez pas honte de me faire souffrir de la sorte !!!!? Vous êtes vraiment trop cruel !!!
... : Shiguré, pourquoi la fais-tu tant souffrir ?
Shiguré : Oh ! Ritsu ! Quelle bonne surprise ! (Serait-il ironique ?)
Tohru : Je vais faire du thé !
Ritsu : Oh ! Mais je ne voudrais pas m'imposer !! Je suis DE-SO-LEEEEEEEEEE !!!!! Tohru ne te donne pas tant de mal pour moi ! Je ne faisais qu'accompagner Melle Mitsuru !! Elle craignait de ne pas supporter nerveusement le voyage !! (Avait-elle tort !?)
Tohru : Mais ça me fait plaisir ! Mais comment ce fait-il que vous l'ayez accompagnée ?
Ritsu : PAAAAAAAAAAAAAAAARDOOOOOOOOOOOOOOOON !!!! Je croyais vous avoir déjà dit que j'avais été embauché dans la même maison d'édition après mes études de littérature et que j'étais l'assistant personnel de Melle Mitsuru !! Je croyais que vous étiez au courant !! Je suis DE-SO-LEEEEE !!!! (A noter que tout ce que dit Ritsu est en accéléré !! Tous ceux qui ont vu l'anime savent de quoi je parle !!)
Tohru : Mais...mais...c'est pas...pas...pas grave du...du tout ! (Là par contre c'est débit ralenti !)

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Kazuma : Iterashai, Kyo !
Kyo : ... (c'est toujours mieux que son "groumpf !" habituel...)
Comment est-ce que je vais lui dire ? Même si mon maître est motivé, je ne crois pas pouvoir échapper à l'enfermement, ni à Akito, et je ne veux pas que ça leur retombe dessus... Quand ce jour arrivera, comment est-ce que je lui dirai...?

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Yuki monta dans sa chambre, fuyant le bruit et l'agitation ambiante. Ses souvenirs le hantaient toujours, le harcelaient...
# Il rentre dans la pièce.
Akito : Ah ! Yuki ! Je t'attendais ! Le rat... Tu es le rat ! Mon signe préféré ! Tu entends ? Tu es le signe préféré de Dieu ! Tu as beaucoup de chance ! Tous les maudits t'envient... Je t'accorde toute ma confiance en plus. Si tu continues à être sage, je serai encore plus gentil avec toi ! Mais tu dois m'obéir et faire tout ce que je t'ordonne ! Et puis comme tu resteras avec moi, tu seras forcément toujours heureux ! Et peut-être même que je te montrerai des choses que moi seul je connais. Parce que je t'accorde toute ma confiance ! Oui ! Tu as bien entendu ! Toute ma confiance !! Je pourrais te révéler des secrets que moi seul je sais !! Ca c'est parce que tu es mon préféré ! Et je t'aime énormément ! Plus encore que tous les autres maudits ! Mais il ne faut que tu les approche ! Ils seraient jaloux de toi s'ils savaient !! Tu dois me faire confiance parce que...moi seul t'aime tant ! Je suis le seul qui t'aimera toujours ! Si tu es toujours aussi gentil...eh bien...peut-être que je te révèlerai les plus grands secrets ! Le fondement même de la dynastie Soma ! Si tu es toujours aussi sage, aussi gentil, si tu me reste fidèle, tu connaîtras tout ! Tout !
Yuki : ...tout ?
Akito lui sourit tendrement.
Akito : Oui, Yuki ! Tout ! Même le secret de la malédiction !#

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Kagura : Je sors !
Mère de Kagura : A tout à l'heure !
Kagura passa la porte, traversa le jardin, longea des pavillons, et parvint enfin à l'enceinte du manoir. Elle ouvrit la lourde porte de bois et sortit, manquant de s'évanouir. Dehors, à sa grande surprise, elle trouva Hatsuharu, Momiji et Hatori. Elle manqua de tomber les forces lui manquaient, la tête lui tournait, elle avait mal au c?ur, Hatori la soutint. Elle s'assit sur un banc.
Kagura : Merci ! Je n'en pouvais plus ! L'atmosphère est vraiment pesante ! Comme si l'attraction terrestre augmentait dès qu'on pénétrait dans cette enceinte...
Elle haletait. Les autres n'avaient pas l'air au meilleur de leur forme non plus. Elle ne posa aucune question ; au fond d'elle-même elle ressentait la même chose qu'eux : la souffrance du Dieu.

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Parfois j'ai l'impression d'être à part. En fait, je suis à part.
Je suis lâche. Je ne fais rien pour les aider. Mais c'est plus fort que moi. Je ne peux désobéir...

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Shiguré se fit remporter à son bureau de manière délicate par Yuki, qui, exaspéré par les cris et les larmes qu'il entendait en bas depuis qu'il était monté, décida de le "convaincre" de se remettre au travail. Mitsuru quant à elle, fut remportée vers la voiture par Ritsu qui essayait de la calmer, maintenant qu'ils avaient récupéré les manuscrits que Shiguré avait caché dans le frigidaire. Tohru débarrassait la table et faisait la vaisselle...
Shiguré : Je compte bien réussir, même si pour ça je dois manipuler des gens et faire souffrir. La tâche promet de ne pas être aisée. Et puis avec tout le travail que j'ai à faire... Ah la la ! Rien que d'y penser je suis fatigué ! Je sens que ça va encore être le cirque parce que je suis en retard ! Mais bon...il faut se dresser un ordre de priorités dans la vie, et le travail n'est pas pour l'instant ma priorité numéro un. Il y a quelque chose de bien plus important qui passe avant. Je crois qu'il a raison. Tôt ou tard, je crois que de toute façon je me prendrai un coup ! J'en suis presque certain ! Et puis je ne l'aurai pas volé ! A force de manipuler les gens... Mais bon...le jeu en vaut la chandelle, non ? Je compte bien savoir ce qui se cache là-dessous...



Chapitre 7 : Exorcisme et Evanescence

Les vacances se poursuivirent, Noël arriva et partit bien vite. Tohru Yuki et Kyo étaient allés se promener plusieurs fois en ville et dans la forêt, mais ils ne partirent pas en vacances en raison du nombre important de devoirs qu'ils avaient à faire. Tohru s'absenta toute la dernière journée des vacances.
La rentrée arriva trop vite, grise, déprimant tout le monde, sauf le lapin blond et bondissant. Les cours reprirent. La dernière ligne droite avant la fin. Tohru semblait courait partout, débordée.
Saki : Tu as l'air bien nerveuse Tohru, ça m'inquiète.
Alisa : Oui ! C'est vrai ! On dirait que tu es tout le temps stressée !
Saki : Ne nous cacherais-tu pas quelque chose ?
Tohru : Aaaah ! Mais non ! C'est-à-dire que... (On voit qu?elle sait mentir !)
Alisa : Allez ! Dis-nous tout !
Tohru : Eh bien voila ! Je suis allée passer le concours...
Alisa : AH BON !!?
Tout le monde dans le couloir se retourna au cri qu'elle avait poussé. Elle reprit un ton plus bas :
Alisa : Tu aurais dû nous le dire !
Saki : Tohru ne voulait pas qu'on sache si elle échouait.
Tohru : ...(très gênée)
Alisa : Et alors !? Qu'est-ce que ça a donné !?
Saki : Qu'ont-ils conclu ?
Tohru : Eh bien...je suis prise dans les dix premières !
Le couloir vibra sur toute sa longueur lorsque Alisa laissa éclater sa joie. Tout le monde se retourna de nouveau, et des têtes de professeurs surpris apparurent à l'entrée des salles.

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Professeur Shiragui : Comme vous le savez, il ne vous reste plus qu'une semaine pour envoyer vos candidatures aux différentes universités. Ceux qui ne l'ont pas encore fait, dépêchez-vous ! Je vous rappelle aussi que vos prochains et derniers partiels tombent à la mi-mars, donc vous pouvez déjà commencer à réviser, car vous allez avoir beaucoup de travail en plus de ça...
La classe ne sortit même pas de sa torpeur, donc Mayuko continua à énumérer les joies qui les attendaient...

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L'heure du déjeuner était arrivée, après une longue et pénible matinée... Etendus en cercle sur l'herbe, Tohru, Saki, Alisa, Momiji, Yuki, Hatsuharu et Kyo (l'ordre a été mûrement pensé?) discutaient et mangeaient (pas les deux en même temps ! Souvent le résultat est plutôt...enfin bref...).
Saki : Dis-moi Alisa, tu n'as pas revu Kuréno ?
Tohru s'arrêta de manger et sentit ses cheveux se hérisser sur sa tête, Yuki faillit s'étouffer, Momiji arrêta de couiner, Hatsuharu ralentit (encore plus) son rythme de mastication et Kyo la regarda. Puis se rappelant que ça ne pouvait être "lui", ils reprirent ce qu'ils étaient en train de faire... (Momiji se remit à couiner, Hatsuharu à ruminer son b?uf au gingembre,...)
Alisa rougit et regarda Saki :
Alisa : Mais pourquoi tu me demandes ça maintenant ?
Saki : Je me posais cette question depuis un petit moment déjà...
Alisa : Ah... Euh...bah nan en fait. Je l'ai pas revu depuis cet été. Il ne peut pas sortir souvent
Saki : Je vois...
Alisa : Ah bon !?
Saki ne répondit pas. Elle était occupée. La rafale d'ondes psychiques fit s'écrouler le commando 01 du fan-club du Prince Yuki, de l'arbre où il était monté. Ses membres partirent en courant vers le QG sans demander leur reste. De toute façon, elles avaient déjà recueilli assez d'informations pour mener leur mission à bien !
Saki : Tu disais ?
Alisa : Non...rien. Par contre j'ai remarqué que tu étais devenue plus forte ! Maintenant tu peux shooter plusieurs personnes à la fois ! Ha ! Ha ! Ha ! C'est trop fort !
Tohru : Mais...euh...

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Yume : Très Haute Minami !?
Minami se retourna et la toisa du haut de son mètre cinquante-quatre.
Minami : Oui ?
Yume : Nous avons réussi ! La phase 1 de l'Opération EE (lire "double e") est terminée !
Minami : Parfait ! Passons à la phase 2 ! Au travail mesdemoiselles !

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Le mois de janvier était à moitié écoulé. Le moral de tout le monde avait plus ou moins atteint le niveau zéro. Seul Momiji continuait inlassablement à couiner, chanter, brailler et danser. C'était la seule tâche d'animation dans toute cette non-vie qui semblait s?être emparée des terminales, et même de certaines autres classes du lycée.
Fin janvier apporta une brise de renaissance. La fête du lycée approchait, et il allait falloir décider de comment on allait tout mettre en place. Yuki fut soudainement plus que débordé avec son travail de Président du Conseil des Elèves, et son vice-président n'était pas d'une productivité exceptionnelle (on peut pas dire que Kakeru soit un foudre de guerre...). Il ne pouvait assurer en plus les fonctions de délégué de classe (mais bon heureusement il y a l'autre délégué) et s'occuper de la préparation du projet de sa classe. Il était tellement débordé qu'il ne sût ce qu'était le projet de sa classe que lorsqu'il le vît. Quant à Kyo, il eût l'occasion de le découvrir plus tôt. Cette année, dans la terminale de Yuki Kyo, Tohru, Saki et Alisa, les filles étaient majoritaires à 25 contre 14. Le projet voté ne fut donc pas à l'avantage des garçons qui grognèrent mais pas trop, la déléguée de classe étant aussi la présidente du club de kendo... Commencèrent ensuite un long et pénible apprentissage ainsi qu'une pratique intensive, afin que tout soit parfait pour la fête culturelle du lycée...

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Lei : Supérieure Mio ! Supérieure Mio !
Mio : Oui, auxiliaire Lei ?
Lei : La chef de commando 03, Nami, m'a dit de vous avertir que toutes les mesures ont été prises pour l'exécution de la phase 2 de l'opération !
La supérieure Yoko arriva à ce moment-là, suivie de ses deux auxiliaires, Rika et Hime.
Yoko : Parfait ! Allons avertir la Très Haute !
Elles se dirigèrent vers le bureau de la (pas) Très Haute Minami.
Mio : Très Haute Minami ?
Minami : Oui ?
Yoko : Nous pouvons déjà vous annoncer...
Mio : ...que les dispositions pour la phase 2 ont été prises...
Yoko : ...et qu'elle est prête à être exécutée !
Minami : Bien...très bien ! Que la vengeance commence ! Nous allons montrer à ces sorcières et à ce monstre qu'elles n'auraient pas dû nous provoquer ! Qu'elles n'auraient jamais dû oser s'approcher du Prince ! Elles vont le regretter !!

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Le lendemain, Tohru ouvrit son casier à chaussures distraitement, comme à son habitude, sans regarder vraiment ce qu'il y avait dedans...



Chapitre 8 : Rengo no Setsujoku

Sur le fond du casier était fixé un ressort, lui-même rattaché à une planche. Tohru ouvrit la porte, le ressort se détendit, poussant la planche, et la planche poussa la tonne de lettres hors du casier. Caché au milieu des lettres, un serpent jaillit du casier. Les lettres s'envolèrent dans la figure de Tohru pendant que le serpent lui tombait sur les pieds. Elle hurla, mais c'était inutile, le serpent était mort. Tohru tomba à la renverse, ses pieds partant en tous sens, faisant, par la même occasion, sauter le serpent en l'air, ce qui donnait l'impression qu'il était soudainement animé d'une nouvelle vie... Le serpent retomba sur le sol, au milieu des lettres, et Tohru put voir qu'il était mort. Sur son dos, peints en rouge sang, les idéogrammes du mot "sorcière" apparaissaient. Tohru se releva, choquée, et entreprit de rassembler les dizaines de lettres qui étaient étalées sur le sol. Elle en ouvrit quelques-unes : des lettres de menace, toutes plus insultantes les unes que les autres, des lettres maudites, lui annonçant les pires malheurs pour un futur proche, des caricatures d'elles... Tohru resta muette. Sur ces entrefaites, Alisa et Saki arrivèrent, et trouvèrent Tohru agenouillée au milieu d'une pile de lettres, les larmes aux yeux.
Alisa : Tohru ! Qu'est-ce que tu fais !!!? Pourquoi t'es assise par terre ?
Tohru : C'est que...
Alisa s'approcha avec Saki et elles s'accroupirent. Alisa comprit rapidement la situation, et Saki, d'un coup d??il circulaire, évalua à environ cinq cent les lettres qui avaient été adressées à Tohru.
Alisa : Ah les lâches ! S'en prendre à toi ! Et de cette manière en plus !
Saki : Ne t'inquiète pas Tohru ! De toute façon ce n'est que du vent. Et tout le monde sait que les lettres maudites ne fonctionnent pas. Si toi, par contre, tu veux maudire quelqu'un, surtout n'hésite pas : Mégumi te rendra ce service...
Tohru : Euh...mais non voyons ! Et puis je...je ne vais pas maudire quelqu'un tout de même ! Et puis...euh...ceux qui ont envoyé ça ne le pensaient peut-être pas vraiment...
Alisa : Tohru, tu es trop naïve ! Bien sûr que si ! Ceux qui ont envoyé ça sont les membres du fan-club du Prince Yuki ! Et puis, où est-ce qu'ils sont passés les deux play-boys, d'ailleurs ?
Saki : C'est vrai qu'ils auraient dû te protéger.
Tohru : Mais...euh...Yuki a dû partir tout de suite parce qu'il a encore beaucoup de travail en tant que Président du Conseil des Elèves, et Kyo voulait s'enfuir pour ne pas avoir à assister à la répétition d'aujourd'hui, mais Minako, la chef du club de kendo est arrivée, et l'a...heu...neutralisé (façon Kagura...) ce qu'il fait qu'il doit être actuellement en train de nous attendre au gymnase...
Saki : Je ne comprends pas pourquoi il en fait tout un plat, c'est pas si fatiguant que ça...
Alisa : Pff ! Tu peux parler ! Tu restes juste assise à regarder si tout va bien ! C'est vraiment crevant c'te truc ! Ca dure quarante-cinq minutes ! Ah la la ! On va même plus avoir de temps pour réviser nos partiels !

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Minami : J-3 ! Lundi nous pourrons enfin passer à la phase 3 de l'opération EE ! Supérieure Mio ! Que les commando se tiennent prêts ! Supérieure Yoko ! Que les Gundam se tiennent... (Coupeeeeeeeeez !!! Shiguré !! Qu'est-ce que tu fous là !!? Rends-lui son script normal !! On reprend...)
Supérieure Yoko ! Tenez tous les membres du Génie Technique prêts, et dîtes-leur qu'elles doivent tout filmer !
Yoko & Mio : Oui Très Haute Minami !

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Tohru : Aujourd'hui je ne vais pas au travail et la répétition va terminer plus tôt, parce que certains ont demandé plus de temps pour réviser les partiels.
Kyo : Bien alors nous rentrerons à trois heures. Il nous reste quoi comme cours ?
Yuki : Tu ne connais toujours pas ton emploi du temps à la fin de l'année, baka neko ?
Kyo : Et alors, x'so nezumi !?
Yuki : Si tu étais plus malin, tu aurais pu te rappeler que nous avons deux heures de mathématiques, et une heure de japonais ancien...
Momiji : Tohru !!! Tu termines à quelle heure !?
Tohru : Dans trois heures, à seize heures.
Momiji : Nous on termine tard parce qu'on doit s'occuper de préparer la fête culturelle !!
Tohru : Qu'est ce que vous allez faire ?
Momiji : C'est une surprise !!! Mais tu verras, c'est génial !!
Tohru : Je suis pressée de voir ça !

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H-3 avant le début de la phase 3 de l'opération EE, QG du fan-club du Prince Yuki.
Minami : Toutes les équipes sont parées au déclenchement de la phase 3 ?
Yoko & Mio : Oui !

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16h, sortie des cours.
Tohru : On y va ?
Yuki : Oui
Kyo : Mmpff ! (Il refusait de rire la même chose que Yuki...)

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H-0 avant le début de la phase 3 de l'opération EE, QG du fan-club du Prince Yuki.
Minami : Tenez vous prêtes !
Yoko & Mio : Tout le monde est prêt !
Minami : Déclenchement de la phase 3 !
Yoko & Mio : A toutes les équipes : GO !
Minami : Allons-y ! Oji banzaï !
Yoko & Mio : Oji banzaï !

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Tohru, Yuki, Kyo, Alisa et Saki prirent le chemin du retour. Saki se retourna plusieurs fois tout au long du chemin.
Alisa : Qu'est-ce qu'il y a ?
Saki : Rien...
Saki et Alisa laissèrent Tohru, Yuki et Kyo à un embranchement. Ils continuèrent leurs routes chacun de leur côté.
Yuki : J'ai une drôle d'impression...

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Minami : Elle fait tout son chemin avec eux ! Le Prince ne va quand même pas la raccompagner jusque chez elle !
Mio : Le pauvre ! J'espère qu'elle ne l'oblige pas à faire ça tous les jours !
Yoko : Mon Dieu ! Quelle horreur ! Elle l'a bien ensorcelé !
Les trois filles avançaient discrètement. Elles communiquaient par l'intermédiaire de talkie-walkie, et se déplaçaient individuellement, pour ne pas risquer de se faire repérer. Le commando 01 se glissait discrètement dans le dos du trio, qui ne se doutait de rien, le commando 02 était dissimulé sur la gauche, et courait dans la rue parallèle, pour se maintenir toujours à la bonne hauteur, et enfin, le commando 03 faisait la même chose que le commando 02, mais à droite. Le trio discutait tranquillement. Puis ils finirent par quitter la zone résidentielle pour arriver dans la forêt. La filature n'en fut que plus facile pour les commandos. Yuki se retourna encore. Ils n'étaient plus qu'à quelques centaines de mètres de la maison de Shiguré.
Minami : Tiens ! Il y a une maison ! Dans la forêt !
Mio : Est-ce celle de la sorcière ?
Yoko : Ca ne m'étonnerait pas !
Yume : Ils ont l'air de s'y diriger !
Hana : On dirait en effet !
Nami : Je le crois aussi !
Minami : Génie technique 01 et 02 : braquez moi vos caméras sur la maison, zoom maximum ! Je veux savoir ce qu'il s'y passe !
Lei : Reçu cinq sur cinq.
Maï : Reçu quatre sur quatre.
Minami : Génie technique 02 ! C'est une échelle de cinq !
Maï : Pardon ! Reçu cinq sur cinq !
Minami : Vous serez rétrogradée !
Le trio composé de Yuki, Tohru et Kyo arriva et s'engouffra dans la maison, Tohru la première. Tous les membres des commandos s'approchèrent et encerclèrent la maison, les membres du génie technique montèrent dans des arbres et se dissimulèrent dans le feuillage.

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Saki : Alisa ?
Alisa : Que se passe-t-il ?
Saki : J'ai vraiment un très mauvais pressentiment ! Je crois que Tohru est en danger de mort !
Alisa : Hein !? Comment ça !!?
Saki : Prends ma main !
Alisa : Pourquoi...
Saki : PRENDS MA MAIN !!!
Alisa attrapa la main de Saki, et elles disparurent.



Chapitre 8bis : Chaos

Yuki : je vais monter faire mes devoirs parce que j'en ai vraiment beaucoup et je ne me suis pas avancé !
Kyo : Je vais aussi aller travailler.
Tohru : Je vais voir ce que je vais faire à manger ce soir.
Pendant que les garçons montaient, Tohru se dirigea vers la cuisine. Puis elle alla aux toilettes marchant dans l'allée couverte, sur le bord de la maison. Elle ressortit. Une main s'abattit sur sa bouche, l'empêchant de crier.
Yume : Nous ne te laisserons pas accaparer notre Prince, ni l'ensorceler !
Tohru sentit qu'on la soulevait puis on la bâillonna. Elle essaya de crier, mais se fit traîner et porter sur plusieurs dizaines de mètres, et on la laissa tomber par terre, à couvert des arbres... Elle était terrorisée. Les membres laissèrent éclater leur rage, leur hargne, leur ranc?ur et leur jalousie, la frappant de leurs pieds. Puis ils cessèrent soudainement : La Très Haute Minami arrivait.
Minami : Alors sorcière ! Nous te laissons le choix ! Soit tu abandonnes l'idée de voir notre Prince et de le fréquenter, soit tu te prépares à mourir !
On retira son bâillon à Tohru pour qu'elle puisse répondre.
Tohru : Mais...
Minami : Très bien ! Appliquez la sanction prévue !
On remit son bâillon à Tohru, et les membres commencèrent à la rouer de coups...

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Yuki était plongé dans son exercice. Mais il lui était impossible de se concentrer, quelque chose l'en empêchait.

Un cri étouffé...
L'intuition du rat...


Quelque chose...quelque chose n'allait pas. Il ouvrit la porte de sa chambre. Quelques instants plus tard, Kyo ouvrit la porte de la sienne aussi. ILs n'eurent pas besoin de se regarder, ils sentirent tout de suite ce qui n'allait pas, ce qu'il manquait, ce vide, ce manque de vie et d'animation, un air fredonné, de la vaisselle qui tinte... Il manquait Tohru.
Avec un parfait ensemble, Yuki et Kyo se ruèrent dans les escaliers, le c?ur battant. Ils arrivèrent en bas...Tohru...où était-elle ? Ils coururent dans toute la maison...la cuisine...vide...le salon...vide...et personne dans la salle à manger, ni dans le couloir...dehors...le tonnerre gronda.

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#Je vais prier pour toi parce que c'est impossible de rester tout seul toute sa vie et c'est impossible que dans ce monde où il y a tant de personnes, il n'y en ai pas au moins une qui pense à toi et qui souhaite que tu sois heureuse. Je prie pour que cette personne vienne à ta rencontre...#
Saki : Merci Megumi ! Mais maintenant cette personne est là, cette personne qui compte tant pour moi est en danger, mais je ne laisserai personne lui faire du mal impunément !
Alisa et elle apparurent à l'entrée du chemin, qui, traversant le bois, menant à la propriété de Shiguré. Elles coururent. Saki s'immobilisa soudain, rappelant à la surface son pouvoir, enfoui en elle depuis cinq ans. Son pouvoir qu'elle avait su maîtriser après de longues et pénibles années : la télépathie. Se concentrant, elle ne ressentit d'abord que des émotions fugaces, puis soudain, tout se précisa, et les pensées de tous lui parvinrent, et enfin, elle les localisa.
Pendant ce temps, Tohru était à terre, couverte de boue, de bleus mais la grêle de coups et d'injures ne cessait pas. Saki courut vers l'endroit où elle avait situé Tohru...

Un appel au secours...
Douleur...


Alisa : Tohru !
Le spectacle, épouvantable, se dressait devant leurs yeux. Tohru, blessée, saignait, couverte d'ecchymoses, recroquevillée sur elle-même, gémissant. Une trentaine de membres du fan club du Prince Yuki étaient là, à frapper Tohru, où à filmer. Alisa, en une fraction de secondes, bondit sur les premières filles qui passaient à sa portée, et commença à en massacrer le plus possible...

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Yuki et Kyo parvinrent à l'extérieur. Le tonnerre grondait, et il allait pleuvoir.
Kyo : Non...

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Saki laissa sa colère dominer ses pouvoirs; le ciel s'assombrit et des nuages noirs commencèrent à s'y amonceler, cachant l'azur brillant. Le vent se levait, le tonnerre gronda. Envoyées directement vers celles qui se trouvaient dans les arbres, la rafale d'ondes psychiques de Saki les atteignit directement. Les filles eurent l'impression que la foudre s'abattait sur leur tête, et sentirent leurs c?urs s'arrêter de battre un instant. Tétanisés, leurs muscles n'étaient plus sous leur contrôle. Leurs caméras s'éteignirent, leurs glissèrent des doigts, et tombèrent. Deuxième rafale. Les filles tombèrent à leur tour des arbres.
Saki...débordait de colère.

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Yuki et Kyo parvinrent à l'extérieur. Des filles tombaient des arbres, et sur un côté de la clairière, Alisa se battait avec des hordes de filles déchaînées. Au milieu, Saki plus effrayante que jamais, ses cheveux virevoltants au vent orageux, ses yeux originellement d'un noir profond et limpide étaient maintenant bleu nuit, comme électrisés. Le vent souffla encore plus fort ; on ne s'entendait déjà plus dans la tourmente qui ne faisait que se lever. Des éclairs zébrèrent le ciel encore et encore, la pluie tombait à torrents.
Kyo sentit le poids de son corps, désespéré.
Kyo : NON ! Pourquoi faut-il qu'il pleuve maintenant !? Je dois...l'aider...
Yuki était choqué. Abasourdi. La situation devant lui tenait du surnaturel, du cauchemar. Et pourtant elle était bien réelle. Kyo tenta de se diriger vers Tohru, mais Yuki l'attrapa et le traîna à l'intérieur. (Au chaud le neko ! ^^ Bah quoi ? :p Je casse l'ambiance c'est ça ? Ah ben merci hein ! XD) Yuki courut. Mais il ne savait pas où aller. (Où cours-je ! ^^") C'était le chaos dans le jardin. Troisième rafale. Cette fois-ci dirigées vers les filles qui attaquaient Tohru et Alisa. Cinq d'entre elles s'envolèrent et retombèrent trois mètres plus loin. Yuki tenta de crier...



Chapitre 9 : Le calme après la tempête

La tourmente en colère couvrit sa voix. Il parvint à côté de Tohru, gémissante. Les couleurs de la vie avaient quitté son visage, blanc maintenant. Elle vivait, mais était dans un état pitoyable et semblait terrifiée ; elle pleurait. Kyo ne s'était jamais senti si fatigué de sa vie. Il ne trouvait même plus la force de ramper, désespéré, se sentant inutile, impuissant. Yuki couvrit Tohru de sa veste. Son corps était froid. L'atmosphère, déjà électrisée, se dégradait, les nuages noirs amoncelés dans le ciel déversaient des torrents d'eau, crevés par des éclairs de plus en plus nombreux : la sorcière était hors d'elle. Il semblait que tout autour d'elle allait exploser, l'air se déchirant, comme un décor de théâtre, à l'appel de sa volonté.
Alisa saisit enfin la situation. Elle hurla à Saki de se calmer. Mais rien n'y fit. Elle ne semblait ne rien entendre, prête à tout détruire. Alisa courut vers elle, avant qu'elle n'ait eu le temps d'achever toutes les membres du fan club, terrorisées pour certaines, ivres de rage et de colère pour d'autres. Elle lui toucha l'épaule, et eut l'impression d'avoir mis ses doigts mouillés dans une prise électrique. Les yeux de Saki virèrent du bleu électrique au noir d'origine ; elle sembla s'éveiller d'un très long songe, reprenant ses esprits, dominant sa colère, reprenant le contrôle de ses pouvoirs. La pluie cessa tout au cours de la métamorphose, et à son terme, les nuages disparurent, le soleil se remit à faire briller l'azur du ciel, mais le tableau était désastreux. Partout des sifflements de colère, des gémissements,. Yuki était toujours accroupi aux côtés de Tohru, perdu, doutant de ce qu'il fallait dire ou faire. Les membres du fan club étaient en piteux état, et seules Minami, Mio, et Yoko, deux membres du génie technique, et la chef du commando 02, Hime, étaient là, entières, leur rage toujours intacte. Toutes les autres étaient blessées, certaines avaient des entailles sur tout le corps, d'autres un membre cassé...

Kyo retrouva ses forces avec le départ de la pluie ; il courut prévenir Hatori, et sortit dans le jardin. Il fut tout de suite frappé par le tableau qui s'offrait à ses yeux, par l'étendu du désastre, car il y avait aussi des dégâts matériels : des arbres avaient perdu des branches, et avaient été frappés par la foudre, et un incendie naissant couvait dans un coin du jardin. Mais au milieu de ce tableau figé, en colère comme il ne l'avait jamais été, Yuki hurlait sur les membres du fan club.
Yuki : Mais vous êtes folles ou quoi !!? Qu'est-ce qui vous a pris !? Vous rendez-vous compte des dégâts que vous avez causé !? Des personnes blessées dont vous êtes responsables !? Tout est de votre faute !! Quand cesserez-vous de me harceler !?
Minami : Mais...Prince Yuki...
Yuki : Et cessez de m'appeler "Prince" ! Je ne suis pas un prince, je ne l'ai jamais été, et je ne le serai jamais ! J'en ai assez de votre jalousie, de votre adoration stupide et pénible ! Vous croyez me protéger !? Mais vos ne faites que blesser les personnes que j'apprécie ! J'en ai plus qu'assez de vous ! De vos actes motivés par la jalousie !!
Les membres du fan club étaient trop anéanties pour parler. Une telle humiliation ! Se faire faire des remontrances par le Prince Yuki en personne, le sujet de leur adoration ! Elles l'avaient déçu ! Il ne les aimait plus ! Leur présence lui étaient désagréable ! Jamais elles ne pourraient s'en remettre ! Et dire qu'il avait raison ! Leurs actes n'étaient que motivés par la jalousie. Minami se rappela des paroles du petit frère de la sorcière...
# Mégumi : Il ne faut pas penser que parce que vous aimez quelqu'un, que cela vous donne des droits particuliers sur lui. Si vous croyez que vous pouvez faire n'importe quoi simplement parce que vous aimez cette personne, prenez un peu de recul. Si vous lui imposez arbitrairement vos sentiments trop passionnés, vous deviendrez un véritable poids pour elle, et vous finirez par la blesser. Pensez-y. Il ne faut pas oublier d'avoir du respect et de la considération pour les autres, sinon Yuki finira par vous détester, n'est-ce pas, Mademoiselle Minami, Mademoiselle Mio, et Mademoiselle Motoko ?...#
Au moment où il avait dit leur nom, elles s'étaient enfuies, mais peut-être qu'à ce moment, elles auraient dû écouter ses conseils...

Humiliées, les membres du fan club s'entre aidèrent pour se relever et partirent, certaines pour l'hôpital, d'autres chez elles, sous le regard froid de celui qu'elles avaient adoré, qu'elles adoraient, et qu'elles adoreraient toujours, plus que tout, le Prince Yuki.

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Saki avait transporté Tohru dans le salon. Hatori venait d'arriver du manoir avec Shiguré. Ils avaient eu droit à un résumé de l'histoire par Yuki et Alisa, mais avaient toujours du mal à comprendre, et à croire, ce qui venait d'arriver. Hatori avait ensuite ausculté Tohru, sous le regard anxieux du petit groupe. Elle n'avait rien de cassé, mais nombre de ses articulations étaient foulées, notamment ses deux chevilles. Elle devrait porter des attelles pendant une semaine. Saki et Alisa rentrèrent chez elles, non sans avoir fait promettre aux garçons de les appeler quand Tohru se réveillerait.

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Tohru resta à la maison toute la semaine suivante, cela lui évitait de marcher. Yuki devait continuer d'aller au lycée pour assurer ses fonctions de président. Il reçut au cours de cette semaine, six-cent quatre-vingt huit lettres d'excuses, quatre-cent vingt-deux lettres de condoléances, deux-cent soixante dix-sept demandes de sorties, et quarante-neuf demandes en mariage, garçons et filles compris. Il installa des cartons dans la salle du Conseil des Elèves pour stocker les lettres. Kyo quant à lui en profita pour rester avec Tohru. (et puis on ne pouvait pas la laisser seule avec Shiguré !) Tohru continua de faire la cuisine assise sur une chaise, mais les garçons devaient se débrouiller pour la lessive et le ménage (Hola !...) Tohru passait ses journées à réviser ses partiels dans son lit. Elle comptait bien décrocher son diplôme avec mention. Yuki leur ramenait des devoirs à faire tous les jours et Saki et Alisa passèrent rendre visite à Tohru deux fois, ainsi que Momiji, Hatsuharu, et Kisa accompagnée de Hiro (contre sa volonté...), horrifiée quand elle avait appris la nouvelle.

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Tohru retourna au lycée la deuxième semaine de février. La préparation fête culturelle commençait, et elle dut reprendre la préparation d'arrache-pied, pour être prête pour la fin de la semaine. Momiji couinait et sautait partout, surexcité depuis l'ouverture des stands.

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La salle était comble, pleine à craquer. Des gens se tenaient même debout, et tous les strapontins étaient dépliés et occupés. Tohru, au premier rang, pour pouvoir mieux accéder à la scène quand son tour viendrait, regardait émerveillée un numéro de chorale, organisée par une des classes du lycée. On était vendredi soir, le dernier jour de la semaine culturelle du lycée, et tout au long de la semaine elle avait pu découvrir les nombreux stands et attractions de chaque classe. Quelle n'avait pas été sa surprise de découvrir la classe de Momiji et Hatsuharu décorée aux couleurs de l'Allemagne, avec des exposés sur les coutumes, la culture, l'histoire, et surtout les mets et la musique. Momiji jouait de la musique de temps à autres avec d'autres membres de la classe. Ainsi, les gens pouvaient entendre des sons mélodieux et exotiques tout en mordant allégrement dans des bretzels. Les gens accouraient pour voir le stand, attirés par son européanisme, et son "exotisme".
Soudain, Alisa lui saisit le bras pour lui dire que c'était leur tour d'aller se préparer. Une lueur de joie s'alluma dans les yeux de Tohru. Yuki état lui aussi assis au premier rang, à côté de Saki, et attendait de voir en quoi consistait le numéro de sa classe.

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Une jambe, puis l'autre. Kyo enfila son costume en grognant et en pestant, comme tous les autres garçons de la classe...
Proviseur : Et maintenant, mesdames et messieurs, je vous demande d'accueillir la terminale 3, dans sa chorégraphie intitulée "Cycle" !!
Tohru était la première à entrer sur scène. La lumière vira au rouge, et elle parut sur la scène, gracieuse, dans une sissonne magnifique, habillée d'un pantalon portefeuille et d'un débardeur unis, bleu nuit. Deux autres filles arrivèrent à sa suite, puis des garçons, et encore des filles. Et enfin, Kyo parut, moins raide dans ses mouvements et ses déplacements qu'on aurait pu s'y attendre. Dans le public, Saki riait doucement, aux côtés de Shiguré -qui riait aussi-, Momiji, Hatsuharu, Kagura, Kisa et Hiro -qui s'était encore fait mener en bateau-. Mais par sa grâce et son habileté, (si ! si !) Tohru éclipsait tous les autres quand elle dansait, avec une maîtrise du geste exemplaire, et une harmonie et un équilibre parfait.
Minami : Finalement la sorcière n'aurait pas que des défauts...
Shiguré : Tohru nous avait caché ce talent...
Dans la salle une personne regardait cela avec une rage contenue.
Les autres danseurs ne se débrouillaient pas mal en général, très bien même pour certains, dont Alisa et Kyo, même s'il avait beaucoup grogné avant de faire la chorégraphie, beaucoup moins bien pour d'autres, qui s'appliquaient quand même.
Quarante cinq minutes plus tard, la chorégraphie s'achevait dans une ultime note de piano résonnait, aussitôt engloutie sous un tonnerre d'applaudissements qui fit trembler murs et sièges. C'était une réussite, qu'ils pourraient bientôt tous revoir en DVD grâce à Momiji.

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Dans la salle de bain, Tohru sourit, touchant des doigts l'ange d'argent autour de son cou, cadeau de Kyo pour le White Day. Devant elle, sur la tablette, l'étoile d'améthyste, cadeau de Yuki lui faisait face. Cette année, ils s'étaient surpassés. (Oui parce que quand Yuki lui avait fait son cadeau immonde, les espèces de rubans hideux à se mettre dans les cheveux, et Kyo, encore pire, rien du tout !!! Il était temps qu'il se rattrapent !)
Machi dans son lit, contemplait la robe magnifique que Yuki lui avait offerte, en satin, noire, avec un châle rouge.

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Grâce à Momiji toujours, Tohru put faire parvenir à Kuréno le DVD du spectacle. Momiji lui "donna lui-même" en l'envoyant tel un frisbee par la fenêtre du salon de Kuréno. Fort heureusement, l'emballage résista. Pour le vase qui se trouvait sur la trajectoire, eh bien...c'est une autre histoire...
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Akito : Hatori, j'en ris encore rien qu'en y pensant, tu sais. As-tu déjà vu quelque chose de plus ridicule que ce monstre et cette fille hideuse de trémousser ? Ha ! Ha ! Ha ! Ils n'avaient pas honte en plus. Mais le monstre en profite car il sait qu'il ne lui reste plus qu'un mois et demi. Pourquoi ne dis-tu rien Hatori ? Oh ! Et puis ça suffit comme ça je t'ai assez vu ! Va-t'en !
Hatori se leva et quitta la pièce, soulagé. Akito se retourna.
Akito : Qui es-tu !? Que veux-tu !?
... : Rappelez-vous qui vous êtes, pourquoi vous êtes. Sinon vous êtes inutile. Rappelez-vous de votre tâche première, du rôle du Dieu.
Akito : Je fais ce que je veux !
La Silhouette haussa les épaules. Il se leva, menaçant. Mais c'était trop tard, Il était parti.

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Après ces évènements, le mois de février sembla filer, et le mois de mars arriva sans qu'on l'ait vu venir. Il signifiait à Tohru et aux autres qu'il ne restait plus que trois semaines avant la fin de l'année scolaire, et plus qu'une semaine avant les partiels. En fait ils la semaine à réviser les partiels qui arrivaient et espéraient pouvoir obtenir une bonne note. Tohru et Kyo s'appliquaient particulièrement dans leur travail, et Yuki leur faisait réviser (si ! si ! "LEUR") leurs leçons tous les soirs. Saki continuait à flemmarder, Alisa ne se fatiguait pas trop, comme d'habitude, mais elle obtenait souvent des bonnes notes. Tohru avait particulièrement du mal avec l'anglais, qu'elle n'arrivait pas à prononcer.
"Enfin", la semaine des partiels arriva, et le stress quotidien commença. Tohru ressemblait à une batterie électrique chargée à bloc en arrivant chaque matin au lycée, et à une batterie électrique à plat en rentrant à la maison, chaque soir. Elle était vraiment inquiète. Le vendredi soir, Alisa et Saki vinrent prendre le thé ; il restait encore une tâche de sang sur un des arbres du jardin.
Yuki : Alors Tohru, tu as choisi ce que tu allais faire plus tard, ou plutôt comment tu allais te débrouiller pour être "autonome financièrement" ?
Saki : Tu ne leur a pas dit ?
Tohru : Eh bien...non, mais je ne pensais pas qu'ils étaient intéressés...
Shiguré : Mais bien sûr que nous sommes intéressés, enfin, moi je sais déjà de toute façon, puisque c'est moi qui t'ai accompagnée pour la réunion parents-professeurs. Hou ! Hou ! Hou ! (Je me rappelle de la tête de Mayuko !!
Kyo : Mais c'est pas juste t'aurait dû nous le dire aussi !
Alisa : Oh ! Oh ! Tête d'orange est jaloux !
Kyo : M'appelle pas Tête d'orange, Yankee !!
Yuki : On s'en fiche que tu le saches Shiguré. Que veux-tu faire Tohru ?
Saki : Mais enfin, vous auriez déjà dû deviner. C'est évident. Tohru veut être dan..
Alisa : ...seuse !
Tohru : Je me suis absentée une journée pour passer le concours de l'Ecole Nationale de Danse, et j'y ai été reçue cinquième.
Elle sourit. Et les deux garçons se turent devant l'évidence même de la réponse.

____________________

Professeur Shuraki : Je dois dire que j'ai été agréablement surprise par les résultats de la classe aux partiels. Le classement est plutôt satisfaisant. Enfin...vous verrez cela par vous-mêmes. Sinon j'ai été heureuse d'être votre professeur principale pendant ces trois années de lycée que vous avez passé ici, et je suis heureuse d'avoir pu vous aider dans votre choix d'orientation. Je vous souhaite bonne chance pour vos études et votre vie future ! Au revoir mon amour ! Bon voyage ! Que viva la revolucion !!(Coupeeez !!! Shiguré qu'est-ce que tu fais ENCORE là !!!?
- Shiguré : Mais euh ! C'est parce que j'apparais pas beaucoup !!
- Et alors !? C'est pas une raison pour massacrer l'histoire !! Moteur ! Action !)
Mayuko Shiraki ferma le cahier d'appel qui ne lui servirait désormais plus. La classe salua, sortit, l'année était finie. Mayuko se retourna, se pencha vers son sac, et pour la centième fois regarda son agenda
Mayuko : Plus que quelques jours...

____________________

Il y avait déjà beaucoup de monde devant le panneau d'affichage des résultats, mais Saki les "convaincu" de faire de la place, et nombre des personnes devant le panneau s'écartèrent précipitamment, ou s'enfuirent en hurlant. Les résultats étaient les suivants :

1) Soma Yuki ( 2) Fujiwara Misato
3) Hanajima Saki
4) Miyoshi Ichigo
5) Soma Kyo ( 6) Takei Shinji ( 7) Jin Xiaomei ( 8) Tanaka Yoko ( 9) Kazuki Werner ( 10) Prune Mirabelle ( 11) Eva Grünn
...
16) Uotani Alisa
...
25) Honda Tohru
...

Alisa : Tohru !!! C'est fantastique ! Tu es vingt-cinquième !!
Tohru : Oh oui ! C'est vrai ! Merci Yuki ! Tu m'as tellement aidée !!
Yuki : Mais non ! Ha ! Ha ! C'est parce que tu as bien travaillé ! Toutes mes félicitations !
Kyo : Omedetto gozaimashita !
Saki : Tohru a bien travaillé.
Alisa : Oh ! Mais Tête d'orange aussi a bien travaillé !! Il est cinquième ! Incroyable ! Tu vois que quand tu veux tu n'es pas si bête !
Kyo : Mais qu'est-ce que tu racontes Yankee !!?
Alisa l'ignora. Puis un air étonné se peignit sur le visage de Yuki.
Yuki : Oh mais...Saki, toi aussi tu as vraiment bien réussi ton examen... Tu as drôlement bien travaillé ! Tu es arrivée troisième !
Saki sourit doucement
Saki : Non, non, je n'ai pas bien travaillé. Pas plus que d'habitude.
Yuki : Ah bon ? Mais pourtant...
Alisa : Ha ! Ha ! Ha ! C'est qu'elle est trop paresseuse pour cocher les cases de la grille du QCM, mais sinon Saki est une très bonne élève !
Tohru sourit : elle aussi savait. Mais Kyo et Yuki restaient médusés par la nouvelle, pendant qu'Alisa riait aux éclats.
Tohru : AH ! Je dois aller au travail !
Yuki : A bientôt, je vous laisse aussi. Je dois aller à ma dernière réunion de l'année en tant qu'ex-Président, et vérifier que Kakeru assure au mieux ses fonctions, ce qui n'est pas couru d'avance.
Tohru : Bonne chance
Kyo : Ouais. A tout à l'heure.
Saki : A bientôt.
Alisa : A plus !
Ils se séparèrent tous et partirent, chacun dans sa direction.

____________________

Torhu rentra, le soleil disparaissait à l'horizon, un c?ur sombrait. La nuit naissante était claire et froide.
Tohru : Tadaïma !
Shiguré : Okaéri !
Les vacances commençaient pour Tohru, jusqu'au mois de septembre : plus de cinq mois de vacances en perspective... Pour Yuki, qui allait faire Todaï, elles ne commenceraient réellement que vers fin avril, puisqu'il devait passer le concours d'entrée, bien qu'il était sûr qu'il le réussirait. Tohru rangea ses affaires et fit la cuisine. Personne ne parlait mais elle était heureuse. Kyo descendit les escaliers, un sac de voyage dans les bras.
Tohru : Tu n'étais pas au dojo, Kyo ?
Kyo : Non. Mais je tenais à te dire que j'allais reprendre le dojo de mon maître, alors je dois encore me perfectionner. Nous partons dès ce soir en entraînement dans la montagne.
Tohru : Là, maintenant ?
Kyo rougit et détourna le regard.
Kyo : Oui...
Tohru : Mais c'est fantastique ! Tu lui as dit alors, finalement ?
Kyo : Euh...oui
Ils passèrent à table ; le repas était excellent, Tohru s'était surpassée.

____________________

Saki : Je sens que quelque chose arrive. Quelque chose qui va toucher notre entourage, petit frère...et peut-être changer notre quotidien, notre vie...à jamais.
Megumi : Je le sens aussi. Cependant, je ne saurais dire si cette chose immense causera le Mal, la souffrance, la douleur...ou au contraire...fera le bien, et apportera, le calme, la paix, et la sérénité dans nos vies...

Saki : Moi non plus je ne saurais le dire,...mais trois choses sont sûres, nous avons un rôle à jouer...
Megumi : ...nous avons une part de responsabilité indirectement,...
Saki : ...et tout est très mal parti, et est parti pour se terminer mal...Mais quoi qu'il arrive, je ne laisserai rien arriver à Tohru !
Megumi : Je suis allé la voir comme tu me l'avais demandé...
Saki : Et ?
Megumi : Le Yokai commence à refaire surface, à dominer. Encore plus qu'avant. Grand-mère ne sera pas là pour le voir. Nous devrons nous débrouiller seuls.
Saki : Oui. Après tout nous sommes les seuls responsables de tout ça. Alors nous devons assumer, porter le poids du karma...

____________________

Le moment des adieux fut rapide. Yuki et Shiguré dirent au revoir à Kyo. Un "au revoir" neutre. Puis, à son tour, Tohru lui dit aussi au revoir. Elle l'embrassa sur la joue, à l'européenne. Kyo se baissa, pour qu'elle ne voie pas son teint couleur soleil couchant, prit son sac à l'épaule, et sortit dans la nuit étoilée. Tohru le regarda disparaître au bout du chemin avant de laisser échapper des larmes qui lui brûlaient les yeux. La nuit était calme, douce, la Lune illuminait le chemin, laissant percer sa clarté entre les arbres. Kyo arriva au bout du chemin, et monta dans la voiture qui l'attendait. Il contempla le paysage nocturne tout au long du chemin, dans la voiture que Hatori conduisait vers le manoir Soma.




Vocabulaire de la 2ème partie

- mirai : futur
- setsujoku : vengeance
- no : de
- rengo : l'alliance, l'union (ici l'alliance des filles du fan club Prince Yuki)
- Le Génie Technique est chargé de tout ce qui est technologie et construction dans l'armée napoléonienne. Ici, dans "l'armée" du fan club, ce sont celles qui sont chargées de filmer tout pour les archives.
- sissone : En chorégraphie, saut effectué après un plié et un appel des deux pieds, suivi d'une retombée sur un seul. C'est vraiment dur à expliquer, alors j'ai pris la définition du dictionnaire.
- omedetto gozaimashita : toutes mes félicitations
- tadaïma : je suis de retour
- okaéri : bon retour
- karma : partie de l'âme se trasmettant de génération en génération aux différents descendants d'une même famille


Hiérarchie du fan club Prince Yuki :

chef : Très Haute Minami
sous-chefs : Supérieure Mio et Yoko
Membres du génie technique/auxiliaires : Lei, Maï, Rika, Hime
Chefs de commando : 01 : Yume, 02 : Hana, 03 : Nami
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the_free_cat
posté Jan 30 2006, 11:48 PM
Message #4


~ Etre Divin Supérieur ~ Adorateur du Prince Yuki


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Fanfiction FB : Kyuu Jinsei no Shuuki PARTIE 3
Chapitre 10 : L'Aube

Kyo était arrivé au manoir. Hatori n'avait pas soufflé un mot. Son visage était fermé ; il était simplement triste. Kyo se taisait tout autant. Ils avaient attendu toute la nuit. Ils avaient été éveillés au petit matin par le soleil levant. Kyo fut introduit chez Akito. Dans la pénombre, le Dieu attendait.
Akito : Approche. Je t'attendais, mon monstre. Je vois que tu t'es décidé à être sage. C'est bien. Tu sais ce qui t'attend, n'est-ce pas ?
Kyo : Oui.
Il ne put empêcher le tremblement de sa voix. Akito sourit, intérieurement, il jubilait.
Akito : Allons mon petit monstre ! N'aie pas peur ! Je serai là, moi. Je t'aimerai plus que tout ! Et puis, en fait, tu ne sais pas exactement ce qui t'attend... Tu ne sais pas...tout...
Akito s'approcha, s'agenouilla à côté de lui et le serra dans ses bras. Kyo sentait ses yeux le brûler. Akito le conduisit à une maison lugubre au fond du jardin. Sa future maison.
Akito : Ta future maison !
Kyo entra dedans, et entendit un grésillement. Il se retourna, la porte était fermée, il était seul. Kyo laissa ses larmes couler.

____________________

Une semaine avait passé depuis que Kyo avait quitté la maison. Le matin était arrivé. Tohru faisait la cuisine, morose. Le moral n'y était pas. Yuki devait aller à la bibliothèque pour travailler, car la date du concours d'entrée de Todaï approchait à grands pas. Mais lui non plus n'avait pas le moral. Le silence régnait, la culpabilité, la tristesse pesant sur la maison. Yuki, nerveux, laissa tomber une tasse en mettant la table, et Tohru se coupa (bon, bah ça change pas de d'habitude !) en la ramassant, pendant que Yuki était parti chercher un balai. Ils finirent par se mettre à table et mangèrent en silence. Un silence que Shiguré tenta cependant de rompre à plusieurs reprises avec des blagues douteuses sur l'avenir commun de Yuki et Tohru, maintenant que la place était libre. Une fois de plus, il termina dans le jardin. Yuki et Tohru partirent après avoir fait la vaisselle. A un croisement de chemins, ils se séparèrent, Yuki se dirigea vers la bibliothèque, pendant que Tohru allait rejoindre Saki et Alisa.

____________________

Ce qui compte, avant tout, c'est qu'elle soit heureuse, et qu'elle s'en aille insouciante, et ne revienne jamais !

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Son c?ur se serra si fort qu'il crût qu'il allait tomber. Il s'appuya à un lampadaire, le souffle court, les yeux brûlants.
Yuki : Il me semble que tout ceci ne finira jamais. Cette malédiction ! Je la hais et je hais ce Lien ! Je hais tout ça ! Cette malédiction qui va même jusqu'à m'enlever ma liberté d'agir !

"Kyo entra dedans et entendit un grésillement"

Je me sens mal, mon c?ur se serre ! Quelle est cette douleur qui m'envahit !

"Il se retourna, la porte était fermée, il était seul"

Je n'en peux, plus ! J'en ai plus qu'assez de ces contraintes ! De ce poids ! De cette tristesse ! Pourquoi !? Pourquoi !!!? C'est si injuste !!
Yuki se laissa tomber sur un banc.

Yuki : Je me rappelle encore de ce jour où tu m'avais repoussé quand je t'avais demandé ton amitié.... Comment pouvais-je savoir ? Tu m'en voulais à cause de la légende, et moi je t'en ai voulu à cause de ta "méchanceté". Je n'avais fait que te ramener ta casquette, mais tu m'avais regardé avec cet air si haineux.

"Ohh ! Quelle horreur ! Alors c'est ça le véritable aspect de Kyo !? Qu'il est laid ! En plus son corps est tout tordu ! Et il y a autre chose...une odeur nauséabonde ! Comme quelque chose de pourri. C'est donc cela...la vraie forme de celui qui est possédé par l'esprit du chat ?!? Qu'il est répugnant !!"

Yuki : Comme si...tu regardais Akito... Mais alors, ça m'avait fait tellement de peine. Il n'y avait personne dans ma vie, personne de ma connaissance qui me soit venu en aide, qui ait accepté d'être mon ami... Un peu plus tard j'en avais eu quelques-uns, mais on leur avait effacé la mémoire, suite à l'accident... En fait...je crois que...la famille Soma, ses manipulations et ses stupides traditions nous ont enfermés et nous ont ligué les uns contre les autres...nous nous sommes rendus prisonniers nous-mêmes en quelque sorte, et nous avons été conditionnés pour ne pas nous entendre...

"Ah ! Yuki ! Je t'attendais ! Le rat... Tu es le rat ! Mon signe préféré ! Tu entends ? Tu es le signe préféré de Dieu ! Tu as beaucoup de chance ! Tous les maudits t'envient..."


Yuki : Conditionnés pour nous haïr...nous jalouser...

"Et je t'aime énormément ! Plus encore que tous les autres maudits ! Mais il ne faut que tu les approches ! Ils seraient jaloux de toi s'ils savaient !! Tu dois me faire confiance parce que...moi seul t'aime tant !"

Yuki : Quand Hatsuharu était venu me voir, j'avais mûri. C'est pour cela que ça ne m'a pas blessé quand il s'est énervé contre moi. Mais nous deux Kyo...devions-nous vraiment...nous détester ? Etre ennemis ?

"Kyo laissa ses larmes couler"

Yuki sentit ses yeux le brûler. Une larme roula sur sa joue.

Yuki : Non. Il aurait pu en être autrement, n'est-ce pas ? Car...quand bien même cette légende serait vraie...je suis humain avant d'être animal, je suis Yuki avant d'être le rat, et tu es Kyo...avant d'être le chat...avant de supporter ce corps...ce corps qui n'est, je crois, même pas le tien...

Yuki se leva, et partit. Non. Pas vers la bibliothèque. Vers le manoir Soma. Car...toute cette mascarade avait assez duré.

____________________

Les larmes de Kyo coulaient, coulaient, coulaient sans s'arrêter. Elles coulaient comme si elles n'allaient jamais s'arrêter.
# Akito : Tu te souviens de notre marché ? #
Cette scène lui revenait toujours à l'esprit, inlassablement. Mais ce marché n'était qu'un des pièges de Dieu malade et fou. Un moyen de plus de le faire souffrir. Mais tant que c'était lui qui souffrait, et non pas elle, ça pouvait aller...
# Shiguré : Alors c'est vraiment...ce soir...maintenant ?
Shiguré ne riait plus du tout.
Kyo : Oui ! Et je vous défends de lui dire quoi que ce soit !
Yuki ne répondit pas.
Shiguré : Bien...nous ne lui dirons rien puisque c'est ce que tu souhaites. Mais toi-même, tu ne veux pas lui dire la vérité ?
Kyo : Surtout pas ! Elle pourrait aller se faire tuer !
Yuki : Il a raison, Shiguré.
Shiguré fut surpris, mais ne dit rien. On l'entendit marcher dans l'allée.
Shiguré : Bien...nous ferons comme tu le souhaites.
Tohru : Tadaïma !
Shiguré peignit un sourire sur sa figure.
Shiguré : Okaéri ! #



Chapitre 10bis : Himitsu

Yuki tira la lourde porte de bois, puis la repoussa derrière lui. Il s'avança ; se dirigeant vers chez Akito, puis obliquant ensuite vers d'autres bâtisses, et arriva dans une cour intérieure. Une herbe verte et brillante recouvrait toute la cour, et une vache broutait paisiblement.
Yuki : N'importe quoi...
Il entra sans frapper dans un des bâtiments qui encadraient la cour. Il traversa un salon, puis un autre, puis arriva dans un couloir. Il s'arrêta puis écouta pour se guider. Une musique de jeu vidéo le guida tout au long du couloir sombre. Il tourna à gauche, dérapant un peu en chaussettes sur le parquet du couloir ciré. Une porte était entr'ouverte. Il prit sa respiration, puis poussa la porte. Assis sur son canapé, il était concentré sur ce qu'il faisait et ne l'avait pas entendu arriver.
Yuki : Trouvé !
Hatsuharu se retourna, et sans répondre, se dirigea vers sa commode. Il sortit un appareil photo et photographia Yuki deux fois.
Hatsuharu : Tu comprends, il faut que je garde des traces de tes passages ici...
Yuki : Ne raconte pas n'importe quoi !
Hatsuharu : Qu'est-ce qui t'amène ? Tu te cherches une copine ? Tu es en manque de filles ? Je peux les remplacer si tu veux.
Yuki : ...
Hatsuharu : Sinon c'est quoi ? Tu voulais que je te prête un jeu vidéo ? Prince of Persia c'est très bien.
Yuki : Non, tu n'y es pas du tout. J'ai simplement besoin de courage. Mais l'ennui, c'est que j'en manque...beaucoup.
Hatsuharu : Pourquoi faire ?
Yuki : Tu n'es pas au courant...pour Kyo ?...
Hatsuharu : Il est malade ?
Yuki : Mais non ! Il s'est fait...enfermé...
Hatsuharu : Et tu veux le délivrer ? Tel un prince ?
Yuki : Heu...c'est à peu près ça.
Hatsuharu : Bon ben pourquoi tu en demandes pas, du courage ?
Yuki : N'importe quoi ! Ce n'est pas quelque chose qui s'acquiert comme ça !
Hatsuharu : C'est vrai... Dans ce cas pourquoi tu ne me demandes pas de l'aide ?
Yuki : A ton avis, pourquoi est-ce que je suis ici ?
Hatsuharu : Ah bon ? Tu veux que je t'aide ? Mais je ne suis pas la persuadé d'être le mieux placé pour ça. Mais je sais qui pourrait t'aider. Enfin...encore faut-il qu'il en ait la volonté. Mais attends. D'abord...
Il attrapa, l'entoura de son bras, tendit l'appareil photo devant eux... FLASH !! Yuki ne voyait plus rien.
Hatsuharu : Et voila ! Une de plus pour ma collection privée. Tu savais que j'ai créé un album avec que des photos de toi ?
Yuki : ...
Hatsuharu : Malheureusement je n'en avais pas assez, alors j'ai dû corrompre une des membres de ton fan club pour qu'elle m'en file...
Yuki : N'importe quoi !! Tu as dû la payer !!?
Hatsuharu : Oui, mais c'était pas grave, elle voulait pas d'argent, alors j'ai payé en nature. On a...
Yuki : Ne dis pas un mot de plus ! Je ne veux pas savoir la suite ! Sinon tu m'as dit que tu savais qui pourrait m'aider...
Hatsuharu : Suis-moi
Ils sortirent de la chambre, puis de la maison, et traversèrent des jardins, longèrent des pavillons, et arrivèrent enfin devant une maison, qui se tenait à l'écart.
Yuki : Qui habite là ?
Hatsuharu : Entre et tu verras.
Yuki poussa la porte, et s'avança dans un couloir brillamment éclairé par la lumière du soleil. Un bonzaï était posé sur une commode. Une porte était ouverte. Yuki entra dans la pièce. Assis sur un canapé, Kuréno lisait un livre. Il leva les yeux à son approche, surpris
Yuki : Ah ! Tu es...Kuréno...n'est-ce pas ?
Kuréno : Et tu es ?
Yuki : Yuki.
Un ange passa, l'un et l'autre ne savaient quoi dire, puis :
Kuréno : Euh...qu'est-ce qui t'amène ? Tu veux boire quelque chose ?
On voyait qu'il ne reçevait pas très souvent du monde (autant dire jamais !)
Yuki : Heu...eh bien...c'est-à-dire que...je venais parce que...enfin Hatsuharu m'a dit que tu pourrais m'aider...
Kuréno : Hatsuharu ? Heu...ah oui ! Le b?uf !
Yuki : Hein...euh oui c'est ça !
Kuréno : Et en quoi je peux t'aider ?
Yuki : C'est à propos de l'enfermement de Kyo, le chat. On ne peut pas le laisser comme ça ! Alors...je me disais que tu saurais où il était, et que tu pourrais m'aider à le délivrer.
Kuréno eut l'air effrayé.
Kuréno : Mais...mais...mais c'est Akito qui l'a fait enfermer ! On ne peut pas...
Yuki : OU EST-IL !!?
Il lui avait presque bondi dessus.
Yuki : Peu m'importe ce qu'a dit Akito, je ne laisserai pas tomber Kyo !
Kuréno : Tu...enfin, Akito m'avait dit que vous vous détestiez, alors...je ne comprends pas pourquoi tu veux le délivrer.
Yuki resta interdit
Yuki : Tu ne peux pas comprendre mes motivations !...

Après une conversation animée, Kuréno finit par faiblir, puis céder à Yuki. Il était habitué à obéir... Ils sortirent et allèrent tout au fond de la propriété. Au milieu des arbres, derrière une palissade de bambou, la dernière demeure du chat se dressait, horrible, lugubre, tenant plus de la prison ou du clapier que de la maison.

____________________

Une fois de plus, elle s'était aventurée dans le lieu interdit...

Momiji : C'est l'heure. Je vais commencer à jouer. A chaque fois, je la sens si proche de moi ! Si proche que je pourrais presque la toucher ! Et dire que je ne peux pas l'approcher. Je sens qu'elle est là, tout près ! Ou alors...est-ce que mon c?ur qui me joue des tours ? Non. Je ne crois pas. Quand j'y repense, je suis sur maintenant que j'aurai du refuser ! Il n'aurait pas dû effacer la mémoire de Maman. Hatori n'aurait pas dû effacer la mémoire de Maman !!
Momiji prit son archer, et premières notes résonnèrent, quand un bruit sec se fit entendre au dehors.

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Momo : L'Hiver est bientôt écoulé. Nous allons entamer le mois de mars. La neige a fondu presque partout, mais demeure par plaques à certains endroits. Je marche à quatre pattes pour passer sous une fenêtre, et je sens le dallage froid sous mes mains sans gants. Je veux absolument l'écouter. Je sais que je ne devrai pas être ici, et rien ne me dissimule aux regards extérieurs, je pourrai me faire repérer. Mais je veux absolument l'écouter. Quelqu'un vient ! J'espère que l'unique buisson suffira à me cacher. Je n'ai aucun droit d'être là et il ne sait pas que je suis ici. Je suis de nouveau rentrée par le passage, sans me faire voir. Je veux absolument l'écouter. Je pense qu'il y a quelque chose de spécial entre nous. Quelque chose de bizarre. Nous sommes reliés d'une manière ou d'une autre par un Lien. Un Lien indestructible que quelqu'un a tenté de dissimuler. A moins que le destin, ou le hasard ait mal fait les choses, que tous ces soirs où je l'ai vu ne signifiaient rien... Mais non ! Je ne peux pas me tromper ! Et puis il reste toujours cet élément ! Mais je ferais tout pour comprendre ! Et je viens l'écouter parce que l'écouter me réchauffe le c?ur. Je veux absolument l'écouter.
Momo sortit de derrière le buisson. La domestique était passée. Il y avait une plaque de verglas juste à côté d'elle. Momo ne la vit pas, et glissa dessus. Elle s'étala de tout son long, son bracelet se brisant avec un claquement sec sur le dallage de pierre du chemin. Les premières notes de violon qui se faisaient entendre cessèrent aussitôt. Paniquée, elle voulut se relever et se cacher, mais le chemin était désert, et elle savait que le petit buisson ne suffirait pas. La porte de la maison s'ouvrit. Momiji sortit. Il ouvrit de grands yeux sous le coup de la surprise.
Momiji : Mo...mais qu'est-ce que tu fais là ?
Momo était terrifiée. Elle savait déjà qu'elle allait se faire gronder. Elle ne répondit pas.
Momiji : Heu...tu veux entrer ?
Momo se releva, et se dirigea vers la porte. Momiji s'effaça pour la laisser passer, et ferma la porte derrière elle. Elle s'assit par terre, et aperçut le violon. Ses yeux se mirent à briller.
Momiji : Tu as soif ?
Elle fit non de la tête.
Momiji vit la direction de son regard
Momiji : Ah oui ! C'est mon violon...
Momo : Tu peux...jouer ?...
Sa petite voix était rendue presque inaudible pas la timidité.
Momiji : Tu veux dire...là, maintenant, pour toi ?
Elle rougit en lui faisant signe que oui.
Momiji : Bien sûr !
Le visage de Momo s'éclaira d'un sourire.
Momo : En fait...je viens...toutes les semaines. Pour t'écouter.
Momiji : Ah bon !? Vraiment !? Ca me fait plaisir !
Il se détourna pour qu'elle ne voie pas ses larmes ; son c?ur ne lui avait pas menti. Il prit son archer.
Momo : Tu sais, j'ai toujours voulu te rencontrer ! Je me suis inscrit au même cours de violon que toi, mais tu étais parti...
Momiji faillit lâcher son violon.
Momo : Je crois que...nous avons quelque chose...en commun. Où sont tes parents ?
Momiji : Ils sont...partis.
Momo : Loin ?
Momiji : Plus ou moins.
Momo : Parce que...tu sais...je me suis demandé plusieurs fois si nous n'étions pas de la même famille. Si tu n'étais pas mon frère. C'est bête, hein ?
Momiji ne put contenir ses larmes qui ruisselèrent sur ses joues. Il se retourna, Momo pleurait aussi, la tête baissée vers le sol.
Momo : En fait...non. Ce n'est pas si bête que ça. Tu ne trouves pas...grand frère ? Car tu es bien...mon grand frère, n'est-ce pas...Momiji ?
Momiji ne pouvait répondre, comme si sa tête allait exploser, à force de contenir toute cette peine, et ses larmes continuaient de rouler sur ses joues. La voix entrecoupée de sanglots de Momo, reprit :
Momo : De toute façon, vous n'auriez pas pu me le cacher bien longtemps encore. Il n'y a...pas beaucoup de Soma...qui sont...à moitié allemand...
N'y tenant plus, elle se leva, courut et enlaça Momiji.
Momiji : NON ! NON ! C'EST IMPOSSIBLE !!
Momiji sentit son c?ur s'arrêter de battre, en même temps que ses yeux s'agrandissaient d'horreur et que la fumée autour de lui se dissipait. Pendant un instant, Momo le regarda, les yeux ronds. Puis...elle éclata de rire.
Momo : Ha ! Ha ! Ha ! C'est la première fois que je vois ça !
Soudain, elle s'arrêta de rire. Son sourire s'effaça, remplacé par de la contrariété.
Momo : Alors...c'est ça ! C'est pour ça que tu es parti de la maison !? C'est pour ça que je n'ai jamais pu te voir !?
Momiji se retransforma soudain dans un nuage de fumée. Il se rhabilla.
Momo : Pourquoi !? Pourquoi es-tu parti ?
Momiji : Bon alors, je vais tout te raconter, mais il va falloir que tu gardes le secret, autrement, nous aurions de très gros ennuis...

Et il lui raconta l'histoire. Toute l'histoire. Celle de la légende et du Dieu, celle de sa vie, de ses joies et de ses peines, sans omettre un seul détail...



Chapitre 11 : Neko to nezumi

Ils s'étaient arrêtés tous les deux à une vingtaine de mètres de l'entrée de la cabane.
Yuki : Dis-moi, toi qui es si fidèle, "Dieu" a du te récompenser, non ?
Kuréno : Je ne vois pas ce...
Yuki : Ne mens pas ! La malédiction. Dieu a le pouvoir de la lever pour celui qui lui est le plus fidèle. Je le sais, c'est Akito lui-même qui me l'a dit.
Kuréno était interdit. Ainsi donc, il n'était pas le seul à connaître ce genre de détails...
Kuréno : En effet, j'ai été récompensé ! Mais c'est fini...du moins, je crois... Je l'ai trahi...
Il semblait mal à l'aise. Yuki le regarda froidement.
Yuki : Peu importe, mais j'espère quand même que tu as gardé un peu de sa faveur. Tu l'as trahi ?
Kuréno : Oui. Mon c?ur ne lui était pas entièrement dévoué.
Yuki : Il a dû être en colère quand il l'a appris.
Kuréno : Il ne le sait pas. Pas encore. Je n'ai pas eu le courage de lui dire.
Yuki : Je vois. Il a voulu me récompenser moi aussi, il y a longtemps. Mais ça n'a pas fonctionné. Et il a compris que mon c?ur ne lui était pas entièrement dévoué non plus. C'est à partir de ce moment-là qu'il a commencé à me frapper et à me terroriser. Je crois qu'en fait...ce n'était qu'une sorte de jalousie...

____________________

Il était midi. Alisa, Saki et Tohru avaient fait les boutiques toute la matinée, et s'étaient arrêtées pour déjeuner dans un café. Saki n'avait presque pas parlé de la matinée.
Tohru : Quelque chose ne va pas, Saki ?
Saki : En effet.
Alisa : Qu'est-ce qu'il y a ?
Saki : C'est Kuréno
Alisa : Hein !? Qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce qu'il vient faire là-dedans ?
Saki : Tu ne sais pas tout de lui.
Alisa : Mais c'est normal ! Je ne peux pas tout connaître de lui si rapidement ! Et puis c'est pas avec un jour par an qu'on va rapidement faire connaissance !
Saki : Mais tu ne connais même pas son nom de famille.
Alisa : Ah ! Tiens c'est vrai ça ! Je n'ai même pas pensé à lui demander !
Saki : Tohru, dis-lui !
Tohru : Mais...
Alisa : Pourquoi Tohru le saurait !?...
Saki : Tohru, dis-lui !
Tohru : Hé bien, il s'appelle...Kuréno...Kuréno Soma...
Alisa : Quoi !!? Vous voulez dire...
Saki : C'est bien un cousin de Yuki et Kyo.
Alisa : Et vous attendiez quoi pour me le dire !? Le dégel !?
Saki : C'est en effet la période de dégel.
Alisa : ...
Tohru : Je suis désolée de ne pas te l'avoir dit plus tôt, Alisa, mais il m'a dit une fois qu'il ne comptait plus te revoir. Mais je n'ai pas eu le c?ur de te le dire. Et c'était tant mieux, car l'été d'après, tu l'as revu.
Alisa : Je vois... Je crois que tu as eu raison de ne pas me le dire, Tohru... Tu as bien fait...
Tohru eut soudainement l'air soulagé. En réalité, depuis le début de la conversation, Tohru avait peur d'avoir déçu son amie...

____________________

Une main se posa sur son épaule.
... : Allons-y !
Yuki se retourna. Kazuma venait d'arriver. Yuki sourit.
Yuki : Oui ! Allons-y ! Il n'a que trop attendu !
Ils s'approchèrent tous les trois de la cabane. Il n'y avait pas de verrou sur la porte. Kazuma la poussa mais elle ne s'ouvrit pas. Il poussa encore, de toutes se forces. Rien n'y fit. La porte ne s'ouvrait pas. Il était bien entendu qu'elle ne s'ouvrait pas de l'intérieur car le chat se serait enfui. Alors Kazuma fit, en désespoir de cause, un double coup de pied sauté, mais la porte, inébranlable, ne bougea pas d'un pouce.
Kuréno : Arrêtez ! Ca ne sert à rien ! On ne réussira pas à l'ouvrir.
Il regretta de ne pas s'être tu, quand Yuki le foudroya du regard.
Yuki : Va pousser la porte ! Je pense que ça devrait marcher avec toi.
Kuréno s'approcha et s'appuya sur la porte. Elle émit un grésillement, puis plus rien.
Yuki : C'est bien ce que je pensais...
La porte s'ouvrit.

____________________

Saki : Il y a deux autres choses qui m'embêtent.
Tohru : Qu'y a-t-il ?
Saki : La première est au sujet de Kyo.
Alisa : Tête d'orange ?
Saki : Oui.
Tohru se redressa sur sa chaise, sentant quelque chose venir.
Saki : Dis-moi Tohru : c'est bien lui que tu aimes, non ?
La phrase tomba comme une avalanche sur une station de ski ; Alisa sourit jusqu'aux oreilles, Saki resta impassible, et la nigiri fit la tomate.
Tohru : Mais...euh...enfin...comment ça...euh...j'aime bien les deux...
Tohru pouvait rivaliser avec un lampion rouge du nouvel an en cet instant. Mais en cet instant, on était en avril. Dommage.
Saki : Tu es bien amoureuse de Kyo Soma, n'est-ce pas ?
Alisa : Allez Tohru, dis nous tout !
Alisa entreprit en riant, de taquiner la nigiri qui se noyait dans l'embarras ; Saki sourit. Après des heures de "torture" intense, la nigiri se mit à table.
Alisa : Tu peux bien nous dire si c'est bien Kyon-Kyon que tu aimes !
Tohru : Euh...disons que...oui...
Alisa : Et la réponse est ?
Tohru : Euh...oui...

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Kyo était assis de dos, immobile. Il s'attendait à recevoir une autre visite d'Akito, ayant entendu du bruit contre la porte, mais il ne l'attendait pas si tôt. Cela allait être la troisième fois depuis qu'il était là. Depuis une semaine, prostré, il comptait les heures des jours défiler, les rainures du tatami, les barreaux de la fenêtre, et enfin, les marques sanglantes dans son dos. Il avait enlevé son T-shirt, heureusement il ne faisait pas froid, car le tissu de coton de tâchait et adhérait au sang. Les marques étaient vilaines, sales, et bien que le sang soit séché depuis la dernière, c'était encore douloureux, bien trop douloureux pour qu'il remette son T-shirt. Et là, alors que ce n'était pas encore cicatrisé, Akito revenait pour le frapper, encore et encore. Kyo s'était raidi dans l'attente des coups à venir. Il s'était raidi, s'attendant à entendre le pas de son tortionnaire, sa voix.
Yuki : Kyo !!
Sa voix tembla, et ses jambes faillirent se dérober sous lui. Cette vision lui rappelait ses pires cauchemars d'enfance. Kyo sursauta et se retourna. Dans l'embrasure de la porte se tenaient Yuki, horrifié, Kazuma le visage fermé, et Kuréno, qui avait détourné le regard, prenant conscience de la cruauté de son Dieu. Kyo resta figé ; il avait peine à croire ses yeux. Il se demandait si ce n'était pas une illusion qui se dressait devant lui. Lorsque Kazuma s'avança vers lui, suivi de Yuki. Il le serra dans ses bras. Kyo le serra dans ses bras à son tour, comme pour empêcher cette illusion, ce qu'il avait tant espéré, de s'échapper. La tête bourdonnante, tremblant de tous ses membres, il éclata en sanglots dans les bras qui le serraient. Yuki, désemparé, alla chercher de l'eau pour nettoyer les blessures de Kyo et Kuréno partit chercher des pansements. Kuréno était angoissé, il espérait qu'Akito était trop occupé avec Hatori pour le faire demander. Kyo regarda Kazuma dans les yeux.
Kyo : Merci !
Kazuma : Il y une personne que tu devrais remercier en tout premier lieu...
Yuki était revenu avec de l'eau.
Kazuma : ...C'est Yuki.
Kyo se redressa, surpris, Yuki rougit, embarrassé, se demandant quelle allait être la réaction du chat. Mais ils comprirent à cet instant que c'était fini. Que cette guerre n'avait que trop duré. Kyo rougit.
Kyo : Alors...merci...Yuki
Yuki : Je...je t'en prie.

"Quand bien même cette légende serait vraie..."

Un sourire naquirent sur leurs lèvres.

"...je suis humain avant d'être animal, je suis Yuki avant d'être le rat, et tu es Kyo...avant d'être le chat..."

____________________

Alisa éclata de rire.
Alisa : J'en étais sûre !!
Tohru était horriblement gênée. Puis Saki reprit la parole.
Saki : J'ai dit qu'il y avait une troisième chose qui m'embêtait. Cela concerne la malédiction...
Tohru la regarda.
Saki : ...qui touche les Soma...
Tohru ouvrit des yeux ronds.
Alisa : Hein !? Qu'est-ce que tu racontes !?
Saki : Tohru, racontes donc à Alisa la malédiction qui touche les Soma
Tohru : Mais...
Alisa : Mais pourquoi vous me cachez autant de choses !?
Saki : Tohru ne savait pas que j'étais au courant, et elle n'avait pas le droit d'en parler à quiconque.
Tohru état trop étonnée pour réagir, pour dire quoi que ce soit. Comment Saki était-elle au courant !?
Saki : Vas-y Tohru, raconte-lui.
Et Tohru raconta à Alisa, sidérée, l'histoire de la malédiction des Soma.
Alisa : Ainsi donc, seul Kuréno est libéré, mais tu ne sais pas pourquoi...
Tohru : Oui. C'est cela. Mais je ne comprends pas comment tu es au courant, Saki...
Un courant d'air glacial se fit sentir.
... : Ca, vous le saurez bien assez tôt...
La phrase résonna dans leurs têtes. Mégumi venait d'arriver.



Chapitre 12 : Le Crépuscule

Ils ressortirent de la maison. Kyo avait les larmes aux yeux. Ayamé et Hatsuharu arrivaient au-devant d'eux. Ayamé sourit à leur vue, mais étrangement, ne partit pas dans des éclats de voix et des déclarations futiles.
Ayamé : Je n'ai aucun doute que tout finira par s'arranger ! Ha ! Ha ! Ha ! Je crois bien que je n'aurai même pas à utiliser mon charisme personnel ! Mais je m'inquiète surtout pour lui quand même... Il est si fragile, si seul et pourtant si gentil !...Si seul ? Peut-être plus si seul que ça...désormais. Mais une fois de plus, j'ai été inutile, je n'ai pas été là quand il le fallait...
Hatsuharu : Tu as trouvé du courage, alors...
Yuki : Oui !
Yuki et Kazuma sourirent.
Kazuma : Il était grand temps qu'on te sorte de là...
Un pale sourire éclaira le visage de Kyo.

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Hatori : Je m'inquiète. Il devient comme possédé. Il a de tels accès de fureur parfois qu'on a l'impression qu'il n'est plus humain. Il devient fou. Je sens l'heure de sa mort approcher, il la sent aussi. Je sens à son contact sa souffrance, ce si lourd secret. Personne de l'intérieur n'attend d'enfant. Ce sera donc forcément quelqu'un de l'extérieur. Et là...je suis là...las...inutile, agenouillé face à lui. Je suis un incapable. Je me sens un peu perdu au milieu de tout ce remue-ménage. Je ne sais plus quoi faire. Quand j'aurai dû résister, je ne l'ai pas fait. Maintenant, je ne peux qu'espérer qu'ils s'en sortent, et attendre patiemment...calmement... dans un Hiver qui ne part jamais...dans un froid qui me semble éternel... Attendre la mort du Dieu et voir leur réussite...ou leur échec. Attendre la renaissance du Dieu. Et savoir que quoi qu'il arrive, elle sera perdante...
Akito : HATORI !! JE SUIS EN TRAIN DE TE PARLER MAIS TU NE M'ECOUTES PAS !! VA-T'EN !! TU M'EXASPERES !!
Comme à son habitude, Hatori se leva, et quitta la pièce en silence, habitué à l'ordre des choses. Comme à son habitude il se retourna :
Hatori : Je reviendrais tout à l'heure...pour le reste de vos médicaments...
Akito : Ouais c'est ça ! Hors de ma vue !
Hatori : Est-ce que les choses ont toujours été comme ça ?...

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Shiguré : Ah ! Plus qu'une heure de travail ! Je terminerai le reste plus tard ! Désolé Mi-chan ! Hou ! Hou ! Hou ! Mais après je devrais partir pour aller resserrer ce "lien d'amour" qui nous unit...

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Akito : Quelle est donc cette sensation qui m'envahit ? Cette langueur...serait-ce ?... Non pas déjà ! Je ne veux pas m'abandonner ! Je me sens mal.
Akito se laissa aller doucement à terre, ployant sous le poids de son propre corps, (mais non !! Il va pas mourir tout de suite ce serait pas drôle !) sentant le poids du pouvoir peser sur ses épaules.
Akito : Je ne supporte plus mon corps, mon corps ne me supporte plus... Mais il y autre chose que je sens...

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Tohru ouvrit des yeux gigantesques sous l'effet de la surprise.
Tohru : Oh ! Bonjour Mégumi ! Je ne t'avais pas du tout entendu arriver !
Mégumi : Bonjour.
Alisa : Salut ! Alors toi aussi tes pouvoirs se sont développés !?
Mégumi : En effet.
Alisa : Vous allez former une duo de choc, ta soeur et toi !
Mégumi : A un tel point que tu n'en as pas idée.
Alisa était la seule à avoir entendu cette phrase. Elle ouvrit des yeux ronds sous l'effet de la surprise.
Mégumi : Mais si vous voulez tout voir et savoir en détails, je vous conseille de vous rendre au manoir Soma... Saki ?
Saki : Oui ?
Mégumi : Il est temps...

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Yuki : Nous ne devrions pas traîner ici...
Kazuma : Oui ! Allons-y !
Les larmes de Kyo s'étaient arrêtées, Ayamé se taisait toujours, et Kuréno arborait un air sombre.
Kuréno : Je n'ai pas respecté...ma promesse...
# Akito : Tu ne te transformes plus, alors...
Kuréno : Oui...je suis désolé...j'ai vu que...que tu...
Akito : Ca va aller... Passé le premier choc... Mais me resteras-tu fidèle ?
Kuréno : Oui, toujours.
Akito : Vraiment ?
Akito avait ouvert de grands yeux.
Kuréno : Je te le promets.
Puis elle l'avait serré dans ses bras.
Akito : Et mois je t'aimerai toujours ! Comme je dois le faire ! Je te le promets !#
Kuréno : Je me rappelle, quand elle l'avait appris... Toute l'eau de ses yeux sombres avait coulé. De ces yeux profonds comme des lacs... Et une fois encore, je m?en vais faire couler ces larmes. Et son coeur se fissurera, et sa colère se déchaînera, et tout, tout sera ma faute. Sa tristesse, ma trahison. Je ne voulais pas te faire souffrir. Mais c'est trop tard...le mal est fait...
Tout au long du chemin à travers le domaine, plus personne ne prononça un mot.
Ayamé : Une fois de plus... Une fois de plus j'ai échoué, je n'étais pas là pour l'aider, le soutenir. Je suis vraiment...le pire...des grands frères. J'ai honte de moi-même.
Yuki : Est-ce que tout ceci est bien réel ? J'ai du mal à y croire ! Je n'ai pas l'impression que je suis dans la réalité...
Kyo : J'ai du mal à le croire. Je n'aurai pas cru qu'il vienne me chercher... Mais qu'est-ce que je croyais en fait...qu'est-ce que j'attendais ?... Alors c'est fini ? Cette guerre ? Le rat et le chat ? Mais malgré tout...je ne comprends pas ce qui fait que je n'arrive pas à le battre...
Kazuma : Mon fils...est-ce que je puis t'appeler ainsi ?...tu as bien grandi...et je suis fier de toi... Mais tu ne sais pas encore toute la vérité...
Entre temps, ils étaient arrivés devant le pavillon principal.

____________________

Akito : ...ce sentiment qui m'envahit...j'ai été trahi ! Maudit humain ! Je te hais !
Akito se hâta en direction de l'endroit où avait été enfermé le chat. Passant directement par son jardin, coupant par des cours intérieures, il parvint à la maison de chat. Dès qu'il vit la porte entrebâillée, il sut.
Elle écrasa une larme rageusement sur sa joue.

Deux êtres. L'un triste, l'autre en colère.


____________________

Saki : Oui. Allons-y. A tout à l'heure les filles ! Rendez-vous au manoir !
Elle sourit et disparut avec Mégumi. Tohru ouvrit des yeux encore plus grands qu'auparavant, parce qu'apparemment, c'était possible.
Alisa : Ah ! Elle exagère ! Elle aurait pu nous emmener avec elle ! Enfin bon ! Tant pis ! En route Tohru ! Je crois que la suite des évènements, révélations et autres se passe au manoir Soma.
Tohru était trop étonnée pour parler, elle ne dit donc rien et suivit sans mot dire.
Alisa : Allez ! En route pour l'aventure !
Elles se mirent en route vers le manoir Soma, sans savoir ce qui les attendait, ni ce qu'elles allaient voir.

____________________

Yuki : C'est ici que je vous laisse.
Les autres le regardèrent, interdits.
Kyo : Qu'est-ce que...qu'est-ce que tu vas faire ?...
Yuki : Je dois aller voir Akito.
Ayamé : Mais !...Yuki !
Le regard d'Ayamé s'était éteint. Il souriait encore moins que tout à l'heure. Un silence de mort tomba sur le groupe. Mais Yuki sourit.
Yuki : Ne vous inquiétez pas. Je ne suis pas pressé de mourir. Je ferais mon possible pour rester en vie.
Ayamé retrouva le sourire. Kyo et Kazuma sourirent aussi.
Ayamé : Je compte sur toi.
Yuki : Je sais ! Et tu n'es pas le seul. Kyo, tu n'as pas encore gagné ! Je compte sur toi pour me battre...un jour ou l'autre...peut-être...
Kyo : Je te battrais ! X'so nezumi !
Yuki : Ha ! Ha ! On verra ! Baka neko ! Ce que je fais...
Et il s'engouffra dans le manoir. Kuréno avait disparu.
Yuki : ...est suicidaire... Mais il y a des gens qui comptent sur moi, qui comptent pour moi maintenant ! Je ne peux pas les décevoir !
Il se mit à courir, droit vers la chambre d'Akito. Il s'arrêta juste devant la porte pour reprendre son souffle.
Yuki : Akito ?
Il fit coulisser le battant...

____________________

Il s'arrêta. Son corps se raidit. Là, dans la pénombre. Ils se tenaient immobiles. Dans l'ombre de la pièce, tapis comme des bêtes.
La pièce était grande, et les murs étaient peints dans des tons clairs et richement décorés. Tous les panneaux étaient fermés, mais certains donnaient sur l'extérieur. Tout autour de la pièce, les décorations sur les panneaux représentaient des animaux. Douze animaux. Et la scène peinte sur les panneaux qui faisaient face à ceux qui donnaient sur l'extérieur faisait qu'il était impossible de se tromper. C'était la chambre du Junnishi, le théâtre de ses fêtes annuelles. Et là, le Dieu faisait face aux deux intrus, sentant venir le combat.

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La chambre était vide.
Yuki : Je ne crois pas que suis fou, mais c'est le moment d'en profiter...
Il referma le battant derrière lui, et traversa la pièce. Il trouva une porte dans le fond, caché dans la pénombre.
# Akito : Ici est caché un des plus grands des trésors, Yuki. Tu ne dois y venir sous aucun prétexte !#
Il ouvrit la porte, et se retrouva dans la une bibliothèque. La bibliothèque privée d'Akito. Du sol au plafond, des étagères se dressaient. Suspendu au centre de la pièce, à mi-hauteur, un gigantesque lampion. Il était particulièrement lumineux. Alors la fouille archéologique commença. Mais il s'agissait juste de trouver "quelque chose". "Quelque chose" de symbolique, significatif, mais malheureusement indéterminé. Rayonnage après rayonnage, la recherche se poursuivait, au pas de course. Et plus Yuki avançait, plus ses chances de trouver quelque chose diminuaient.
Yuki : Tiens ! Ca alors ! Des livres de Shiguré !...
Sans se formaliser, il poursuivit ses recherches. Mais la déconvenue arriva avec la dernière étagère et la dernière tranche de livre.
Yuki : Il n'y aurait...rien d'écrit ?... Et ce "trésor ? Un mensonge ?
Exaspéré, déçu, énervé, il frappa dans le lampion, cassant sa structure de bois. Le lampion se mit à tinter joyeusement sous la secousse. Tinter.
Yuki : Il...tinte ?...
Avidement, il plongea la main dedans. Au coeur du lampion, une boule de lumière brillait intensément, d'une lueur presque surnaturelle, ne dégageant aucune chaleur. Il s'en saisit. Au-dessous, reflétant doucement la lumière de la boule, un tube d'argent reposait sur le fond du lampion. Yuki le prit aussi. Puis quittant la pièce maintenant plongée dans l'ombre, il alla dans la chambre d'Akito. Il s'agenouilla et ouvrit le tube. Un rouleau tomba à ses pieds. Posant le tube d'argent à ses pieds, il prit le rouleau.

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... : Je vous avais pourtant prévenu. Je vous avais dit que vous deviez assurer correctement vos fonctions. Ils paient chers leur pacte, alors même qu'ils l'ont oublié, alors même qu'ils n'en ont plus besoin.
Akito : Vous êtes à l'origine de tout ça ! Et vous essayez de me rendre responsable ! Je ne vais pas lutter contre ma nature ! Je veux garder le dessus !
... : Il y avait un marché de passé. Et vous ne le respectez pas. De plus vous êtes en situation de faiblesse...
Akito : Vous m'avez piégé ! Piégé dans ce corps, Et je me retrouve à en changer plus souvent qu'à mon tour ! Je vous hais ! Vous, les Hanajima, êtes responsables de tout !
Mégumi : Cessez de traiter ce corps comme un objet.
Saki : Tout cela arrive parce que vous ne vous comportez pas comme vous le devriez... La chambre du Junnishi... Y aurait-il pu exister un meilleur endroit pour tout terminer ? Je ne pense pas...

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Yuki prit le rouleau. Un deuxième rouleau tomba du premier. Yuki les déroula tous les deux. Sous ses yeux ébahis, s'étendait l'histoire de la malédiction, ses raisons, et...beaucoup d'autres choses encore...beaucoup...beaucoup d'autres...



Chapitre 13 : Yokai

Depuis longtemps déjà, la guerre durait. Depuis très longtemps. Rare sont ceux qui savent comptabiliser le temps qui passe, et je n'en fais pas partie. C'est donc pour cela que je dis que la guerre dure depuis "longtemps". Le fait est que le clan Soma ne sortait ni vainqueur, ni perdant de ces batailles incessantes. Il n'y avait d'ailleurs jamais aucun vainqueur. Ces batailles n'apportaient rien, ni gloire, ni honneur, ni argent. Rien. Mais à répétition, elles ruinaient le clan Soma. Puis vîTakaya sensei le temps de l'Alliance, qui déclencha tout. Les clans Sadamoto, Fubuki et Kusaku unirent leurs forces pour nous défaire. Trois clans de taille moyenne, contre un grand clan. Mais leurs forces unies étaient plus que suffisantes pour faire vaciller la notre. Mais nous, par contre, ne pouvions faire alliance. Le fier clan Soma avait toujours fait cavalier seul. Si nous avions fait alliance, nous aurions perdu notre honneur et jeté le discrédit sur nous-mêmes. Alors moi, Kobayashi Soma, chef du clan, je pris la décision de nous procurer de la force d'une autre manière. Je décidais de consulter le mage Setsuko Hanajima, de lui demander de nous apporter la force dont nous avions tant besoin, et ce, dans le plus grand secret. Je me rendis à son palais, accompagné d'une délégation composée des membres les plus éminents du clan ainsi que de leur épouses, sans perdre de temps. Nous pénétrâmes dans la salle d'audience de son palais, qui était grande, avec un haut plafond. Ils nous attendaient, lui et sa femme Otomo, assis sur leurs trônes.
Je lui fit part de ma requête. Au regard qu'il nous jeta -un regard profond et glacé qui nous fit tous frissoner- nous sûmes aussitôt que le prix serait élevé. Il prit la parole :
Setsuko : Il existe une solution à ce que vous demandez. Mais le prix de votre honneur sera élevé.
Kobayashi : Rien n'est trop élevé pour conserver notre honneur !
Et les treize autres Soma acquiescèrent, me soutenant.
Setsuko : Bien. Je vais vous dire de quoi il s'agit Pour réaliser ce que vous voulez, je vais devoir invoquer un yokai, et lui demander d'écouter vos prières. S'il accepte, il fixera lui-même son prix. Mais attention, les yokai sont des esprits de la nature. Ils ont un caractère plutôt sauvage, et leur justice est cruelle. Je ne sais pas ce qu'il va demander.
Kobayashi : J'accepte !
Setsuko : Qu'il en soit ainsi...
Longtemps...longtemps nous avons attendu. Dans le silence. Espérant que la divinité tant attendue vienne. Mais les esprits restaient sourds aux prières. Alors que l'espoir était parti, un yokai arriva. Il était laid et magnifique à la fois, irréel, mais si réel, terrifiant. Et son aura mystique crépitait presque autour de lui. On sentait émaner sa puissance, on sentait sa présence. A peine avait-il pénétré l'enceinte du palais que nous avions senti nos corps et nos c?urs se serrer, comme si nous étions attirés vers le sol. Là, devant nous, il apparut au centre de la pièce. Une rose blanche gigantesque...divine...magnifique !...

L'atmosphère est vraiment pesante ! Comme si l'attraction terrestre augmentait dès qu'on pénétrait dans cette enceinte...

Elle se tenait entre le mage, son épouse, et nous. Elle s'exprima aussitôt en ces termes ; au son de sa voix, c'était un être mâle :
... : Je suis Junnishi ! Vous m'avez appelé, vous avez souhaité ma venue, ma présence. J'ai le pouvoir de vous faire gagner cette guerre, de vous apporter la richesse, la beauté physique, et d'autres choses encore. Cependant, le prix à payer en contrepartie sera lourd. Très lourd.
Nous nous regardâmes. Une seule pensée agitait nos esprits : l'ennemi proche de nos murs, et la victoire à portée de main.
Kobayashi : Nous acceptons.
Junnishi : Ai-je votre parole en tant que représentant du clan Soma ?
Kobayashi : Vous l'avez.
Junnishi : Soit ! Je vais maintenant vous vous annoncer quel sera le prix de votre audace.
Et sa voix sonna comme une alarme dans nos c?urs.
Junnishi : Vous tous ici, hormis la femme du chef, qui est une étrangère, serez maudits, si longtemps que durera ma présence. Les Dieux avaient justement besoin de ça. Vous aiderez à la mesure du temps ! Pour ma part, je prendrai possession du corps de ta fille, Kobayashi, pour m'incarner. Quant à vous maudits, voila ce que vous serez ! Toi, au fond, Nezumi, tu seras cet animal gris à moustaches qui se glisse partout silencieusement, et qui a un instinct si développé ! Toi, Usagi, tu seras maudit par l'esprit de cet animal que tu aimes tant chasser. Toi, Tora, tu es allé en terres étrangères, tu as tué un animal, ses petits, et ramené sa fourrure avec toi qui orne maintenant ta demeure comme une décoration. Tu incarneras son esprit !...
Et l'esprit vengeur, commandé par des dieux qui nous punissaient pour nos péchés et nos folies, continua d'énumérer d'un pétale impitoyable, chacun des membres du clan qui était présent, et les maudit chacun leur tour. Il arriva finalement à mon tour.
Junnishi : Toi, Kobayashi, toi, le plus honteux d'entre tous, car tu les commande mais les laisse agir, mais aussi à cause de tes actes, tu seras maudit par l'esprit de cet animal orange qui appartenait à ta s?ur, que tu tyrannisais, et que tu as fini par tuer. Tu t'appelleras donc Neko. Tu prendras son nom. Enfin, comme tu étais le chef, ton châtiment doit être à la hauteur de tes actes et de ton rang. Tu subiras une double malédiction. Si jamais tu éprouves de la haine, elle se matérialisera. De plus, toute la haine que tu auras déjà éprouvé restera présente. Donc, l'apparence de cette matérialisation de ta haine ne fera qu'empirer au fil de ses apparitions. Enfin, elle se transmettra de générations en générations au maudit du signe du chat. Et bien sûr, elle continuera de conserver son aspect et d'empirer. Peut-être ainsi vous parviendrez à contrôler votre colère, qui sait !
Personne ne souffla mot. Nous étions tous trop choqué pour dire quoi que ce soit. Et Junnishi le yokai finit en disant :
Junnishi : Cette malédiction vous affectera lorsque vous entrerez en contact physique avec quelqu'un du sexe opposé, ou lorsque serez affaiblis.
Mon instinct de chef, toujours vivace, fit que je pris la parole :
Kobayashi : Vous avez dit "comme tu ne seras plus le chef". Cela signifie que je ne suis plus le chef !?
Junnishi : Tu n'es plus le chef, en effet.
Kobayashi : Mais...qui ?...
Junnishi : Moi bien sûr ! Qui d'autre !? Mais ne vous inquiétez pas chers maudits ! Même si à l'avenir vous devez vous cacher, parce que vous dégoûterez les gens, même si à l'avenir personne ne vous aime, moi je vous aimerais toujours ! Et vous pourrez vous aimer entre maudits ! Ha ! Ha ! Ha ! Et nous vivrons ! Nous vivrons ! Nous vivrons ensemble ! Nous vivrons une fête éternelle...jamais elle ne s'arrêtera...
Et le yokai disparut, laissant les épouses en pleurs, et nous désespérés.
Dans la nuit qui suivit, ma fille accoucha d'une petite fille, belle comme le jour.


J'AI LE POUVOIR DE VOUS FAIRE GAGNER CETTE GUERRE, DE VOUS APPORTER LA RICHESSE, LA BEAUTE PHYSIQUE, ET D'AUTRES CHOSES ENCORE.

Le yokai n'avait pas menti. Il nous avait apporté la beauté. Mais à peine eus-je pensé cela que la rose blanche géante sortit du sol. Elle avait deux tiges. L'une d'elle sortit complètement, et s'enroula autour du corps de ma fille qui venait de naître, l'arrachant à sa mère. Je voyais déjà ma fille morte. La rage s'empara de moi. Je me saisis de mon sabre pour trancher la tête de cette rose maudite, mais elle disparut avant que je ne l'atteigne. J'étais hors de moi. Soudain je sentis mon corps se transformer, et une odeur nauséabonde envahit la pièce. Ma femme poussa un cri et s'évanouit en me regardant. Je paniquais et courut à ses côté. Je l'enlaçais, et à ma grande horreur, je me transformais et je réapparut sous la forme d'un chat orange vif. Une copie de ce baka de Neko ! Mais malgré mon pelage, lorsque je me frottais contre la main de mon épouse, je pus sentir ses veines fixes et raidies : elle était morte. Les chocs successifs et l'accouchement l'avaient tué. Au sol, ma fille étendue par terre me regarda avec un regard bleu et froid comme la nuit d'hiver, glacé même. Je décidais de l'appeler Hi. Ce qui me frappa ensuite dans son regard, c'était cette lueur. Et je ne compris que plus tard que c'était une lueur moqueuse. Elle était devenue le Dieu des animaux que nous étions. Elle était le Dieu-démon. Mais personne ne devait savoir que c'était une fille. Qu'aurait-on dit si on avait su que notre clan était dirigé par une femme ! Elle fut donc élevée comme un garçon.
Le lendemain, avec le sang et les os de ma femme, Otomo me fabriqua un bracelet qui me permettait de contrôler la matérialisation de ma haine. Le surlendemain, nous écrasâmes l'ennemi. Le jour d'après, il plut. Et je rentrais de ma promenade quotidienne presque en rampant, mon corps s'affaissait sous son propre poids. A cela, mon enfant-Dieu-démon me répondit qu'il s'agissait d'un nouvel aspect de la malédiction me concernant, puisque j'avais partiellement trouvé un moyen de la contourner.

Maintenant, quand je repense à ce jour, je me dis que j'étais un sot. J'ai gâché l'avenir de ma famille pour des générations et des générations. Le Dieu-démon l'a bien dit, la malédiction durera le temps de neuf vies. Neuf vies différentes de personnes différentes, mais toutes maudites par le signe du chat. Un temps de neuf vies pendant lequel le Dieu-démon se réincarnera plusieurs fois, car il supporte mal la symbiose avec l'être humain.
Un temps de neuf vies.
Neuf vies.
Un cycle.
Un cycle de neuf vies...

KYUU JINSEI NO SHUUKI.
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the_free_cat
posté Jan 30 2006, 11:49 PM
Message #5


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Fanfiction FB : Kyuu Jinsei no Shuuki PARTIE 3 (suite)
Chapitre 13bis : Kami

La discussion s'était envenimée.
Akito : Vous êtes méprisables ! Misérables humains ! Comment osez-vous !?
Saki : C'est grâce à nous que vous êtes venu. Mais vous n'avez pas respecté les règles, vous ne vous êtes pas tenu à ce que vous aviez dit ! Allez-vous-en !
Mégumi : Vous aviez promis un lien d'amour. Or, c'est loin d'être le cas.
Akito : C'est cette stupide humaine qui maltraite les maudits et qui veut dominer ma volonté.
Mégumi : C'est à vous de contrôler cela.
Saki : Partez !
Akito : VOUS COMMENCEZ A M'ENERVER !!!!
Une lumière blanche apparut dans la paume du Dieu-démon. Il rassemblait ses pouvoirs, prêt à se battre, puisant dans sa force dans les esprits. La pesanteur se fit plus forte...

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Shiguré venait d'arriver. Il sentit le poids de son propre corps l'entraîner vers le sol. Il se retint à un mur, les jambes flageolantes.

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Hatori faillit tomber à la renverse de sa chaise, et Ritsu, qui attendait pour un bandage, parce qu'il s'était foulé le poignet en servant le thé d'une seule main, tomba en avant sur son poignet foulé, en poussant un cri de douleur. (Le pauvre, je suis vraiment méchant avec lui ! >
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Momiji, qui s'était remis à jouer pour sa s?ur, faillit laisser tomber son violon une nouvelle fois.

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Les jambes de Kyo cédèrent sous lui, mais Kazuma le rattrapa.

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Hatsuharu vacilla. Ayamé se laissa tomber avec autant de grâce qu'il le put sur le rebord d'un pavillon

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Yuki manqua tomber à plat ventre sur le parchemin qu'il lisait. Il frôla la boule. Et la sensation s'envola.

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Rin, qui était pour une fois dans sa chambre, tomba de son lit en jurant.
Kagura : Encore !?...
Et elle s'accrocha aux accoudoirs de son canapé pour ne pas tomber.

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Hiro : Depuis le temps que j'attendais ce moment...un instant où nous serions seuls tous les deux, un instant pour lui dire. Je ne veux plus reculer ! Heu..., tu sais, ça faisait longtemps que je voulais te dire ça. En fait, je...je t'...
Il ne put finir sa phrase car Kisa, à qui il était en train de s'adresser, lui tomba dessus, et l'entraîna avec elle dans sa chute.

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Kuréno fit coulisser le battant à toute vitesse, et s'étala de tout son long dans la salle du Junnishi. Il redressa la tête et vit Akito qui faisait face à Saki et Mégumi.
Kuréno : Akito !...Je...
Akito : Je sais déjà tout ! Traître ! Les humains sont des traîtres ! Hors de ma vue !
Elle le projeta à travers la pièce.

Deux natures...

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La même pensée. Y aller. L'appel du Dieu. D'une manière ou d'une autre, tous se dirigèrent vers la salle du Junnishi, où se trouvait le Dieu.

...qui s'expriment.

Le lien du sang, le lien du c?ur.


Le lien du sang les appelait auprès de leur Dieu, qui les aimait, et qu'ils aimaient en retour. Le lien du c?ur les appelait vers ce Dieu, les liaient à lui ; le Dieu puisait son pouvoir dans le souffle vital, dans les liens qui les unissaient.

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Hatori : Je crois que nous...
Ritsu : Nous devons y aller !...
Un cri perçant déchira les oreilles d'Hatori :
Ritsu : PARDOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!! JE T'AI COUPE LA PAROLE !!! JE NE MERITE PAS DE VIVRE !!! JE VAIS ME SUICIDER TOUT DE SUITE !! J'EXPIERAI MES PECHES VIS-A-VIS DE TOUT LE MONDE !! JE PAIERAI POUR MES ACTES IMPARDONNABLES !!! MES CRIMES SANS PRECEDENTS !!
Hatori s'approcha doucement de lui, et lui toucha les côtes avec le bout d'un tube de pommade. Ritsu s'effondra.
Hatori : Finalement ce n?est pas si mal que ça le truc de Shiguré...
Ritsu se releva, calmé, et ils se dirigèrent vers la chambre du Junnishi.

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Shiguré marchait péniblement. Il traversa les salons pour arriver vers Akito. L'appel était plus fort que tout. Il ouvrit la porte coulissante, entra, et referma la porte derrière lui.
Shiguré : Aki...to ?...
Et il s'effondra.

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Momiji : Je sens que je dois y aller, Momo.
Momo : Pourquoi !?
Momiji : Il m'appelle.
Momo : Il ?...Le Dieu !!? Non ! Momiji ! Non ! N'y va pas !
Momiji : Mais je n'ai pas le choix.
Il se leva
Momo : Non !
Elle lui sauta dessus, et ils tombèrent sur le sol. Momo attrapa le lapin dans ses bras et le serra en sanglotant.
Momo : Tu ne dois pas y aller ! Je ne veux pas ! Il va encore...te faire du mal ! Je...je ne veux plus que...que ça arrive !
Mais le lapin que Momo tenait dans ses bras lui échappa et se mit à courir.
Momo : Momiji ! Reviens !!
Elle ramassa ses vêtements. Le lapin tournait en rond dans la pièce dont toutes les portes étaient fermées. Il finit par forcer le passage dans l'une d'entre elles, en trouant le papier de riz, et en brisant les tiges de bois. Mais il se blessa au front. Le sang se mit à suinter, rendant son pelage poisseux. Mais il continua à courir, Momo à ses trousses, vers la chambre du Junnishi.

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Kyo : Maître...
Kazuma : Il y a longtemps, tu m'avais dit que le jour où tu serais digne de moi, tu m'appellerais "père"...
Kyo rougit.
Kazuma : Je ne te l'ai jamais dit, mais...je t'ai toujours considéré comme étant digne de moi...alors...si tu es...toujours...d'accord, eh bien...
Kyo, écarlate, ne savait plus quoi faire. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Ils s'étreignirent.
Kyo : Père...je...voulais te dire...je dois...je dois partir...
Kazuma ne fit aucune remarque. Et ils partirent tous deux, l'un avec un nouveau fils, l'autre avec un nouveau père, vers la chambre du Junnishi.

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Hatsuharu et Ayamé avaient ressenti l'appel. Il avait brisé en deux leur conversation hautement intéressante ; le magnifique et brillantissime roi serpent Ayamé le Grand disait à Hatsuharu qu'il envisageait de se lancer dans la fabrication d'accessoires comme les bijoux, et les...(Ayaméééééééééééé !!!! Qu'est-ce que t'as foutu avec ce fichu script !!!? Déjà que je suis en retard pour boucler le chapitre, si en plus tu fais des apparitions intempestives, que vont dire les lecteurs !?
Ayamé : Ha ! Ha ! Ha ! Mais ma modification n'est-elle pas royale !!?
moi : Nan. Reprenons...)
Hatsuharu et Ayamé avaient ressenti l'appel. Il avait brisé en deux leur conversation futile et superficielle. Ils s'étaient eux aussi dirigés vers la chambre du Junnishi.

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Rin marchait à grands pas, traversant les jardins comme s'ils n'existaient pas. Kagura la suivait en courant.
Kagura : Hé ! Attends-moi ! On va au même endroit je suis sûre !
Rin : Si cette sale petite traînée est à l'origine de ce bazar, je crois que je vais la massacrer ! Non mais de quoi elle se mêle cette sale fouineuse ! Possible.
Ce n'était pas possible, c'était certain. Elles se dirigeaient toutes deux vers la chambre du Junnishi.

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Ils s'embrassèrent encore, découvrant des sensations nouvelles, pour la troisième et dernière fois, avant de devoir se séparer, d'y aller.
Kisa : Je suis content qu'il ait fait le premier pas. Jamais je n'aurai osé...
Hiro : Je suis content de lui avoir dit... Finalement la niaise avait raison...
Ils partirent main dans la main vers la chambre du Junnishi.

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Yuki était trop choqué par ce qu'il venait de lire. Le parchemin gisait à ses pieds. Il venait de lire la dernière ligne. Soudain il sentit son c?ur se serrer, tellement fort ! Comme s'il allait exploser ! Il entendit qu'on l'appelait. Il sentit qu'on l'appelait.

YUKI !

Le Dieu l'appelait. L'appelait. Mais c'était comme s'il n'avait pas de puissance. Pas d'impact.

YUKI !

Et maintenant il savait ce qu'était le "Dieu". Un démon.
Yuki : Je dois savoir. Je dois tout savoir !
Il serra fermement la boule dans sa main. C'était comme si l'appel avait cessé. Il n'était plus oppressé. Il se sentait...libre... L'autre parchemin était déroulé à ses pieds. La boule toujours serrée dans sa main, il commença à le lire...

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Tous les maudits étaient arrivés dans la chambre du Junnishi. La course du temps semblait s'accélérer, chaque minute ne durant plus qu'une seconde. Tous attendaient, étendus, apathiques, mais tendus et aux aguets. Une drôle de sensation, vraiment.
Momo attendait dans le couloir, désespérée de n'avoir pu retenir son frère. Il s'était retransformé peu de temps après qu'ils n'arrivent. Il l'avait remerciée, avait récupéré ses vêtements, et était entré dans la pièce. Et elle, elle restait là, assise par terre, à quelques mètres de la porte, attendant qu'il ressorte, et elle contemplait le jardin qui s'offrait à elle au travers de ses larmes.
... : Ne pleure pas. Ne pleure pas comme ça. Il ressortira...
Elle se retourna. Il lui sourit.
... : Ne t'inquiètes pas.
Ses larmes s'arrêtèrent de couler, et elle le regarda de ses grands yeux marrons.
Momo : Il ressortira...mais meurtri. Et je ne peux rien faire. Et je m'inquiète beaucoup. Vous aussi monsieur, vous attendez quelqu'un ?
... : Oui. J'attends Kyo...mon...mon fils.
Momo : Et vous vous inquiétez pour lui ?
... : Oui, c'est vrai. Mais je ne peux qu'espérer qu'il s'en sortira indemne, sans intervenir. En fait, tu as raison. Moi aussi je m'inquiète...beaucoup. Et il se laissa glisser au côté de la petite fille qui attendait son frère.
Momo : Vous vous appelez comment ?

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La boule est appelée "Sphère d'amnistie". C'est la boule du yokai. C'est elle qui lui permet de retirer la malédiction à l'un des treize maudits. Lorsqu'elle est lumineuse, c'est qu'elle est vide, qu'elle ne contient aucun esprit. Lorsque le "Dieu" retire la malédiction à l'un des maudits, la sphère s'obscurcit sous l'effet de la malédiction qu'elle a absorbé. Généralement, le "Dieu" retire la malédiction à un maudit si c'est un être pur. Le maudit "amnistié" reçoit aussi certains pouvoirs semblables à ceux du Dieu.
En bas du parchemin, de petits caractères étaient écrits un peu de travers. Yuki eut du mal à les lire. C'était juste des annotations :
- symbiose dieu/corps/humain/esprit - difficile
- pouvoirs Dieu => humain
- Dieu masculin/corps féminin...

Suivaient encore d'autres petites annotations diverses...
Yuki : Ca ne veut pas dire grand-chose... Mais je crois bien avoir compris certaines choses... Je crois que j'ai la réponse à ma question... A ce que je me demandais... Alors c'est là que se trouve le problème... Mais si c'est la raison, alors il ne doivent pas...Je crois que j'ai tout compris !
Il lâcha la boule...

YUKI !! YUKI !! YUKI !!

...qu'il ressaisit aussitôt. Il se dirigea vers l'endroit d'où venaient les appels

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Ils étaient tous là, sauf un, le rat
Il étaient tous là, sauf celui, qui, dès le départ avait trahi. Le préféré. Mais aussi le plus haï
Mais il y avait suffisamment de puissance. Le mur de protection blanc qui avait entouré Akito s'effaça, et de toutes ses forces, elle envoya une boule de lumière scintillante sur Mégumi. Il l'esquiva et lui envoya à son tour des filaments argentés qui volaient tels des queues de cerf-volants, rapidement, et ondulant dans l'air. Il allaient lui arriver en pleine figure, mais ils n'étaient pas assez rapides. D'un geste du doigt, elle fit signe de les trancher, et il s'évaporèrent.
Akito : Vos attaques stupides ne servent de rien ! Il suffit maintenant ! Vous allez tous mourir ! Et de toute façon, cela ne fera que lui laisser un peu plus de temps ! Histoire de faire durer le plaisir !
Saki : C'est vous qui allez mourir ! Démon ! Tout ce malheur est votre faute ! Nous ne vous laisserons pas rester ici un instant de plus ! Vous n'avez pas respecté le Serment !
Mégumi : Meurs !
... : Non !!! Arrêtez ! Ne lui faites rien ! Ce n'est pas de sa faute ! Arrêtez !

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Tohru et Alisa étaient arrivées à la porte. Elles avaient marché tranquillement. Alisa ouvrit la lourde porte de bois sans frapper.
Alisa : Ouaaaah !! C'est vachement grand chez eux !
Tohru : Mais...nous aurions dû...
Alisa : Frapper ? Quelque chose me dit que ce n'était pas nécessaire...
Elles traversèrent la résidence, comme guidées. Le silence régnait partout, il n'y avait personne. Elles arrivèrent à une allée couverte. Elles l'empruntèrent et arrivèrent devant la chambre du Junnishi. Assis par terre, Kazuma et Momo discutaient.
Alisa : Tu sais...je crois que je vais rester là...mais toi tu devrais entrer...
Tohru : Ah bon !? Mais...
Alisa : Vas-y !
Kazuma : Allez-y Tohru !
Momo : Bonne chance mademoiselle !
Alisa : Je suis de tout c?ur avec toi, mais ma place n'est pas dans ce lieu. Je n'ai fait que t'accompagner. C'est ta présence qui compte le plus, qui compte pour eux tous.
Kazuma : Notre pensée vous accompagne ! Bonne chance !
Tohru se rendit. Elle avança jusqu'à la porte. Elle posa sa main sur le battant et le tira.

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Yuki : Arrêtez !... Junnishi n'est pas responsable ! C'est Akito qui est responsable !
Saki : Que dis-tu ?
Les maudits affalés à terre le regardèrent d'un oeil étonné.
Yuki : Nous devrions au moins essayer de nous expliquer avant de...
WAAAAAAAAM !!!
La boule de feu était passée à deux centimètres du visage de Yuki.
Akito : Je n'ai aucune envie de m'expliquer !
... : Mais si Akito ! Nous devrions privilégier le dialogue !
Akito se retourna vivement et la fusilla du regard !
Akito : Tu ne sais même pas de quoi tu parles espèce de sale traînée ! Tu n'es qu'une sale petite garce qui se croit tout permis et qui s'introduit même chez les autres sans en demander la permission à qui de droit, c'est-à-dire moi ! Moi seule décide de tout, ici !! Il est temps d'en finir avec toi ! Je vais t'exterminer, te réduire en poussière !! Il n'y aura bientôt plus de Tohru Honda !
Dans la main de Saki des arcs électriques s'amassèrent. Ses yeux virèrent au bleu. Mais quelqu'un avait réagi tout de suite. Quelqu'un qui faisait barrière de son corps. Quelqu'un qui désobéissait une fois de plus au Dieu.
Kyo : Non ! Je ne te laisserai pas lui faire du mal !
Akito : Ha ! Ha ! Il ne manquait plus que ça ! Un monstre pour en protéger un autre ! Très bien ! Puisque tu souhaites mourir en premier ! Tu iras rejoindre ta mère plus vite !
La boule de lumière apparut scintillante, mortelle. Elle annonçait la mort proche. Une autre boule de lumière apparut, et des arcs électriques aussi. Tous furent lancés en même temps.
... : KYOOOOOOOOOOOOOO !!!!!!
Elle avait couru. Elle avait sauté. Elle était la seule à avoir réagi à temps. Elle avait bondi. Et elle allait mourir. Elle le savait. Mais elle avait l'impression de racheter ses dettes, d'effacer un peu le mal qu'elle avait fait, de soulager sa conscience.
La boule de lumière blanche la heurta de plein fouet. Elle eut la fugace impression de plonger nue dans un bac de glaçons. Et la vie s'échappa de son corps.
Kyo : Ka...Kagura !
Tohru : Ka...Kagu...Kagura...
Momiji : Non !
Akito, atteinte de plein fouet par les attaques combinées de Mégumi et Saki, fut projetée à travers la pièce. Elle se releva.
Akito : Je vous hais tous ! Tous ! Et vous mourrez tous !!
Un pétale de rose blanc apparut soudain. Puis d'autres tout autour, flottant dans les airs. Des pétales brillants. Trop brillants. Des pétales coupants comme une lame de sabre. Ils foncèrent vers Mégumi. Atteint à son tour de plein fouet, il s'effondra. Toute la puissance des arcs électriques de Saki entra en contact avec ceux d'Akito, s'entrechoquant dans un bruit de tonnerre. La maison tremblait, le sol aussi, l'orage grondait au dehors, plus fort que jamais. Des heures durant elles luttèrent. Mégumi ne se relevait pas. Kagura était morte, Tohru pleurait, se sentait inutile. Dans le couloir, Alisa et Momo s'étaient endormies, et les yeux de Kazuma se fermaient doucement. Les maudits, de plus en plus amorphes, gisaient sur le sol. Yuki continuait de serrer la boule en essayant de rester lucide, mais il y parvenait à peine, sa tête bourdonnait. La nuit était déjà tombée depuis longtemps, et le temps semblait continuer d'accélérer. La lutte entre Akito et Saki semblait sans fin.
Saki : Vas-tu continuer jusqu'à les tuer !?
Akito : Je continuerai aussi longtemps qu'il le faudra ! J'ai assez payé pour avoir le droit de les voir mourir !! Je veux ma vengeance !
Saki : Tu n'as aucun droit sur eux, monstre !

Elle ne l'attendait plus. Elle avait perdu espoir. Elle avait eu tort. C'était le matin. Les maudits sanglotaient dans leur coin, épuisés, les membres raides, sentant le fil de leur vie s'effilocher. L'espoir renaquit. Le soleil se leva. Et Mégumi avec lui. Il concentra toute son énergie. Une lueur dorée apparut peu à peu, semblant prendre forme et vie. Une lumière réchauffante, rassurante, comme celle du Soleil qui entrait dans l'allée couverte, tirant les trois endormis de leur sommeil.
Mégumi concentra toute sa force dans la lumière, pendant que sa s?ur concentrait toute son électricité, tout son pouvoir en une ultime attaque
Saki : Maintenant !
Elle lança ses arcs électriques sur Akito qui se protégea, usant des pouvoirs du yokai qu'elle avait usurpé.

Junnishi : Rends-moi ce corps !
Akito : Jamais ! C'est le mien !! Tu ne m'as que trop longtemps contrôlée !
Junnishi : Rends-moi le contrôle de ce corps pendant qu'il en est encore temps ! Tu es sur le point de perdre.
Akito : Plutôt mourir que de te céder mon corps ! Tu n'en as que trop profité ! Je ne te l'abandonnerai pas !
Junnishi : Rends-moi le contrôle du corps !
Akito : Jamais ! Jamais tu m'entends ! Maintenant que c'est moi qui ai tes pouvoirs, c'est moi qui commande !
Junnishi : Plus pour longtemps. Rends-moi le contrôle avant que ce ne soit irréparable !
Akito : PLUTÔT MOURIR !!!!

Mégumi lança au même moment sa sphère de lumière. La lumière dorée sembla s'allonger, telle une lance, et, sans un bruit, elle fila, droit vers son c?ur. Sans un bruit, elle s'affaissa sur le sol. C'était terminé. Comme figée, les yeux grands ouverts, une expression de froideur et de colère, une larme de rage perlant sur son visage, Akito était morte.

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Alisa s'éveilla, réveilla Momo, puis Kazuma. Puis, elle ouvrit la porte de la chambre du Junnishi. Elle entra dans la salle. Elle trouva Tohru assise par terre, assoupie, enlacée par Kyo. Yuki était déjà debout (pour changer...) et il soutenait Saki qui était épuisée.
Saki : Je suis désolée, mais c'était la seule issue. En fait, non. Je ne suis pas désolée de l'avoir fait. Je suis désolé de ne pas l'avoir fait plus tôt. Mais je ne savais pas...
Yuki : C'est pas grave, c'est fini pour l'instant.
Saki s'assit par terre. Momo se précipita vers Momiji et le serra dans ses bras. Il ne se passa rien. Momo ouvrit des yeux stupéfaits.
Momo : Dis, grand frère, je n'ai pas rêvé, tu...tu te transformes bien en lapin ?
Momiji : Eh bien...normalement oui...mais je ne comprends pas ce qui se passe...
Yuki : C'est normal. C'est à cause de l'absence du yokai.
Shiguré : Du yokai !?
Yuki : En effet. Notre Dieu était un yokai. En fait, c'était juste un esprit de yokai, envoyé par les dieux il y a longtemps pour nous punir de notre orgueil. Il devait cohabiter avec le corps d'un des nouveau-nés Soma. Mais quand Akito est née, et qu'il s'est réincarné dans son corps, elle l'a rejeté.
Kyo, Rin, Hatsuharu, Kisa, Hiro : Elle !!!?
Momiji et Ritsu ouvrirent des yeux-soucoupes.
Yuki : Oui. Akito était une fille. C'était aussi une des parties de la malédiction. Comme notre orgueil était démesuré, pour nous punir, nous avons eu un chef de clan de sexe féminin. Akito était donc bien une fille. Et elle n'agissait que par jalousie. Elle punissait plus sévèrement les filles que les garçons car elle ne voulait pas que notre attention soit détournée d'elle. C'est pour ça qu'elle a blessé Tohru, Kisa et Rin. Comme elle n'aimait pas le chat, elle se fichait que Kagura l'aime ou ne l'aime pas.
Hatori : Il est vrai que cela explique des choses...
Ayamé : Mais comment pouvait-elle envoyer ces éclairs et ces boules de lumières ?
Yuki : Je crois que comme le yokai et l'humain cohabitent dans le même corps, il partagent tout. Donc, comme Akito a repris le contrôle de son corps et dominé le yokai, elle a pris aussi le contrôle de ses pouvoirs. En fait, ils étaient en lutte perpétuelle. Tantôt le yokai commandait, tantôt Akito... Le silence s'était fait dans la pièce. Tous avaient écouté attentivement ce que Yuki leur avait dit. Les raisons de leur malheur.
Yuki : Enfin, une partie de la malédiction n'existe pas. Nous avons été manipulés par Akito de telle sorte que nous soyons malheureux en plus de la malédiction d'origine.
Et il leur raconta tout ce qu'il avait vu sur le parchemin, ce qu'il avait appris sur la boule, toutes les déductions qu'il avait fait...

Kuréno et Hatsuharu ouvrirent les panneaux, et le jour nouveau entra dans la pièce, encore légèrement teinté d'orange, apportant une lumière nouvelle et des espoirs nouveau.
Momo : Grand frère !!! Il neige !
Kisa s'approcha du bord de la maison. Son rire sonna, pour la première fois depuis longtemps. Un rire si beau, cristallin, qui donnait envie de sourire.
Kisa : Non ! Ce n'est pas de la neige ! Ha ! Ha !
Yuki : Non, ce sont des pétales de rose. De rose blanche.
Kuréno sourit.




Epilogue : Atarashii kami saki ni

Le soleil s'était levé et couché plusieurs fois sur leurs tombes.

... : Je...je la tiens dans mes bras...je la serre contre moi...je respire l'odeur de ses cheveux...je n'arrive pas à y croire...je...
... : Ah ! Tu pleures !
Kyo : Ce n'est rien, Tohru... Ecoute...il y a longtemps que je veux te dire quelque chose...mais...heu...à vrai dire...je ne sais pas par où commencer...voila...je hum...
Il n'avait pas continué sa phrase. Il n'arrivait pas à trouver les mots pour le dire. Il n'arrivait pas à lui dire qu'il l'aimait. Mais ça n'avait plus d'importance. Et puis, sa bouche était maintenant trop occupée à faire autre chose pour qu'il puisse parler. Cette fois, elle avait saisi vite.

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Momiji : GARDEN PARTY !!!!!!!!!!!!!! On veut faire une GARDEN PARTY !!!!!! Alleeeez !!! Dis oui !!!
L'enfer avait déjà commencé pour Hatori. Le lapin était plus hystérique que jamais, et Momo s'était révélée au contact de son frère. Et elle avait EXACTEMENT le même caractère que Momiji, et depuis qu'elle savait que son frère était le signe du lapin, son sac était en forme de lapin, son serre-tête était orné d'oreilles de lapin, sa jupe avait des lapins dessinés dessus, et ses chaussons étaient en forme de lapin. Bref, Hatori avait donc devant lui deux lapinous hystériques, en quête d'une garden-party ! Et pour la dix-huitième fois de la journée, ils lui demandaient d'organiser une garden-party au manoir.
Hatori : Non.
Momo : Mais siiiiii !!!
Hatori : Au secours ! Quelqu'un ! Je craque ! Momiji fois deux !!! C'est épuisant !! Nan.
Momiji & Momo : Alleeeeeeez !!!
Hatori : Pff ! Bon d'accord.
Momiji & Momo : Ouais !!!!

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Le lendemain matin, toute la maison était endormie. A sa grande surprise, Shiguré se leva le premier.
Shiguré : Hou ! Hou ! Hou ! Je vois qu'il y a eu de l'activité la nuit dernière... Je vais aller réveiller les petits coquins...
Il se rendit à la chambre de Kyo qui dormait comme une pierre. A côté de lui, à moitié réveillée...
Shiguré : Ho ! Tohru ! Ben ça alors ! Qu'est-ce que tu...
Tohru : Je vais préparer le petit-déjeuner !!
Et elle sortit de la chambre en courant, encore en chemise de nuit. Shiguré referma la porte. Il entendit la douche couler.
Shiguré : Tiens !? Notre Prince serait déjà debout ?...
Il ouvrit la porte de la chambre de Yuki. Celui-ci dormait encore, allongé torse-nu dans son lit.
Shiguré : Mais alors...qui est dans la douche !? En tout cas, il n'y a pas à dire, ils n'ont pas perdu de temps ! Hou ! Hou ! Hou ! A peine un peu plus d'une semaine et hop !... Je vais aller jouer une petite blague à ce cher Kyo...
Kyo, dans un demi-sommeil, passa son bras autour de l'épaule de Tohru. Il caressa ses cheveux courts...courts !? Il ouvrit brusquement les yeux, un éventail flap-flappa sur son visage.
Shiguré : Hou ! Hou ! Hou !
Kyo : AAAAAAAAAAAAH !!!! JE VAIS TE TUER !!

Autour de la table du petit déjeuner, on sentait une forte pression. Le chat était assis à l'opposé du chien, qui continuait à faire flap-flapper son éventail d'un air innocent, une larme de crocodile à l'oeil.
Shiguré : Oh ! Si vous saviez comme Kyo a été méchant avec moi il y a peu ! Je venais gentiment le réveiller, et il m'a frappé violemment ! Snif ! Je suis brimé !
Kyo : Mmpf !
Shiguré : Passons, je n'aime pas m'apitoyer sur mon sort...
Machi venait d'arriver, sortant de la douche.
Shiguré : Bonjour, charmante lycéenne ! Quel est votre doux nom ?
Machi : Je suis Machi.
Shiguré : Je vois, je vois... Heu...il y a une garden-party ce soir au manoir ! Hatori a appelé ce matin mais vous dormiez après votre nuit...
BONG !! Shiguré venait de se prendre l'assiette que Kyo lui avait envoyé comme un frisbee dans la tête pour le faire taire, le coude de Yuki dans le ventre pour ne pas qu'il parle, et du poisson dans le kimono, que Tohru avait laissé échapper, sous le coup...heu...de la surprise...

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Encore une heure. Je pense que vais aller à l'agence après mon travail. Ils n'ont pas encore indiqué les candidates reçues. Mais je pense que j'ai toutes mes chances... Après tout, pourquoi pas moi !? Il y en bien d'autres qui réussissent ! C'était une drôlement bonne idée que t'as eu là, Tohru ! Une très bonne idée...

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Les gens commençaient à arriver. Tous les Soma, ainsi que d'autres personnes...des invités divers et variés... De toute part. Et pour une fois, les douze ne craignaient pas de se mélanger. Ils ne craignaient pas le contact, ils n'avaient pas peur de se transformer.

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Elle était en avance. Elle avait envie de sauter, de courir partout. Elle était prise !! Elle était prise !!
Lui aussi était en avance. Il gara la BMW rouge, flambant neuve, juste devant Alisa.
Kuréno : Salut !
Alisa : Salut !! Tu es en avance !!
Kuréno : Oui. Qu'est-ce qui te fais sourire comme ça ?
Alisa : Ah ! Je viens juste de signer un contrat d'un an pour une marque de vêtements ! Je vais faire leur campagne de pub ! Il paraît que le photographe m'adore !!! Je suis trop contente !!
Kuréno : Ha ! Ha ! Toutes mes félicitations ! Euh...tu montes ?...
Alisa : Oui !
Kuréno : Comme il nous reste encore une heure...je pensais qu'on pourrait aller...en forêt...faire une promenade...
Il s'embrassèrent longuement.
Alisa : Au pire...
Kuréno : ...On sera un peu en retard...

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Tout le monde était arrivé, la nuit était tombée, et les lampions lumineux éclairaient un banquet. Un banquet gigantesque...qui semblait sans fin...

A l'écart, Tohru et Kyo discutaient.
Kyo : Tu sais...je me suis demandé il y a peu si je ne serais pas mieux mort... Au moins la malédiction serait terminée !
Tohru : Non ! Ne dis pas ça !
Tohru le regarda les larmes aux yeux.
Kyo : Ne t'inquiètes pas. Je ne me suiciderai pas. Ma vie, de toute façon, ne serait pas comptabilisée pour la malédiction. Ha ! Ha ! Et puis Yuki trouverait un moyen de ma faire payer le fait de t'avoir fait souffrir en t'abandonnant. Plus sérieusement, des choses me retiennent si fort, des gens...mon père...Yuki...et...toi.
Ils s'embrassèrent doucement, dissimulés dans la pénombre.
A l'écart Yuki et Machi ne discutaient déjà plus. A l'écart Momiji, Momo et leur père s'entretenaient gravement pendant que leur mère parlait avec un autre invité.
Momiji : Papa, tu le sais déjà, n'est-ce pas ?
Père de Momiji : Oui.
Momo : Qu'y a-t-il ?
Momiji : Maman est enceinte. Ca tu le savais déjà. Mais comme Kagura est morte, Maman est enceinte du nouveau sanglier.
A l'écart, Saki réconfortait Kazuma.
Saki : Je comprends très bien ce que vous ressentez, votre réticence, votre appréhension...mais je suis sûre que Kyo saura l'accepter...il a changé...beaucoup...et surtout...surtout...il n'est plus tout seul... D'ailleurs à ce sujet...si vous avez besoin de soutien...moi je suis là.
Kazuma rougit.
Kazuma : Mer..merci...merci beaucoup. Pour tout ce que vous avez fait. Kyo comment pourrais-je te dire que ta mère ne s'est pas suicidée ?... Comment le prendras-tu ? Quand tu sauras que c'est lui qui l'a poussée... Parce qu'elle t'aimait...mais qu'il ne supportait pas qu'elle t'aime autant que lui... Tout ce qu'elle voulait c'était te protéger... Elle vérifiait ton bracelet chaque jour...ma soeur...ta mère...
Saki : Ne vous en faites pas...il n'est plus tout seul...
Mégumi : Toutes mes félicitations...tu es devenue plus douée en relations sociales...
Saki : Grâce à toi. Merci... Au fait...Alisa est en retard...et je sens qu'elle a...un "empêchement"...

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S'ils réussissaient, le nouveau Dieu se réincarnerait dans neuf mois. Le tableau de bord de la voiture indiquait 30°C. Une fournaise. Et les vitres étaient fermées, laissant la chaleur humaine envahir chaque recoin de l'habitacle de la voiture rouge. La chaleur humaine. Tout ce dont les Douze avaient besoin...et que désormais...Il leur donnerait...jusqu'à la fin du Cycle...du Cycle des Neuf Vies...

Kyuu Jinsei no Shuuki
~ - ~
Fin





Vocabulaire de la 3ème partie

- himitsu : secret(s)
- neko : chat
- to : et
- nezumi : rat
- hi : glace
- yokai : démon de la mythologie japonaise. Divinités de la nature. (synonyme : mononoké)
- kami : dieu
- atarashii : nouveau
- ni : pour
- saki : avenir
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the_free_cat
posté Jan 30 2006, 11:50 PM
Message #6


~ Etre Divin Supérieur ~ Adorateur du Prince Yuki


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Fanfiction FB : Mille et un Péchés

Mille et un péchés *


/!\ YAOI CHOQUANT /!\
NB : CETTE FANFICTION EST STRICTEMENT DECONSEILLEE à un public non-averti. Elle est publiée dans l'ordre chronologique de parution. Pour obtenir l'intégralité d'une trilogie ou de la fanfiction, merci de le demander par MP, et de ne pas faire suivre celui-ci.


> Trilogie 2
Chapitre 4 : Amour déçu

Dédicace à Neith, pour l?idée, et à Prettyline et Neki Tsuki pour les « faits ». Dédicace aux membres du topic de la troisième porte à gauche !! Dévergondons les personnages de Fruits Basket !! XDDD C?est une songfic (ma première) avec une chanson de Kylie Minogue? Attendez ne partez pas ! >.

?Here am I and my desire,
feel it burning just for you.
My, oh my, this love divine
is taking me to somewhere new !?


Je me réveille en sursaut, le corps en feu.
Mon coeur me brûle, je ne sais pas pourquoi. En fait je sais pourquoi ! Je ne peux plus attendre ! Cela fait si longtemps que je ne l?ai pas vu pour ?ça? après tout? Pourquoi devrais-je attendre encore en silence !? Tant pis, j?y vais !!


?L?attente?

Nous n?avons rien dit à personne, nous l?avons caché, craignant le blâme? Pas une seule personne ne sait?


?Le mensonge?

Yuki se lève, s?habille. Il est quatre heures du matin. Il sort dans la nuit chaude de l?été. Il marche le long des rues, éclairées par les étoiles et par la Lune. Il traverse les zones d?ombre et de lumière, les tâches noires et claires sur le sol, les douches des lampadaires, et le domaine de la nuit. Il préfère disparaître ; il se hâte. Le manoir Soma est proche.

J?entre, je pousse la porte, je sais où aller.
Je traverse deux salons, un couloir et j?arrive dans la chambre.
Il est là, il dort.
Je m?approche de son lit et je m?asseois dessus ; je veux qu?il me remarque
Il ouvre les yeux, il sourit.

Hatsuharu : Je n?osais plus espérer.
Yuki : Il ne faut pas perdre espoir. Jamais.
La suite par MP...

Chapitre 5 : Shikan no ié ou Kyogi

La joue en feu, la larme à l'oeil, Yuki courut tout le long du chemin jusqu'à chez Shiguré.
Yuki : Alors il le savait...il le savait et il n'a rien dit...il était jaloux !? Je n'arrive pas à le croire ! C'est impossible...ça voudrait dire que lui aussi...il aime...Haru ?...
Il arriva devant chez Shiguré. La porte s'ouvrit devant lui, et Kyo sortit. Yuki se recula, il avait failli le percuter.
Kyo : Yu...Yuki !? Qu'est-ce que tu fais là ?
Yuki : Je...qu'est-ce que ça peut te faire !?
Et il rentra dans la maison. Tohru venait juste de descendre et se dirigeait vers la cuisine.
Tohru : Oh ! Yuki ! Tu es déjà réveillé !? Je suis désolée !!! Le petit déjeuner n'est pas prêt ! Je vais le faire tout de suite !!
Yuki : Ah ! Ne t'inquiètes pas ! Ce n'est pas grave ! Je ne vais pas mourir de faim dans la seconde qui suit.
Yuki monta les escaliers pour aller se changer. Il se regarda dans le miroir de sa chambre, nu. Il avait encore des marques de la nuit qu'il venait de passer qu'il n'avait pas vu. Il s'habilla. Il faisait chaud au dehors. Il s'apprêtait à redescendre les escaliers, lorsque Shiguré l'arrêta.
Shiguré : Alors ?
Yuki : Quoi ?
Shiguré : Ne prends pas cet air et ce ton innocent ! Je sais où tu es allé cette nuit ! Petit coquin !
Yuki : Je ne vois pas de quoi tu parles.
Shiguré : Allons ! Ne me dis pas que tu n'es pas allé voir Haru !
Yuki : Ca suffit ! Tais-toi ! Tu n'es vraiment qu'un pervers pour espionner ainsi les gens.
La suite par MP...

Chapitre 6 : Duo lascif
Note de Yun-yun : Ceci est la suite du oneshot de TFC, c'est un petit délire juste comme ça que je dédie à mon idole, j'ai nommé: ....bah TFC bien sûr!

Petite note de TFC :
Donc comme je l'ai dit, j'ai participé en grande partie (à 50 % environ) à l'écriture de ce oneshot ! J'espère que vous apprécierez... Bonne lecture !


Akito observait les deux garçons, toujours l'un sur l'autre. Elle en salivait presque. Aucun des deux ne bougeait ; ils ne voulaiant pas s?embrasser, mais n'osaient pas fuir. Soudain la chef de famille vit un appareil photo dans la sacoche du roux, elle le lui prit.
Akito : Tiens, je vais même pouvoir prendre des photos de votre..."petite aventure"...

Ses lèvres s?étirèrent en un sourire pervers et sadique. Voyant qu?ils ne réagissaient pas elle fit claquer son fouet. Ils sursautèrent.
Akito : Si vous ne faites rien, je ne garantis pas de laisser votre chère Tohru en vie très longtemps.

Les deux maudits sursautèrent, à présent ils n?avaient plus vraiment le choix. Yuki inspira profondément, fit une grimace et approcha son visage de celui de Kyo. Ce dernier ferma les yeux, ses poings crispés, il attendait le moment fatidique.
La suite par MP...



> Trilogie 1
Chapitre 1 : Le Commencement de la fin

J'ai toujours beaucoup aimé Yuki. Depuis longtemps nous sommes amis, et même si je le lui défends, il fait toujours ce qu'il peut pour me soutenir. Je ne souhaite pas qu'il supporte le poids de mes peines alors que les siennes sont déjà si lourdes à porter. A vrai dire, rien que de penser à ce qu'il a vécu me fait froid dans le dos. Et je suis content d'avoir réussi à le faire partir, d'avoir réussi à le faire aller habiter chez Shigure...même si maintenant...il est loin de moi...
Rin : Haru ! Ca va ? Tu as l'air triste...
Hatsuharu : Oui, ne t'inquiètes pas, tout va bien... J'étais juste un peu pensif...

I think it's time we got this straight,
let's sit and talk face to face.
There is no way you could mistake him for your man,
Are you insane?


Ils rentrèrent à l'intérieur de la maison de Hatsuharu. Il faisait chaud, les vacances d'été arrivaient, et l'atmosphère n'était plus au travail. Plus du tout. Hatsuharu s'assit sur un sofa confortable, dans sa chambre. Il était fatigué. Mais Rin lui avait demandé une explication pour un exercice sur l'attraction, en physique, qu'elle avait à faire et qu'elle n'avait pas compris. Et le vainqueur de la Chimie et la Physique, le chef des sciences de la vie, le Maître des Travaux Pratiques allait passer à l'action. Haru en personne lui donnait des cours particuliers.
Rin : Tu sais...j'ai vraiment vraiment besoin d'aide...
Hatsuharu : Tant que ça ?
Rin : Oui...vraiment...vraiment...

En disant cela, elle s'était approchée de son visage, se penchant vers lui.
Hatsuharu : Alors...je vais t'aider...je n'ai vraiment vraiment...pas le choix...
Rin : Et puis tu as vraiment...vraiment envie...n'est-ce pas ?...
La suite par MP...

Chapitre 2 : Shou ou Yawaraka Keiko

Une fois de plus, le cours de maths. Calculer encore et toujours les mêmes statistiques. Ennuyeux à mourir. On l'avait déjà fait une bonne dizaine de fois, déjà. Alors je laissai mon esprit vagabonder...enfin...pas très loin...pas très loin de lui... Mon regard était attiré vers lui, sa présence m'obsédait... Ses cheveux noirs, ses grands yeux noisette...il était...vraiment...beau. A vrai dire, tellement beau que le regarder me coupait le souffle. Le regarder faisait battre mon coeur plus vite, croiser son regard faisait s'empourprer mon visage, et je ne savais pas pourquoi...du moins...je ne voulais pas le savoir...

Le couloir était vide après que la cloche ait sonné, annonçant la fin des cours. Et je restais seul dans la classe, à nettoyer, en attendant l'heure de la réunion qui ne commençait que dans une heure... C'est alors qu'il entra dans la classe. Masashi, mon beau voisin...

Masashi : Salut. Tu ne devrais pas rester ici à nettoyer. Ce n'était pas ton tour... Attends. Je vais t'aider.

Sa voix était douce et caressante. Ses cheveux étaient coupés courts, et il était un peu coiffé comme Hatsuharu. Je le laissais me prendre le balai des mains. J'étais comme hypnotisé par lui. Il termina rapidement ce que j'avais commencé. Puis nous sortîmes dans le couloir. Puis, rompant le silence, il dit :
Masashi : Tu sais, tu ne devrais pas rester tout seul, comme ça... C'est triste... Et puis tu ne devrais pas être déjà rentré chez toi ?
Yuki : Non. En fait, j'ai une réunion avec le conseil des élèves, mais elle n'a lieu que dans cinquante minutes, donc je suis forcé d'attendre. Mais toi ? Tu ne devrais pas être rentré chez toi ?
Il rougit légèrement, puis, à ma surprise, il éluda ma question et dit :
Masashi : Je t'accompagne au local du Comité...
Je le laissais faire, puisque ce n'était pas du tout pour me déplaire. Nous arrivâmes devant la porte peu après.
Masashi : Mais...tu vas attendre là, tout seul, pendant cinquante minutes ?
Yuki : Heu...bah oui.
Masashi : Alors...je pourrais...attendre avec toi... Enfin, je peux partir si je te dérange !
Yuki : Ah non ! Pas du tout ! Tu peux rester ! Tu ne me déranges pas du tout ! Au contraire...
J'ouvris la porte. La lumière du soleil rentrait dans la pièce par la fenêtre. Le canapé noir nous tendait les bras. Nous nous y assîmes, et nous commençâmes à discuter de tout et de rien. En fait, plus nous parlions, plus je me rendais compte que je ne prêtais qu'une faible attention à la conversation. Ce qui accaparait toute mon attention, c'était surtout...lui. Son visage, ses yeux, ses cheveux, lui...tout en lui était désirable. Et je sentais mon sang bouillir en moi...
Masashi : Tu sais...je t'ai toujours trouvé très beau... Un modèle de beauté...
En disant ça, il s'était penché vers moi, sa main caressa mon visage.
Masashi : Tu as la peau douce, les traits fins, et des yeux très beaux...exceptionnels...
Il s'était penché encore un peu plus, son visage se rapprochait du mien de plus en plus. Et je sentis ma propre tête aller dans sa direction. Plus rien ne nous arrêtait...sauf...nos lèvres. Elles entrèrent en contact, furtivement, rapidement...Mais ce n'était pas assez. Pas du tout. Il s'était reculé, gêné par ce qu'il venait de faire, les joues rouges.
Masashi : Je suis désolé, je n'aurais pas dû. Je...
Je ne lui laissai pas l'occasion de finir sa phrase. Car moi je n'étais pas désolé qu'il l'ait fait.
La suite par MP...

Chapitre 3 : A nous trois...

Yuki avait encore été convoqué au manoir Soma par Akito. Il ne savait que trop bien ce qu?elle lui voulait? Il ne se rappelait que trop bien de ce jour, où, étant petit, elle lui avait dit qu'elle le trouvait très beau, tellement beau qu'un jour elle le ferait sien et que son corps lui appartiendrait. Et depuis, il avait été convoqué au manoir à plusieurs reprises, mais il avait réussi à déjouer les "invitations", et n'était pas venu. Mais aujourd'hui, il n'avait pas pu reculer. Par chance, Hatori avait dû déconseiller à Akito un trop gros effort parce qu?elle avait déjà trop donné d?elle-même, et que la fatigue commençait à se faire ressentir dans son corps. Yuki s?apprêtait donc à repartir, quand il croisa Hatsuharu, errant, l'air désespéré?
La suite par MP...



> Trilogie 3
Chapitre 7 : Toi...

-¤~ Ce chapitre est dédié à Kotoko en tant que cadeau d?anniversaire. Joyeux anniversaire Ko-chan ! ^o^ ~¤-

Je te regarde, tu marches et tu souris.
Je te regarde, tu t'épanouis, loin de moi.
Je te regarde, je te désire.
Je te regarde, je t'aime.


Open your eyes to the skies up above.
Now is the time to express my love !
Want you to hear my confession,
you're my obsession !
Do what you will do but I can't help the way I feel for you !


Je me suis longtemps demandé si je devais te dire quelque chose, si je devais faire le premier pas, si tu allais remarquer quelque chose, si tu allais enfin me voir...
Mais je connais maintenant la réponse à toutes ces questions.
C'est non. Non, je ne dois rien te dire, non, je ne dois pas faire le premier pas, c'est inutile, non tu ne remarqueras rien, et non...tu ne me verras pas...


____________________

Kuréno me prit dans ses bras, le soleil me baignait de sa lueur chaude et dorée qui réchauffait l'atmosphère tout autour de moi.
Je déteste le soleil, la chaleur, et l'été. Et cela ne me suffit pas que Kuréno me prenne dans ses bras. Je veux plus. Plus ! Plus ! Plus !

Akito : Donne-moi ton corps !
Kuréno : Oui.
Akito : C'est pas vrai ! Mais qu'est-ce qu'il est placide !
____________________

Hatsuharu me prend dans ses bras, et je peux sentir la chaleur de son corps à travers nos vêtements. J'aime le sentir tout proche de moi. J'aime entendre battre son coeur quand je pose ma tête sur sa poitrine. Cela me rappelle que nous sommes, humains même si nous sommes maudits. Cela me rappelle qu'on peut s'aimer... Qu'on peut s'aimer...
Et je me souviens que j'ai aimé Hatsuharu, que je l'aime et que je l'aimerai. Je me souviens de toutes les nuits passées ensemble, de la tendresse d'un amant. Je me souviens qu'il est toujours la quand j'ai besoin d'un soutien.


____________________

Te voir avec lui ferait presque monter en moi un sentiment de jalousie. Mais je sais que cela m'est interdit, car tu lui appartiens, et parce que votre amour semble ne pouvoir être perturbé. Et je reste là, délaissé, sur le bord de votre route, à l'ombre de votre amour, noyé dans la tristesse, la frustration et le désespoir.

Your love's got me going around and around,
and it's taking me over.
Your love's got me tumbling upside down,
and I want you to know it.
Your love's got me going around and around,
and it's taking me over.
It's you, you, you, it's only you...


____________________

La balle rebondit sur l'eau avec un "platsch" retentissant, aussitôt couvert par le bruit des vagues.
Tohru : AAAAAAAAAAH !!! Je suis désolée Momiji ! Je suis vraiment une mauvaise lanceuse !!
Momiji : C'est pas grave ! Attends...
Kyo : Inutile de crier comme ça ! J'ai cru que tu étais en train de te noyer !

Kyo était en train de faire la sieste quelques instants auparavant, mais visiblement Tohru l'avait réveillé... Momiji plongea et nagea pour aller chercher la balle. S'éloignant doucement du bord, Yuki et Hatsuharu nageaient tout en discutant. Momiji lança la balle à Tohru qui la rata encore une fois, et se confondit de nouveau en excuses pour ne pas être meilleure attrapeuse, et Momiji lui répéta que peu importait...et ainsi de suite tout au long de leurs passes successives... (oui, bon, on abrège, parce que comme elle a passé la moitié de son après-midi à s'excuser côté intérêt c'est plutôt moyen...)
Ils décidèrent finalement d'aller faire des châteaux de sable, car Tohru n'était pas très douée au sport de ballons (il s'avéra par la suite qu?elle ne l?était pas vraiment non plus pour les châteaux de sable, malgré son entraînement avec Kyo l'année précédente).

Le mois de juillet était déjà entamé, et le soleil brillait, haut dans un ciel bleu et sans nuages. Il faisait chaud, et tout le monde était en maillot de bain. Cette année Hiro et Kisa n'étaient pas venus au bord de la mer, Kisa s'étant enrhumée juste avant de partir, à sa grande déception, et au grand soulagement de Hiro...
Tohru : Momiji, tu as des traces rouges dans le dos...
Momiji : Ah...

Il se retourna brusquement, le rouge aux joues.
Momiji : Ce...ce n'est rien...je me suis éraflé le dos...

Open your eyes to the skies and the sun.
I wonder if this day will be the one...
Want you to hear my confession,
you're my obsession !
Do what you will do but I can't help the way I'm wanting you !


Hatsuharu se hissa sur les rochers, suivi de peu par Yuki. Ils étaient arrivés dans une petite crique un peu rocailleuse où on ne pouvait accéder que par la mer. Ils marchèrent un peu en faisant attention à ne pas se blesser sur les arrêtes tranchantes des rochers, puis débouchèrent sur une étendue sablonneuse qui allait en pente douce jusqu'à la mer. Le sable était blanc, doux et fin. Yuki se laissa choir à terre. Le sable était chaud; du bout du pied, il déterra un coquillage. Hatsuharu s'assit doucement à côté de lui.
Hatsuharu : Tu as l'air triste...
Yuki : ...
Hatsuharu : Tu boudes ?
Yuki : Non...
Hatsuharu : Si. Qu'est-ce qui ne va pas ?
Yuki : ...Je... C'est à cause de l'autre jour...chez Shigure...
La suite par MP...

Chapitre 8 : Confrontation ou Sekiryo

La chaleur était accablante en cette fin d?été qu?ils passaient au bord de la mer. Yuki frissonna néanmoins. Il avait un mauvais pressentiment...

____________________


Momiji regarda Tohru. Tohru regarda Momiji. Doucement, ils se rapprochèrent. Tohru se retenait de trembler, mais elle ne pouvait s?empêcher de rougir ; Momiji essayait de garder un air plus ou moins neutre, mais avait l?impression qu?il allait lui sauter dessus et s?enfuir en courant, crier et hurler de joie à la fois.

Mais quand leurs lèvres se touchèrent, Tohru oublia aussitôt ses ennuis, oublia Kyo, seul sur la plage, à qui elle craignait d?avoir laissé des espoirs, oublia sa gêne, et ne pensa plus qu?à Momiji. Au moment où leurs langues s?entremêlèrent, Momiji oublia ses soucis, oublia qu?il craignait qu?Akito ne les trouve, oublia qu?il avait peur de faire des jaloux et de se créer des ennemis.

____________________

Sur la plage, comme tous les jours, le soleil tapait fort. Kyo paraissait tranquillement, se réchauffant. Le chat qu?il était avait passé plus de temps allongé que debout durant ces vacances. Ce qui ne l?empêchait pas de réfléchir à sa situation et à ce qu?il allait faire. Et de se sentir seul...

____________________

Brutalement, Akito fit glisser la porte de la terrasse.
Akito : Ah Shiguré ! (Non, non, ce n?est pas ce que vous croyez... v_v") Si tu savais à quel point je déteste la chaleur ! Il fait inutilement chaud et en plus on ne peut même pas se faire plaisir ni profiter de la vie !! Il me faudrait un ventilateur géant, et encore, je ne sais même pas si ça serait suffisant. Enfin...cela importe peu...j?ai d?autres choses pour m?occuper pendant les vacances...
Shiguré : Vous n?auriez pas dû venir Akito. Vous savez que la chaleur ne vous réussit pas, et...
Akito : Tais-toi ! Arrête ton flot de paroles immondes, sale vipère ! Tu n?es là que pour m?écouter et m?obéir ! Je ne tolèrerai pas que tu me trompes une autre fois, ou que tu essayes de m?abuser !
Shiguré : Mais...
Akito : Suffit, j?ai dit ! Tais-toi ! Et puis je n?allai pas laisser mes maudits sans surveillance ! Surtout avec cette stupide Tohru dans les parages ! Et surtout, je compte bien passer à la phase finale de mon plan CAPTURONS LES BISHOS...

Dans sa tête, Akito récapitula : elle avait éliminé Rin, Kisa, et mis Kagura sur le banc de touche. Même si Kyo la dégoûtait par certains côtés ? sa troisième forme, en fait ? il n?en était pas moins un vigoureux bisho, parfait pour l?action... Elle s?était déjà approprié Shiguré, Ayamé qui ne respirait pas sans Shiguré, Hatori, Momiji, Hiro devait grandir encore un peu, mais dans trois ans il commencerait à être à point, et Ritsu. Mais Ritsu... Disons qu?il criait un peu trop, et pas dans le "bon" sens. Mais c?était le cadet de ses soucis pour le moment. Elle s?occuperait de son éducation plus tard. C?était les trois qui restaient, les trois irréductibles gaulois...Hem ! Pardon... Les trois irréductibles bishos, qui lui faisaient déployer tous ses talents pour les soumettre et les rallier à sa cause : Kyo, Hatsuharu, et, bien sûr, Yuki. Elle avait cru obtenir Hatsuharu en supprimant Rin, mais Yuki, probablement sans le vouloir, s?était mis en travers de son chemin. Et même en forçant Yuki et Kyo, elle n?avait pas réussi à les soumettre complètement. Elle allait devoir trouver quelque chose de nouveau. Ou alors peut-être, tout simplement...

____________________

Hatsuharu : Tu as froid ?
Yuki : Non, j?ai simplement eu une drôle d?impression...
Hatsuharu : Tu es inquiet.
Yuki : Non, non.
Hatsuharu : Si.
Yuki : Un peu. Je ne me fie pas à ce calme. Ce n?est pas normal que nous puissions être tranquilles et heureux comme cela.
Il remit sa tête sur le ventre de Hatsuharu.
Depuis l?expérience de la dernière fois, qui s?était soldée par quelques irritations et égratignures, ainsi que par l?achat de tubes de crème hydratante, les deux garçons se contentaient de rester allongés sur le sable. Il est presque inutile de dire qu?ils ne renouvelleraient pas l?expérience de sitôt.
L?heure de rentrer arriva vite. Ils entrèrent dans l?eau, sortant de la crique, et nagèrent vers la plage où dormait Kyo.

____________________

Quand je le vois, j?ai l?impression d?être seul, d?être à part, qu?une seule solution s?offre à moi.
J?aimerais qu?il y ait quelqu?un...quelqu?un...toi... Toi. Toi qui ne me voit même pas.


Lentement, Kyo se releva. Hatsuharu et Yuki sortaient de l?eau et Tohru et Momiji revenaient de leur promenade, Momiji sautillant partout comme à son habitude.
Tohru : C?est bientôt l?heure de manger ! Vous avez faim ?
Momiji : Moi oui ! Je pourrais avaler un éléphant !
Kyo : Vu ta taille, t?aurais du mal...
Yuki : Oui, moi aussi j?ai faim.
Hatsuharu : J?espère qu?il y aura du b?uf au gingembre.
Tohru : Je ne sais pas s?il y en aura...
Yuki : Ca ne fait rien. Et toi Tohru, tu as faim ?
Tohru : Un peu. Je suis surtout fatiguée...
Hatsuharu : L?air de la mer...

Dans un joyeux brouhaha, Tohru, Yuki, Momiji et Hatsuharu reprirent le chemin de la résidence. Seul Kyo n?avait pas l?air de partager leur enthousiasme. Un enthousiasme qui redescendit en flèche quand ils surent que Yuki était convoqué, tout seul, dès le lendemain matin auprès d?Akito, qui était arrivée dans la journée. Ils étaient cependant étonnés que leur chef de famille n?ait pas convoqué tous les maudits, mais seulement Yuki. Yuki quant à lui ne fit aucun commentaire. Mais il l?avait pressenti, et il redoutait profondément de devoir se retrouver seul face à Akito. Demain allait être une dure journée.

____________________

Après le dîner, ils décidèrent d?aller plutôt à la plage qui était en ville, pour pouvoir manger des glaces. Ils s?arrêtèrent chez un grand marchand de glace au bord de la plage. Momiji sautait partout, hésitant entre pêche, kiwi et mangue. Il se décida finalement à prendre les trois, mettant ainsi fin à son terrible dilemme.

Une fois arrivé à la plage, ils se mirent tous en maillots de bain. Il y avait encore quelques autres personnes sur la plage et certaines nageaient encore, malgré l?heure avancée. Momiji et Tohru allèrent se baigner ; cette dernière fit tant et si bien que Kyo finit par les rejoindre pour l?empêcher de se noyer. Et Yuki et Hatsuharu restèrent seuls sur la plage, terminant leurs glaces qui étaient particulièrement grosses. C?étaient les yeux brillant de convoitise et de gourmandise, chose étonnante pour un prince, qu?ils avaient tous les deux pris des glaces à quatre boules. Et Yuki léchait avec appétit une boule de glace à la violette, tandis que Hatsuharu mordait dans deux boules au gingembre.
Hatsuharu : C?est un aphrodisiaque...
Yuki : ...
La suite par MP...

à suivre...

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posté Jan 30 2006, 11:51 PM
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Oneshots sur Fruits Basket
Oji Banzaï !



Cette fic est dédiée à Minoushka, chef de topic du Temple de Notre Vénéré Yuki-kun-sama ! ^^

Partie 1 : L'éclat du Prince

Depuis longtemps déjà, l'Amour faisait rage. De violents baisers, fougueux, sur les bancs, dans la rue, dans les magasins. L'amour frappait violemment, partout, tout le monde, causant joie, mais aussi soucis et désespoir...

Une matinée normale dans la maison de Pervers pépère, alias Shiguré : Conchitache (plus connue sous le nom de Tohru) préparait le petit déjeuner, le Vilain-neko-tout-pas-bô, alias Kyo continue à s'entraîner seul, dehors, parce qu'il sait qu'il ne vaincra JAMAIS le Grand et Beau Prince Yuki 1er le Magnifique.

Le Prince Yuki 1er le Magnifique était un être merveilleux, sensible, généreux, beau, d'une grâce sans égale. Actuellement, il dormait encore tel un ange, dans son beau lit, dans sa chambre admirable, (Vous dîtes si vous trouvez que j'en fais trop ! XDD) même si ce n'était plus pour longtemps.

Tohru : Aaaah !!
Shiguré : Qu'est-ce qu'il y a ?
Kyo arriva en courant, voulant sauver Tohru des monstres qui devaient l'assaillir. Il était chaud. BAM ! Il shoota Shiguré qui décolla.
Kyo : Tout va bien Tohru ! Je suis là !
Tohru : Nan !
Kyo : oO
Tohru : Je n'ai rien ! C'est le petit déjeuner qui est brûlé !!
Kyo : Oh non ! J'ai oublié de réfléchir avant d'agir ! Heu...ben je vais t'aider !
Tohru : Oui parce qu'il faut absolument que le petit déjeuner soit parfait !
Kyo ne répondit pas. Il ne voulait pas faire une deuxième boulette (de riz ! ^^") en deux minutes.

____________________

Yuki descendit les escaliers majestueusement, comme à son habitude, mais c'était simplement sa grâce naturelle qui éclairait la maison dès le matin. Il se dirigea vers la salle à manger (l'appel du ventre ! u_u Même un Prince a faim...) et enjamba un Shiguré écrasé par terre, trop flemmard pour se relever.
Yuki : Vraiment ! Cette maison est de plus en plus dépravée !! Nous sommes déjà touchés par la luxure, la gourmandise, la paresse, l'orgueil, et la colère ! Il ne manque plus que l'avarice et l'envie ! Cinq des sept péchés capitaux en une seule maison ! Quel déshonneur pour la famille Soma !
Il arriva dans la cuisine et salua Tohru.
Tohru : Le petit déjeuner est prêt !!
Yuki : Ah ! Merci Tohru !
Ils se mirent à table. Shiguré, bien qu'il eût mieux valu qu'il fasse un régime, rampa vers la table pour engloutir une dose supplémentaire de nourriture. Ils mangèrent en silence. Puis Tohru débarrassa la table aidée de Yuki, et ils partirent pour le lycée.
Yuki : La journée va être dure aujourd'hui !
Tohru : Oui !
Kyo : Qu'est-ce que vous racontez ?
Tohru : Mon Dieu, Kyo ! Tu ne sais pas ? Aujourd'hui nous sommes, le...
Yuki : ...14 février ! La Saint-Valentin !
Le ciel tomba sur la tête de Kyo. Il se retourna avec un sentiment d'horreur panique...

Partie 2 : MY LOVEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!

Kagura : MY LOVEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!
Kyo : Oh non ! Elle est venue ! Nooooon !!
Kyo n'eut même pas le temps de commencer à courir, qu'un lasso s'enserra autour de sa cheville. Il tomba.
Tohru : Bonjour Kagura !
Kagura : Bonjour Tohru !! Kyooo ! Je t'ai amené mon LOVE CHOCOLATE !!!
Kagura sortit de son sac un coeur en chocolat, en relief, de 20 centimètres d'épaisseur, 30 de hauteur, et 30 de largeur ! Kyo manqua de s'évanouir. Elle le traîna avec jusqu'à un banc pour qu'il lui dise qu'il l'aimait et qu'il était reconnaissant du beau chocolat qu'elle lui avait amené ! Elle voulait aussi savoir ce qu'il comptait lui offrir comme cadeau pour le White Day.
Tohru sortit son chocolat pour Yuki de son sac, avant que trop de monde ne la voie.
Tohru : Tiens, c'est pour toi !!
Yuki : Oh ! Merci beaucoup Tohru !
Il prit le chocolat, emballé dans du papier du même violet que ses yeux brillants. Ils commencèrent à avancer pour aller en cours, Kyo désespérait sur son banc, bloqué avec Kagura qui faisait la conversation pour deux.
Yuki et Tohru rejoignirent Saki et Alisa. Tohru leur donna aussi des chocolats qu'elle avait acheté à leur intention. Puis ils rentrèrent en cours, et Kyo arriva à ce moment-là, essouflé d'avoir couru pour échapper à une Kagura qui fulminait dans la cour toute seule, sans comprendre où il avait pu passer. Tohru lui envoya son paquet de chocolats qu'il rattrapa tant bien que mal.

Partie 3 : Let's be lovers

Ce jour de la Saint-Valentin multipliait les ardeurs amoureuses, et certains osaient ce qu'on osait pas d'habitude. Yuki trouva sa table noyé sous une pile de chocolats, qui s'additionnait à la pile qu'il avait déjà trouvé dans son casier à chaussures (heureusement que les Princes sentent bon des pieds, parce que sinon ils auraient peut-être eu un drôle de goût les chocolats ! :p).
Tous les regards des filles de la classe étaient dirigés vers le beau Prince Yuki, ce qui fait que celles qui étaient au premier rang regardaient en arrière. Même Mayuko, en arrivant dans la classe, fut éblouie par son éclat naturel, plus fort que jamais en ce jour spécial.
Tohru aussi le regardait, une lueur claire dans les yeux : elle venait d'être captivée par l'éclat sans pareil du Prince. Cela n'échappa pas à Saki, ni à Alisa. Tohru tombait amoureuse...

Partie 4 : White -and hot- Day

Le temps passa. Le mois de février s'écoula complètement, cédant sa place au mois de mars. Le Beau Prince Yuki gagnait en place dans le coeur de la petite Tohru (^^). Le neko sentait ses chances s'amincir. Il sentait qu'il fallait qu'il la séduise s'il voulait la gagner.
L'éclat du Prince, plus fort que toutes les lumières, éclipsant le Soleil en beauté, parvîTakaya sensei aux yeux de Tohru, en ce jour du quatorze mars.
Le soir, avant le dîner, Kyo rédigea une lettre, qu'il déposa sur le lit de Tohru.
Le dîner fut joyeux et animé, Momiji et Haru avaient rejoint le quatuor pour un soir. Haru avait une nouvelle chaîne en argent autour du cou, cadeau de Rin avec qui il s'était réconcilié et Momiji avait dans son sacun panoplie de sucettes de toutes tailles et couleurs, que tous les élèves de sa classe lui avait offert.

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Le dîner s'était achevé. Tohru était montée dans sa chambre après avoir terminé la vaisselle. Elle venait de se mettre en pyjama quand on frappa à la porte. Elle ouvrit : c'était Yuki.
Yuki : Je voulais te donner mon cadeau pour le White Day, je suis désolé de n'avoir pas eu le temps de le faire plus tôt.
Tohru : Oh, je comprends ! Mais ce n'est pas grave c'est très gentil d'avoir pensé à moi !
Elle mentait. Toute la journée elle avait éspéré, souhaité, prié, pour que Yuki lui donne son cadeau du White Day ! Et là, le plus bel instant de sa vie arrivait ! Yuki lui tendit son cadeau. Elle l'ouvrit, une robe couleur bleu nuit s'échappa du paquet. Tohru admira le satin de la robe, la soie du voile qui l'accompagait, et la douceur du bustier de la robe. Yuki la regardait, les éclairant de son aura, les battements de son coeur rythmant les siens. Il plongea ses yeux dans les siens.
Yuki : Elle te plaît ?
Tohru : Oui ! Plus que tout...
Yuki : Plus que moi ?
Tohru : Non...
Le prince s'avança, se pencha vers elle. Elle sentit son coeur chavirer. Elle s'abandonna. Il s'allongèrent sur le lit. Un morceau de papier piqua le dos de Tohru. Le Prince le dégagea et le jeta au loin, sans même un regard. Ils s'embrassèrent fougueusement, le Prince faisait attention de ne pas la serrer de trop près...

Une fois de plus, l'amour avait frappé...

Pendant ce temps, le neko dormait dans sa chambre rêvant sans doute à la joie que Tohru ne manquerait pas d'avoir en découvrant sa lettre.



Karyuu Noroi no Toto


Moi aussi j'en ai toujours souffert ! Moi aussi j'ai besoin d'amitié !
Alors...nous pouvons être amis !


Dans la rivière Noroi vivait un petit saumon nommé Toto. Elle (c'était une fille) était seule, car sa mère Gyogo avait fini en sashimi, et ses congénères l'avaient abandonnée, la trouvant trop stupide. Un jour qu'elle tournait en rond, s'ennuyant près du bord, un chat orange, appellé Koko, vîTakaya sensei à passer. il avait un peu faim et se serait bien tapé un petit saumon (Noooon !! Mon saumon d'amour ! XD). Le chat lui dit :
Koko : Hé ! Saumon ! Viens voir par ici !
Le saumon, tout content que quelqu'un veuille jouer avec, s'avança en nageant. Mais à ce moment-là, un rat du nom de Yuk-yuk, arriva en courant de l'autre côté de la rivière, et lui cria :
Yuk-yuk : Non ! Saumon Toto ! Reviens ! Il ne souhaite que te manger !!
Et c'était en effet ce que voulait faire Koko. Ce que voulait faire Koko. En voyant la figure du saumon, pleine d'espoir et d'attentes, il avait eu pitié d'elle. Mais Toto avait entendu le rat salvateur. Elle revîTakaya sensei au milieu de la rivière, terrifiée, et en pleurant, parce que personne ne voulait jouer avec elle, ni être son ami. Le chat tenta bien de lui faire part de ses sentiments nouveaux à son égard, mais c'était peine perdue. De plus, il n'aimait pas l'eau, et le rat non plus. Ils s'en allèrent tous deux, chacun de leur côté, laissant Toto toute seule.

C'est peu après que Kashigou arriva. Il venait prendre son bain avec son ami Bakaya, le serpent stupide. Ils avaient l'air de bien s'amuser, mais ils faisaient peur à Toto, et ils avaient l'air...bizarres... Et puis ils étaient bien trop grand pour elle ! Toto se rappelait toujours des paroles du sage hippocampe Riri (ça fait très sérieux comme nom, ça, vous trouvez pas !? XD) : "Méfie-toi de ce qui vit dans les airs et les eaux trop claires ! Ca peut t'être fatal ! Méfie-toi de ce qui vit dans les eaux trop sombres ! Ca peut t'être fatal aussi !"
Et là, peu auparavant, elle avait oublié ses conseils, et elle avait failli finir sa vie dans l'estomac du chat qui vivait dans les airs !

Alors qu'elle nageait toute seule dans les eaux ni trop claires, ni trop sombres, Toto s'aperçut que le chien partait en compagnie de son ami le serpent, et elle comme toujours, restait seule. Soudain, dans une gerbe d'éclaboussures, un sanglier féroce traversa la rivière, suivi de sa troupe toute aussi féroce : la troupe de Kaguza la Sanguinaire ! Une troupe, qui, paraît-il car pesonne n'a jamais pu leur adresser la parole sans finir éventré, chasse les nekos pour se reproduire. Les nekos forment d'ailleurs une espèce en voie de disparition car ils ont subi trop de mauvais traitement dûs aux rapports plus que contre nature que leur inligent les sangliers... (si vous voyez ce que je veux dire... -_-) Toto, terrifiée, fonça se cacher au fond de la rivière. Mal lui en prit : l'anguille électrique Sakéléctron n'aimait pas la compagnie. A part celle de son ami, le poisson abyssal Léguli. Toto remonta promptement à la surface, la queue légèrement éléctrifié. Cette rivière Noroi était vraiment maudite ! Où qu'elle aille, elle rencontrait des embûches ! Et sans les siens pour la guider, elle était perdue. Elle décida de remonter un peu le courant, mais atterit dans le repère d'Alisaum, le saumon-yakuza de la rivière Noroi. Terrifiée, elle continua à remonter le courant avant de finir pré-tranchée en rondelles, mise sous cellophane, et exportée vers la France, parce que même si elle avait toujours rêvé de voir Paris, c'était un peu cher payé. Elle nagea tellement qu'elle en perdit des calories.

Elle arriva à la limite d'un forêt vierge. Toute contente d'avoir peut-être trouvé de nouveaux amis, elle s'arrêta devant une colonie de singes, qui en bizutaient un autre, en lui balançant des noix de coco dans la figure. Le bizuté était le légendaire Riz-dessus. Son nom venait du fait qu'il avait été tellement bizuté, qu'on n'avait même plus de plumes et de goudron à lui verser dessus, et qu'on s'était mis à lui jeter du riz. Mais les réserves de riz épuisées, on en venait maintenant au noix de coco. Mais tout ça, Toto ne le savait pas.
Toto : Bonjour ! Je suis Toto ! Je peux jouer avec vous !?
Un singe : Bien sûr ! Tu vas voir ! C'est très amusant ! On va te lancer plein de noix de coco dessus !
Toto : Ah bon !?
Quand elle vit la première noix de coco, Toto eut un petit doute sur "l'amusement garanti". Quand elle se la rpit en pleine figure, elle n'eut plus aucun doute et prit ses nageoires à son cou, évitant de justesse la deuxième noix de coco.

Elle continua de remonter la rivière. Les eaux se rafraichissaient, revenant à une température plus clémente pour elle. A côté de la rivière, une étendu d'herbe s'étendait devant ses yeux. Un boeuf, machonnait tranquilement un bout de son voisin. Il adorait les rapports sado/maso.
Ha-rue : Salut ! Moi c'est Ha-rue ! Spécialiste en rapports sado/maso entre bovins. Gigolo-Joe pour les intimes. Besoin de conseils ?
Toto : Holala ! Ca c'est pas pour moi ! Qu'aurait dit Maman si elle avait su que je fréquentais des lieux de débauche ! Heu...non merci ! Au revoir !

Elle continuait sa route vers la source de la rivière, encore et encore. Quand soudain, elle vit un beau cheval de halage sur le bord de la rivière. Sur son collier, un petit grelot avec marqué "Ding", tintait au gré du vent. Toto, après une demi-heure de concentration et de réfléxion parvint enfin à déchiffrer les caractères.
Toto : Oh ! Quel joli nom ! On dirait qu'il évoque un grelot !
Le cheval se tourna vers elle avec un regard meutrier.
Ding : Horreur ! Un saumon ! Je hais les saumons ! Je hais tous ceux de ta race qui ne doivent pas travailler pour subvenir à leurs besoins ! Je les hais ! Et pour me faire me souvenir de ce maudit grelot, tu dois être aussi stupide que le saumon Toto de la Rivière Noroi !
Toto : Saumon Toto...saumon Toto... Ah ! Mais c'est moi, ça !
Elle aurait mieux fait de se taire. Alors qu'elle sautait en l'ait pour se faire mieux voir du cheval, celui-ci lui balança un coup de sabot. Toto retomba dans l'eau, assomée, avec une jolie demi-lune sur le côté. La rivière la remporta en sens inverse, et elle reparcourut tout ce qu'elle avait nagé. Elle arriva à l'embouchure. En fait elle n'était pas loin de son point de départ. Elle se fit réveiller par l'air du grand large, et parvîTakaya sensei même à reconnaître la mer. Elle descendit dans l'eau. Là, elle rencontra Krivatte, une crevette-tigre, une race très agressive.
Krivatte : Qu'est-ce que tu fais là, toi ! Touche pas à mon petit copain ou je te casse tes dents ! Et tes nageoires aussi !
Le copain en question, Thirto, était un crabe-mouton, une espèce particulièrement gentille et prévenante, et dont le sommet de la carapace était recouvert d'un fin duvet blanc. Il prit en pitié le saumon, et voulut lui prêter asile, mais Toto se fit éjecter d'un Krivatte-punch en pleine face, et se retrouva dans l'océan.

A peine reprenait-elle ses esprits qu'un poisson-clown arriva sur elle brsuqument en la bousculant :
Le poisson-clown : Salut ! Moi c'est Mijihihi ! Enfuis-toi vite petit saumon ! Le vilain requin Marqukito arrive !
Toto : Dites, vous voulez j...
Elle ne finit pas sa phrase. Mijihihi était déjà parti, vite et loin. Et comme toujours, elle restait seule. Toute seule.
Toto : Est-ce que la vie vaut la peine d'être vécue ?... Personne ne m'aime. Tout le monde me trouve stupide. Je préfère rester ici... Advienne que pourra...
Et ses larmes...ses larmes qu'on ne voyait pas...ses larmes qui lui faisaient si mal commencèrent à rouler, pendant qu'elle flottait tristement, désespérée...

Le requin Marqukito approcha. Il flaira l'odeur...l'odeur...l'odeur du saumon !! Il fonça vers elle, prêt à la croquer. Un goût salé l'arrêta. C'était la première fois qu'il sentait ça hors de chez lui. Un goû trop salé pour être de l'eau de mer. Il continua de s'approcher du saumon doucement, et là, il dut se rendre à l'évidence : c'était le saumon qui pleurait. Le requin Marqulito ne voulait pas se montrer faible, et il lui exhiba sa tronço-dentition.
Marqukito : Alors, saumon ! On pleure parce qu'on sent l'heure de la mort apporcher !!
Toto : Non. Je pleure...je pleure...parce que...parce que je n'ai pas d'amis...parce que personne ne veut jouer avec moi...et parce que tout le monde...tout le monde me trouve stupide...
Le requin était estomaqué. Ainsi, elle n'avait pas peur des requins, elle n'avait pas peur de sa dentition, et surtout elle n'avait pas...pas d'amis... Il était déstabilisé.
Marqukito : A...alors tu...tu n'as pas d'amis ?...
Toto : Non. J'en ai toujours...souffert. J'ai tellement besoin d'amitié. Mais vous ? Vous devez avoir des amis !
Une larme roula sur la joue du requin...
Marqukito : Non...non je n'ai pas d'amis... Mais...mais moi aussi j'en ai toujours souffert ! Moi aussi j'ai besoin d'amitié !
Toto : Alors...nous pouvons être amis !
Marqukito : Tu...tu crois ?
Toto : Mais bien sûr !!!
Elle s'approcha du requin qui la prit dans ses nageoires. Elle se serra contre lui, et leur amitié commença. Et cette amitié se répandit dans toute la mer de Wahei, la mer où le saumon Toto et le requin Marqukito trouvèrent enfin l'amitié.

Et c'est ainsi que s'achève la légende de Toto, le saumon de la rivière Noroi.

Vocabulaire
karyuu : embouchure d'une rivière
noroi : malédiction
no : de
wahei : paix



Merci

Ces voix, ce sont leurs voix que j'entends,
Ces sentiments, ce sont les leurs que je ressens,
Eux sur qui je peux étendre mon emprise,
Ceux-là même qui me méprisent.

Un garçon, juste la, qui se moque et m'exaspère,
Un autre, mériterait que je lui fasse ce que je pourrais lui faire.
Mais tous, leurs moqueries, leur cruauté et leurs blâmes,
Blessent et mon coeur et mon corps et mon âme.

Leur hypocrisie, à la gorge me saisit,
Elle m'étreint et me fait suffoquer,
Je me suis blessée, mon sang jaillit,
Près de moi, doucement, je les entends ricaner.

Je n'ai plus de pitié, déjà, pour tous ces faux pleurs,
Pour tous ces lâches qui autour de moi demeurent,
et cachent derrière de riantes façades,
L'horrible noirceur de leur âmes.

Mais, tous ces cruels ennuis
Au loin sont partis,

Celle qui m'entourait, cette cruauté,
Et aussi toute trace de mes péchés,
Que jusque sur mes ongles je choisis de porter,
Telle un ange, elle est arrivée,
Telle un ange, elle les a effacés,
Et enfin, les voix ont cessé.

A temps, car je n'en pouvais plus,
A temps, merci Tohru.



Jalousie



Nous avions attendu une vingtaine de minutes. Il faisait froid. Il ne me répondait que par monosyllabes. Son regard me faisait presque peur parfois, comme si une flamme de rage y dansait; je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Je ne cherchais plus à comprendre. Le froid engourdissait mes membres, mes mouvements, et mon esprit. J'étais plongée dans une sorte de torpeur. Je ne comprenais pas ce qu'il passait. Je ne cherchais plus à comprendre. Mais mon cerveau sembla fonctionner indépendamment de mon corps, et fit le travail de compréhension tout seul. La lumière de la solution m'éclaira toute entière, la lumière me parvîTakaya sensei, et je compris que cet instant que j'avais tant redouté arrivait...là...maintenant...



... : Maman !
Le cri avait déchiré l'air. Il courait gaiement en revenant du jardin. Il entra dans la maison, mettant des traces de terre sur le tatami; il avait encore joué pieds nus dans la terre. Elle sourit à sa vue.
... : Maman ! Regarde ! Je t'ai cueilli une fleur !
Mizuno : Merci ! Tu es gentil !
Matsuo : Mizuno ! Regarde ! Il laisse plein de traces de terre !
Mizuno : Allons...ce n'est pas très grave...
Matsuo : Et il joue pieds nus comme un pauvre !
Mizuno : Mais ce n'est qu'un enfant !
Et "l'enfant" lui sourit, innocent.

Depuis quelques temps, Mizuno sentait la situation se dégrader dans son foyer. Son mari était de plus en plus souvent en colère contre l'enfant. On aurait dit qu'il ne l'aimait pas...mais c'était impossible, n'est-ce pas...qu'un père...n'aime pas son enfant... Elle voulait le croire. Cependant, ses doutes grandissaient au fur et à mesure que le temps passait. Car de moins en moins il supportait sa présence. Il l'avait même fait manger dans sa chambre à plusieurs reprises dernièrement. Comme si...comme si sa vue lui était insupportable. Et Mizuno était inquiète. Inquiète pour l'enfant. Inquiète pour son mari. Inquiète pour l'avenir.

Ce matin, en se réveillant, elle s'était découvert un cheveu blanc. Et elle n'avait pourtant que trente-trois ans. Mais déjà, le stress se faisait ressentir.
Mizuno : Je m'inquiète trop. Ca ne sert à rien. Il ne doit pas savoir s'y prendre avec lui, c'est tout. Et puis, je suis sûre que lorsqu'il aura grandi, ils s'entendront mieux ! Il est encore jeune, après tout, il n'a que cinq ans... C'est jeune...cinq ans...
Et depuis ce matin, Mizuno était restée, pensive. Aujourd'hui, exceptionnellement, comme il faisait beau elle l'avait laissé sortir. Et puis il fallait bien qu'il voie un peu la lumière du soleil autrement qu'à travers une vitre. Mais elle savait très bien que son mari n'approuvait pas qu'il sorte. Elle se rappelait bien de ses paroles, elle se rappelait bien qu'il ne voulait pas que l'enfant soit exposé. Sans doute parce que, comme elle, il se faisait du souci pour lui, mais qu'il ne savait pas trop s'y prendre...sans doute...
Elle vérifia pour la cinquième fois de la journée ce petit détail crucial...

Matsuo ferma la porte. Cela suffisait pour aujourd'hui. Son fils était plus qu'assez sorti. Et lui-même en avait assez. Tout tournait autour de son fils. Comme s'il était le centre du monde, plus précieux que tout, alors qu'il n'était rien. Juste une sale petite chose.

Mizuno l'attrapa. Cela lui faisait un peu mal au c?ur à chaque fois. Elle voulait lui donner toute l'affection possible, parce qu'elle savait qu'il était malheureux, et elle voulait que, même s'il ne pouvait pas sortir et voir d'autres enfants de son âge, au moins il soit heureux avec sa famille, avec elle. Parce que oui...ses rapports avec son père n'étaient vraiment pas comme elle aurait souhaité qu'ils soient. Mais elle n'y pouvait rien. Elle avait déjà tenté d'en parler avec son mari, mais à chaque fois, il semblait faire la sourde oreille, détournait la conversation, ou faisait des réponses très évasives. Ou pire encore...il lui demandait comment est-ce qu'elle pouvait l'aimer autant. Alors que ce n'était qu'un monstre, qu'une chose répugnante. Il lui reprochait même d'aimer plus son fils que lui. Alors que c'était faux. Mizuno adorait son mari et son enfant. Autant l'un que l'autre. Mais son mari ne semblait pas la croire. Il piquait des crises de jalousie qui la rendait malheureuse. Et elle se consolait en racontant des histoires à son fils et en jouant avec lui. Mais toujours en veillant au détail crucial, que son mari ne lui aurait pas pardonné d'avoir oublié.
Et son fils grandissait, heureux avec elle, et avec un père presque inexistant, qui semblait soudain apparaître quand il fallait se fâcher, tempêter, ou le priver de dessert voire de dîner.

Mizuno se sentait désemparée, souvent. Elle n'avait qu'une personne à qui elle se confiait vraiment, à qui elle racontait tout : son frère. C'était en son frère que Mizuno avait le plus confiance, celui à qui elle disait tout. Son frère était même le parrain de son fils.
Mizuno quand elle vîTakaya sensei le voir cette semaine lui fit part de toutes ses inquiétudes, de tout ce qui lui pesait, et surtout de cette chose que lui avait dit son mari la veille. Cette chose qui l'avait profondément choquée, et qui faisait qu'elle commençait à perdre l'espoir de voir ses relations entre son mari et son fils.
Mizuno : Si tu savais ! Je n'en ai rien laissé paraître, mais j'ai vraiment cru que j'allais pleurer quand il m'a dit ça ! Mon pauvre enfant ! Je n'en peux plus. Et notre chef de famille ! Ce monstre ! Je n'ai pas le droit d'assister aux entrevues qu'il a avec lui, mais j'ai peur pour lui ! Je n'en peux plus Je n'en peux plus ! Mais je dois faire bonne figure ce soir, nous avons une réunion avec un client important pour ...!
... : Ne perds pas espoir. Ca s'arrangera avec le temps... Du moins...je l'espère...et je veillerais sur ton fils...quoi qu'il arrive...

Mizuno laissa son frère peu après, elle devait aller se préparer.
Le soir arriva, ... rentra. Mizuno l'attendait, prête à partir. Il se changea, et ils partirent. Ils allaient en ville.
Matsuo : Il va y avoir plein d'embouteillages sur la route, et nous risquons d'arriver en retard.
Mizuno : Tu as raison, prenons le train.
Et ils partirent pour la gare.

Mizuno : Le vent soufflait, froid. Je m'étais chaudement enveloppée. Et la chaleur cotonneuse de mon manteau m'étourdissait. Nous entrâmes dans la gare, battue par les vents. Elle était vide. A cette heure-ci, tous les gens étaient rentrés chez eux. Nous avions attendu une vingtaine de minutes. Il faisait froid. Je lui parlais. Comme d'habitude, il ne me répondait que par monosyllabes. Son regard me faisait presque peur parfois, comme si une flamme de rage y dansait; je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Je ne cherchais plus à comprendre. Le froid engourdissait mes membres, mes mouvements, et mon esprit. J'étais plongée dans une sorte de torpeur. Je ne comprenais pas ce qu'il passait. Je ne cherchais plus à comprendre. Mais mon cerveau sembla fonctionner indépendamment de mon corps, et fit le travail de compréhension tout seul. La lumière de la solution m'éclaira toute entière, la lumière me parvîTakaya sensei, et je compris que cet instant que j'avais tant redouté arrivait...là...maintenant... Je me retournais vers lui. Ce n'était plus une flamme de rage qui dansait dans ses yeux, c'était de la démence...

J'en ai assez que tu le défendes tout le temps ! Tu l'aimes ! Tu l'aimes ! On dirait même que tu l'aimes plus que moi ! Alors que ce n'est qu'un monstre ! Ce mioche n'est qu'un monstre ! Un monstre ! On dirait que c'est un enfant, mais à peine l'as-tu serré dans tes bras qu'il se transforme en animal ! Ce n'est qu'un monstre ! Et encore, là n'est pas le pire ! Tu lui enlèves son bracelet, et le summum de l'horreur, l'incarnation même de la révulsion, de l'horreur ! On dirait une créature des Enfers ! Mais toi, toi...tu l'aimes plus que moi ! PLUS QUE MOI ! Seuls les monstres aiment les monstres ! Et les monstres, on les pourchasse et on les tue !

Mizuno : Je me remémorais ses paroles d'hier soir...la peur s'empara de moi... La lueur de folie dans ses yeux me terrifiait ! J'avais envie de m'enfuir, mais mes jambes étaient comme paralysées. Matsuo ! Qu'y a-t-il !? Qu'est-ce qu'il ne va pas !? Qu'est-ce qu'il te prend !? ... calme-toi ! ARRÊTE !! NON !! Mais c'était trop tard. Je sentis le bord du quai disparaître de sous mon pied. Je savais que c'était trop tard. Je sentis mes larmes couler sur mon visage. La lumière grandissait, celle que j'avais vue. Je ne pleurais pas pour moi, je n'étais pas la plus malheureuse. Quelque part ma mort était presque un abandon, pour lui, qui resterait tout seul avec ce père immonde, inhumain. Je priais de toutes mes forces. Je ne voulais pas qu'il lui fasse de mal, à mon si jeune enfant, encore innocent. Je revoyais son sourire, ses cheveux roux virevolter au vent, ses yeux sans pareil, sa gentillesse. Pour la dernière fois. Adieu Kyo. J'aurais tant voulu pouvoir te serrer contre moi plus longtemps, t'aimer plus longtemps. Mais il est trop tard. Trop tard.
La larme s'envola de sa joue sous le souffle de la locomotive arrivant droit sur elle.

Kazuma se redressa sur son siège. Il avait l'impression que quelque chose était arrivé. Une mauvaise chose.

Sur la joue de Kyo, assoupi, une larme roula. Mais il continua de dormir, ne sachant pas encore que le lendemain ne serait pas comme tous les autres jours, remplis de l'affection que lui avait apportée sa mère.



La Fin ou Un jeu d'enfant



J'ai couru pour te dire m'attendre.
J'ai couru parce que je voulais arriver à temps.
Je voulais te voir, te sentir, te toucher, te parler,
Je voulais que tu me serres dans tes bras.

Je t'ai entendue.
J'ai entendu ta voix crier mon nom.
Et dans la tourmente qui m'emportait, comme une lumière, je t'ai vue.
Mais il était déjà trop tard, je partais.
Malheureusement, nous nous sommes manqués à quelques minutes, nous nous sommes manqués...

Il y a deux mots que j'ai toujours redouté de prononcer,
et me voila, au milieu de cette poussière, devant ce que j'avais toujours craint.
Le vent se lève pour me masquer cette vision, cette scène d'horreur, ce lieu que je refuse de voir.
Et pourtant, il me faut me rendre à l'évidence, tu es là, devant moi.

Tu ne vois de moi que ma chair,
vide de toute âme.
Tu ne verras plus de moi que ma chair un temps,
et ma stèle, peut-être, après...

Mon coeur saigne à la pensée de ces derniers instants gâchés, et je ferme les yeux pour ne pas réaliser.
Je voudrais ne jamais les rouvrir, que tout ceci n'ait jamais été que le pire des mauvais rêves.
Mes larmes coulent malgré moi, lui annonçant son maudit triomphe.
Je voudrais être digne de toi, et mourir là, mais je suis trop faible.

Je te vois, là, en contrebas.
Je ne veux pas que tu me rejoignes, je ne veux pas que tu continues de souffrir.
Assez de noirceur d'âme, assez de larmes,
Redresse-toi, fais face, soit forte, et s'il le faut, oublie.

J'ai perdu ma force, elle s'est volatilisée dans les ténèbres.
Je ne veux pas que tu m'abandonnes, que tu partes.
Seule je n'ai pas de force, et je suis perdue, malgré tout ce soutien qu'on m'offre,
Tu comptais plus que tout, plus qu'eux tous.

Je compte sur toi...


Hatori : Tohru-kun, il ne faut pas rester là... Vous vous faites du mal...
Tohru : Je dois partir...vous avez raison...et il l'aurait souhaité...j'en suis sûre...

Hatori : Je prefère te faire oublier, quitte à détruire en toi son souvenir, et à reproduire les erreurs du passé, plutôt que de te laisser te détruire.

Tohru : Il y a deux mots que j'ai toujours redouté de prononcer, et me voila, au milieu de cette poussière, devant ce que j'avais toujours craint. Il ne me reste plus qu'à prononcer ces deux mots, pour que tout se brise, pour que tout se termine. Adieu...Kyo...

Hatori : Tu dois tout oublier... Tu ne mérites pas cette souffrance... Nous resterons où nous sommes, tu partiras, et tout seras pour le mieux... Tohru-kun ?

Elle se tourna vers lui, les larmes aux yeux. Il posa sa main sur son front.
Hatori : Oublie...tout.

Dans la voiture, Akito sourit. Tout avait été simple...si simple... Il avait suffit de tuer un des monstres pour détruire l'autre... Un vrai jeu d'enfant...





Yuki 4 ever (1) - La Rencontre



Ses yeux d'améthystes...son teint d'ivoire...son aura magnifique...à jamais dans mon c?ur.
Je sais qu'il ne me verra pas partir, moi insignifiante personne, mais pour moi ce sera le déchirement.
J'ai le sentiment d'être une future reine déjà déchue.
D'être née pour mon prince, mais de n'être pas faite pour lui.
Je vais partir, à jamais, sans le revoir.
Il m'oubliera, mais moi je ne l'oublierai pas.
J'ai l'impression d'être passée dans sa vie comme une averse sur un champ ensoleillé.


Elle claqua la porte derrière elle, désespérée, le c?ur lourd, les larmes aux yeux.

Les autres, telles des requins affamés, n'hésiteront plus. Et il restera sans défense, car moi, Motoko Minagawa, dernière fondation du rempart qui le protégeait, je m'en vais. Et...
... : Bonjour...Motoko. C'est votre dernier jour ?
Motoko : Oui...hélas...je...je... Des larmes coulent de mes yeux, des larmes que je ne peux retenir. Je baisse la tête pour qu'il ne les voie pas.
... : Motoko, où allez-vous à l'université ?
Motoko : Je...je vais rentrer à Todai.
... : Félicitations. Vous devez être heureuse et fière !
Motoko : Oui...oui...je suis très...très heureuse...et...très fière...mais mes larmes continuent de couler sans que je puisse les arrêter... Non je ne suis pas si heureuse...non je...
... : Ne pleurez plus, Motoko. Laissez aux autres le souvenir de votre sourire plutôt que celui de vos larmes. Laissez-moi garder le souvenir de votre sourire.
Motoko : Je sens...je sens sa main sur mon visage...il...redresse...mon visage...mais je garde mes yeux baissés...je n'ose pas le regarder...
... : Je sais pour quoi est-ce que vous pleurez, pour qui vous pleurez. Séchez ces larmes que je ne vaux pas. Et dans un an, peut-être, nous nous reverrons...
Motoko : Je crois sentir mon c?ur s'arrêter. Alors...il avait compris...depuis toujours, il savait...il savait à quel point je l'aimais...et là, alors que toutes les amies étaient parties, m'abandonnant, il me consolait, il me disait les mots qui arrêtaient mes larmes, rayon de soleil dans ma nuit d'orage. Je lève le regard vers lui, comme dans un rêve, mais même dans mes rêves les plus fous, je ne l'espère pas. Yuki sourit. Yuki me sourit, de son sourire si magnifique, si lumineux, me réchauffant toute entière, faisant s'embraser mes joues, et m'éclairant...juste pour une fois...me souriant...juste à moi...



Yuki 4 ever (2) - Beauté intérieure



Minami : Enfin ! Enfin ! Je vais être désormais la seule! L'unique présidente du clan du Prince Yuki ! Les autres devront m'obéïr, à moi : Minami Kinoshita ! Quel doux sentiment de puissance ! Quel chaud sentiment d'éxultation ! Je vais être enfin reine ! Reine ! Et cette sale petite peste de Motoko ne pourra plus rien contre moi ! Je serai enfin la seule ! L'unique ! Et j'écarterai cette mijaurée de Tohru Honda de la route du Prince , et je me dresserai à sa place : seule et inégalable !

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Mio : Cette sale petite peste de Minami va être nommé présidente, et elle fera tout pour se mettre en avant aux yeux du Prince. Nous ne pouvons pas la laisser faire tout ce qu'elle veut ! Il faut s'allier et la contrer ! Nous ne devons pas la laisser prendre le contrôle du Prince !
Membre 1 : Oui ! Tout à fait d'accord !
Membre 2 : Nous ne pouvons pas la laisser faire !
Membre 3 : Il faut agir !

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Motoko : Nous avons discuté un peu, cela m'a semblé duré un si court instant, mais j'aurais pu rester là à l'écouter toute une vie. Et je comprenais enfin ce qui faisait le Prince, je le voyais enfin de près, il me parlait de lui, je lui parlais de moi, comme à un être humain, et non pas comme à un dieu, je me rendais compte que la beauté de son visage, la finesse de ses traits, n'étaient que le reflet de sa beauté intérieure. Car le Prince était si gentil, sa voix était douce, caressante, plus chaude que je ne l'aurais cru, car il dégage au premier abord une certaine froideur...une beauté hivernale...Neige...il porte si bien son nom.
Mais, ce qui me fit mal au coeur, ce fut cette impression de solitude... Le Prince...semblait seul...tout seul. Il me parla de Tohru Honda...il me parla de sa vie, de ses relations...et je compris, enfin, tout le mal que nous avions fait, et je vis avec horreur, tout le mal qui était à venir. Nous qui croyions faire le bien, nous qui voulions faire le bien, et qui voulions rendre le Prince heureux, l'entourer d'un doux cocon de douceur, nous étions à la l'origine de toute son infortune, et nous étions responsables de sa solitude et de ses ennuis. Alors, même si je suis seule contre toutes, je sais ce qu'il me reste à faire. Je vais le faire pour mon Prince, dans le bon sens, avec toute ma foi, pour que cette beauté intérieure puisse, enfin, s'épanouir...




Yuki 4 ever (3) - Sayonara watashi no oji-sama



Motoko s'arrêta dans le couloir. La réunion n'allait pas tarder à commencer. Elle se demanda comment elle allait pouvoir annoncer "ça" aux membres du Clan du Prince Yuki. Elle se demanda si elle allait s'en sortir vivante. Mais il fallait qu'elle le fasse pour son Prince, pour le bonheur de son Prince, pour son avenir. Pour qu'il puisse enfin réellement s'épanouir et que son éclat resplendisse au grand jour. Car il n'était que trop longtemps resté étouffé par l'obscurantisme du clan.
Motoko pénétra dans la salle, peu de membres étaient déjà présents. Elle alla enfiler son écharpe de présidente.

Minami était déjà dans la salle, assise sur l'estrade, une lueur de victoire féroce éclairait ses yeux. Elle croyait pouvoir sentir le moment de l'abdication de Motoko arriver. Et en attendant, elle bouillait d'impatience...

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Saki : Je sens des ondes d'excitation et de méchanceté
Tohru : Hein ?
Alisa : Qu'est-ce que tu racontes ?
Saki : De grands évènements vont se produire au local du Clan du Prince Yuki. Des évènements qui vont influer sur notre propre futur...
Tohru : Heu...
Alisa : Si tu le dis...

____________________

Yuki : J'espère qu'il ne va rien arriver à Motoko. Elle m'a dit ce qu'elle voulait faire, mais c'est sûr qu'elle va se créer plein d'ennemies. Heureusement que c'est son dernier jour...

____________________

Les membres du Clan étaient enfin tous présents. Minami se trouvait sur l'estrade, assise sur une chaise. Motoko se trouvait aussi sur l'estrade, à quelques pas de Minami. Elle se leva et s'avança, prête à commencer son discours. La salle était pleine, tellement pleine qu'on se demandait comment tous les membres avaient fait pour y rentrer. Motoko fut prise d'un vertige, et sentit ses jambes trembler légèrement sous elle; elle ne s'était pas préparée moralement à affronter autant de personnes, elle avait oublié que les membres étaient si nombeux.

Motoko : Chers membres, chers adorateurs du Prince Yuki, je suis heureuse que nous soyons tous réunis pour ce dernier jour de l'année scolaire, pour la dernière fois dans ce local...
Minami : Parle pour toi...
Motoko : Certains d'entre vous, comme moi, vont quitter l'établissement aujourd'hui même, et ne reverront sans doute plus notre Prince, ne seront plus éclairés par sa présence exceptionnelle. Comme je les comprends ! Je suis désolée pour vous ! Sincèrement désolée !

En effet, dans un coin de la salle, un groupe de filles sanglotait, l'air désespéré

Motoko : Pour les autres, ceux qui resteront ici encore une année supplémentaire en présence du Prince, je leur souhaite de réussir dans notre établissement...
Minami : Finissons-en !...
Motoko : Enfin, pour terminer, j'ai l'honneur de vous annoncer la fermeture du Club du Clan du Prince Yuki !

Le silence se fit dans la salle, les pleurs se turent, plus personne n'osa ouvrir la bouche. Minami, estomaquée, eut du mal à réaliser ce qu'il venait d'arriver. Puis, elle se leva brusquement :
Minami : Mais enfin ! Motoko ! Vous ne pouvez pas fermer...
Motoko : Et comment jusqu'alors c'est toujours moi la présidente, et je ferme ce club. De plus, personne ne pourra le réouvrir, car il faut l'accord du président pour ouvrir un club, et le président, c'est Yuki.

Minami resta plantée la bouche ouverte, ne sachant plus quoi dire.

Motoko : Ce club obscurantiste n'a duré que trop longtemps. Depuis que Yuki est là, il n'a pas pu se faire d'amis, et est resté seul, dans son coin. A cause de quoi ? A cause de qui ? A cause de nous ! N'importe qui souhaitant faire sa connaissance était aussitôt menacé des pires représailles par les membres de notre club. Après ça, qui aurait encore osé l'approcher !? Personne naturellement ! Nous rendions notre Prince Yuki malheureux en l'étouffant avec notre soi-disant protection. Mais désormais, ce ne sera plus le cas, et je suis fière d'avoir pris cette décision ! C'était, mon dernier acte en tant que présidente. Oji Banzaï !!

Les membres restèrent silencieux un cours instant, le temps de vraiment réaliser ce qu'il se passait, puis tous répondirent en choeur :

Les membres : Oji Banzaï !! Oji Banzaï !!

Motoko s'assit sur sa chaise, et respira un grand coup. A côté d?elle Minami fulminait. Mais finalement...tout s'était très bien passé...

FIN


Vocabulaire
sayonara : adieu
watashi no : mon
oji : prince
oji banzaï : vive le prince




Point de vue


Le Soleil brille, réchauffe le bois de la terrasse, un oiseau chante du haut de l'arbre.

Les démons de mon coeur me déchirent de l'intérieur.
Une façade riante et un sourire chaleureux dissimulent habilement l'abîme de noirceur.

Je voudrais voir le ciel s'embraser, pour nous tous, comme si un Dieu bienveillant nous touchait du doigt.

Je les veux heureux, libres, je veux voir un sourire un jour se peindre sur leurs visages. Je veux les savoir enjoués et rieurs. Je veux que, pour toujours, l'avenir leur sourie, et qu'ils puissent quitter l'ombre pour la lumière. Assez de cette noirceur qui les entourait ! Je serais leur phare dans leur nuit qui touche à sa fin. Je veux les voir resplendir, je veux les voir courir, goûter aux joies de la vie, qu'elle se décline pour eux en mille senteurs, qu'elle s'éclaire pour eux de mille couleurs. Je veux les voir aimer.


____________________

Le Soleil brille, réchauffe le bois de la terrasse, un oiseau chante au bord de la vasque.

Et les démons de mon coeur, me déchirent de l'intérieur.
Une façade de froideur et un regard de colère dissimulent habilement l'abîme de noirceur.

Je veux que pour moi le ciel s'embrase, et que mon aura divine resplendisse, qu'ils ressentent ma force.

Je les veux soumis, miens, je veux voir un regard de respect sur mon passage. Je veux les savoir fidèles et sages. Je veux que, pour toujours, l'avenir nous sourie, et que nous puissions vivre et paraître tels l'ombre et la lumière. Assez de ces ténèbres qui nous entourent ! Je veux que la vie éclate en senteurs et en couleurs ! Je veux que tout s'incline sur mon passage, fléchisse sous mon regard. Je veux que la demeure du Dieu s'éclaire de mille feux. Je veux les voir m'aimer.


____________________

Ils étaient assis au bord de la terrasse, les pieds pendant dans le vide. Shiguré sourit à Tohru étonnée, et lui dit d'un ton amusé :

Shiguré : Tu sais Tohru, je crois que, dans la vie, le bonheur est une question de point de vue...



Espoir


Ce oneshot est dédié à Prettyline, ainsi que le oneshot Cette nuit.


Attendre...longtemps...
Pour pouvoir toucher ses cheveux, caresser son visage,
respirer son odeur, ressentir sa présence toute proche,
et peut-être, sentir son coeur contre le mien.

Attendre...trop longtemps...
Pour ne pas désespérer de le revoir un jour,
pour être sûre qu'il ne m'aie pas oubliée,
comment savoir si je n'étais pas qu'une parmi tant d'autres ?

Attendre...patiemment...
Pour ne pas repousser les limites,
pour ne pas déclencher la tempête,
pour ne pas que ces lacs salés se vident d'un trait...

Attendre...impatiemment...
Et partir pour laisser derrière les fugaces souvenirs,
en pensant qu'ils ne valent pas la peine d'être gardés,
qu'il vaut mieux tout effacer, oublier, et recommencer...

Garder l'espoir, qu'un jour ou un autre,
nos chemins se recroiseront,
pour le meilleur et pas pour le pire,
en sachant que tu es celle juste pour moi.

Garder en mémoire, ton image,
ton parfum, ton visage et tes mains.
Toujours. Pour faire renaître l'espoir, toujours,
qu'un jour viendra où tu reviendras me voir.




Cette nuit*


Ce oneshot est dédié à Prettyline, ainsi que le oneshot Espoir.


Akito était souffrante, comme souvent, et elle ne voulait voir personne. Elle avait fini par s'endormir. Furtivement il se glissa au-dehors de la demeure, honteux. Honteux car il avait la sensation, tout au fond de lui, d'être heureux de son sort, d'agir comme un profiteur et de la trahir. Il s'enfuit vite, prenant garde à ne pas être vu.
Il court tout au long du chemin, comme guidé par une lumière. La lumière de l'amour et du désir.

____________________

Elle attendait, à la fois anxieuse et excitée, pensant à l'Instant. L'instant où elle le verrait. L'instant où elle le toucherait, où il lui dirait des mots doux à l'oreille. Où elle sentirait son corps tout contre le sien.

____________________

Dans la pénombre, il la serra contre lui, leurs coeurs battant à l'unisson.
Elle le serra contre elle, leurs lèvres se touchant.


____________________

Il l'étreignit, pénétrant de toutes ses forces en elle, la faisant gémir de plaisir. La même sueur perlait sur leurs fronts.
Elle sentait, pour son plus grand plaisir, son amant, pour la première fois. Sa première fois. Qu'elle lui avait réservée. Lourde de sens. Il lui semblait qu'elle brûlait d'un feu intérieur. Il lui semblait qu'il lui appartenait tout entier, juste pour cet instant.
Enfin, essoufflé, il vîTakaya sensei en elle, heureux d'avoir causé tant de jouissance, heureux d'un amour partagé.
Elle l'embrassa, enfiévrée, mourrant de plaisir.
Et encore brûlants de désir, ils s'enlacèrent.

Juste comme elle l'avait rêvé...
Juste comme elle l'avait souhaité...
La tête lui tournant, appuyée contre son torse, elle lui sourit.

"- Merci Kuréno."
Il lui sourit à son tour.
"- Merci à toi aussi...pour tout... Et je n'aurais loupé cette nuit pour rien au monde... Au fait..."
Il se pencha sur le côté du lit, puis se redressa, lui tendant un paquet rouge.
" -...joyeux anniversaire Alisa..."



Merci (2)



Dans l'ombre de la conscience,
Tu étais perdue seule dans un silence,
Qui, toujours, était troublé.

J'ai continué à espérer
De voir disparaître l'absence,
Ce vide cruel et froid dans tes yeux.

Tu semblais perdue, seule dans ton errance,
Et tout restait sourd à mes prières et mes voeux.

Je parlais à un mur et à des dieux qui semblaient sourds.
Mais ils ont fini par m'entendre, et alléger mon coeur si lourd.

J'ai longtemps cru que mes efforts avaient été vains.
Mais heureusement, il n'en était rien.

J'ai longtemps cru que les Ténèbres allaient t'emporter.
Mais finalement, la Lumière t'a rattrappée.

Des péchés noirs, qui sont tous inexistants,
Et sous lesquels tu t'enfouis, disparaissant.

Mais un amour et une amitié sans faille,
Ont réussi à gratter sur ton coeur, l'émail.

Alors je me dis qu'il ne faut jamais perdre espoir.
Même dans le noir absolu, on peut toujours y voir.
Car en fait, la lumière est là, parmi nous.

Quand l'espoir nous a vu,
Quand il vient paisible et doux,
Juste pour être là, je te remercie, Tohru.



Another way



J'ai perdu. Les gentils ont perdu.

Je me suis toujours battue.
Seule.
Pour lui.
Dans l'espoir qu'un jour viendrait où il serait libre.
Il me semble aujourd'hui que mon combat a été vain. Et cela me désole. Et je suis dégoûtée d'avoir fait tous ces efforts et ces sacrifices inutiles. Je dois me rendre me rendre à l'évidence : je n'ai rien gagné. Rien du tout. Ou plutôt si : j'ai gagné des côtes cassées, un plâtre et un séjour à l'hôpital.
J'avais pourtant investi toute ma force dans mon combat. Je voulais vraiment détruire cette malédiction. De toute ma force. De toute mon âme. Mais apparemment...ce n'était pas suffisant...je n'étais pas assez forte...

J'ai perdu.

J'ai toujours cru que les gentils étaient destinés à perdre. Irrémédiablement. Et je suis devenue méchante car je voulais remédier à cela. Seule. Et j'ai échoué. Peut-être n'ai-je pas employé la bonne méthode ?...
...
...
Ensemble ?...
...elle ?...

Je ne crois pas...je ne pense pas. Et de toute façon je ne l'envisage même pas. Je me battrai. Certainement, fièrement, jusqu'au bout. Jusqu'à la mort.
Mais en fait...je suis déjà morte. Enterrée dans cette pièce sombre d'où je ne peux sortir. Et je me bats contre le vide.

J'ai perdu.

Alors je crois, définitivement, que les gentils ont perdu. Mais au moins, il n'a pas été blessé. C'était tout ce qui comptait.
...
...
Le doute s'empare de moi.
...
...
Ce n'était peut-être pas la bonne solution...
...
...
Le doute s'empare de moi, inexorablement, comme mon sang qui coule, semblant vouloir emporter ma vie avec lui, inexorablement.
...
...
Je crois qu'en fait j'ai tort et elle a raison. Ils ont raison. Elle a trouvé le chemin qui mène vers le bonheur, vers la fin...
Elle a même réussi à faire sourire Yuki...Kyo...
Elle est en voie de réussir là où j'ai échoué...alors...il y a peut-être...toujours...un espoir...

Le battant noir glissa silencieusement, et l'ombre pénétra silencieusement dans la pièce à l'atmosphère glacée.

Akito : Ca y est, Rin-kun. J'ai trouvé. J'ai trouvé ton nouveau châtiment. J'ai trouvé comment tu allais payer ton infidélité...



In Love



Ce oneshot est dédié à Allie-chan et à sa célèbre méthode du "une phrase par ligne". La chanson est du groupe The Corrs (*O*), et s'appelle What can I do.


I haven?t slept at all in days.
It?s been so long since we?ve talked.
And I have been here many times.
I just don?t know what I?m doing wrong.


Je ne cesse de penser à elle. Sa pensée m'obsède. Ce n'est pas sain, je le sais et je voudrais que tout cela s'arrête. Mais rien n'y fait. J'ai perdu goût aux choses, et rien ne peux me détourner d'elle.

Je pense à elle quand je passe ma main dans mes cheveux.
Je pense à elle quand je me regarde dans un miroir.
Je pense à elle en boutonnant ma chemise.
Je pense à elle. Tout le temps.

Aujourd'hui je frémis déjà en me préparant. Je sais que je vais la revoir. Je frissonne. Elle m'a manqué...


What can I do to make you love me ?
What can I do to make you care ?
What can I say to make you feel this ?
What can I do to get you there ?


Nous sommes arrivés, et je te vois, toi qui ne me regardes pas. Toi qui ne me vois même pas.
Je suis transparent. Complètement...transparent... J'aimerais pourtant être plus...plus...beaucoup plus...
Pour toi.

Mais je ne sais pas comment faire.

Je ne sais pas comment te dire.
J'aimerais pourtant...t'approcher...te toucher...
J'aimerais que tu me remarques.
Je pense que tu m'as remarqué, mais je voudrais que tu voies autre chose en moi. Autre chose...

Pendant que s'écoule la matinée brumeuse de septembre, je pense à toi.
Le soleil semble percer peu à peu à travers les nuages, pendant que l'histoire du Japon se déroule lentement. Je pense à toi.


There?s only so much I can take,
and I just got to let go.
And who knows I might feel better,
if I don?t try and I don?t hope ?


Kakeru : Tu as l'air effacé.
Yuki : Je sais.
Kakeru : T'es avec moi, là ?
Yuki : Mmm...
Kakeru : Je vois...
Mais non, je ne pense pas qu'il voie... Comment le pourrait-il ?

What can I do to make you love me ?
What can I do to make you care ?
What can I say to make you feel this ?
What can I do to get you there ?


Sentir ta présence me trouble.
T'entendre parler me trouble.
Te regarder me trouble.
Tu me troubles. Malgré moi.


No more waiting, no more aching...
No more fighting, no more, trying...


Nous nous dirigeons vers le local du comité des élèves.

Nous sommes repartis pour un après-midi de travail.
Un après-midi où je ne pourrais pas me concentrer.
Un après-midi où je ne ferai que penser à toi.
Un après-midi entier.

Je ne sais pas si tu seras là. Mais, de toute façon, je t'aurai en pensée, avec moi.


Kakeru : Pourquoi tu ne le lui dis pas ? Tout simplement...
Je dois avoir l'air surpris, car il se met à rire. J'hésite encore à croire qu'il a compris. Pourtant...
Kakeru : Tu sais, si tu ne lui dis pas, il risque de ne rien se passer et vous resterez là, comme deux idiots, l'un à côté de l'autre. Parce qu'elle ne fera pas le premier pas, sois en sûr.
Je dois avoir l'air encore plus surpris, car il rit de plus belle.
Mais même...ça m'a fait plaisir de l'entendre. De l'entendre dire ça.
A vrai dire, je ne pensais pas qu'il me comprenait si bien. Qu'il me comprendrait.


Maybe there?s nothing more to say.
And in a funny way I?m calm.
Because the power is not mine,
I?m just going to let it fly...


Et je lui dis.
Et je lui ai dit. Avec raison...
...il avait raison.


What can I do to make you love me ?
What can I do to make you care ?
What can I say to make you feel this ?
What can I do to get you there ?


J'ai passé ma main dans tes cheveux.
Je te regarde marcher vers moi.
Je déboutonne ta chemise.
Tu es là. Eternellement.

Je sais maintenant comment te le dire.
Je peux t'approcher, te toucher.
Je sais qu'il n'y a que moi.
J'aime quand tu me dis qu'il n'y a que moi.


What can I do to make you love me ?
What can I do to make you care ?
What can I say to make you feel this ?
What can I do to get you there ?


Je sens ta présence, près de moi.
Tu me parles.
Je te regardes.
Et toi...tu ne veux que moi.

Pour toute une vie.
Pour toute une vie, je veux te parler et t'écouter.
Pour toute une vie il n'y a que nous.
Pour toute une vie...


And love me...love me...

Aime moi...aime moi...


Traduction

Je n'ai pas dormi depuis des jours.
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the_free_cat
posté Jan 30 2006, 11:52 PM
Message #8


~ Etre Divin Supérieur ~ Adorateur du Prince Yuki


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Oneshots sur Fruits Basket
Higure no kaze


Le crépuscule.

Au crépuscule, là-bas, loin à l'horizon, je vois le grand astre rougeoyant s'éteindre doucement, disparaissant derrière les pics des montagnes enneigées et les cimes des arbres. Il disparaît, annonçant le début d'une autre nuit, qui donnera à son tour un nouveau lendemain.

Le temps suit son cours, calme, paisible et inaltérable.
Le vent cruel souffle dans les feuillages, fort et glacé.

Et j'attends, comme dans une dernière heure, un dernier espoir, un voeu qui ne se réalisera pas.
Je sais bien ce qui m'attend. Et je m'y résous, n'ayant d'autre issue.

La Lune timide, mariée blanche au voile de nuages, semble courir après son solaire mari. Mais le vent froid et jaloux souffle plus fort, toujours et encore, comme pour précipiter le Soleil dans sa chute et prendre possession de la Lune.

Le vent glacé.

Ce vent glacé qui m'enveloppe, me ramène si durement à la réalité et me demande d'y faire face. Le ciel se met à pleurer d'horreur, réalisant sans doute le poids de mes crimes et de mes péchés. Le voile fin de la mariée s'épaissit et s'opacifie, tandis que le ciel hurle son dégoût et sa colère, rejetant mon âme. Et les étoiles s'affadissent, ne voulant plus m'éclairer de leur lumière. La Lune se dissimule, voulant disparaître pour ne plus illuminer d'une clarté pure ma vie d'ombre.
Je me recroqueville, ravalant ma honte, misérable. Le bois craque sous moi, comme s'il ne voulait plus soutenir mon poids, comme s'il me rejetait. La terre, auparavant si pure et si fraîche se transforme en boue sous mon regard, me haïssant et me défiant d'approcher. Et je reste là, comme sur un îlot au milieu de nulle part, sans personne qui m'accepte, sans savoir où je pourrai aller ensuite.

Il n'y a pas moyen de racheter mes actes, je ne peux leur demander de me pardonner, car trop de sang et de larmes ont déjà coulé.
Il n'y a plus d'excuses à donner, juste des faits à accepter.
Mes fautes inhumaines ont marqué à jamais mon cœur d'une tâche sombre. Il y a en moi comme un poids qui m'empêche d'avancer, qui m'emprisonne ; quoi qu'il arrive, c'est déjà trop tard.
Il n'y a plus pour moi de rédemption, juste des fautes à expier.

Le vent glacé.

Le vent glacé s'engouffre partout, soufflant tout autour de moi, me gelant presque sur place. Je suis glacée et je sens le vent me caresser doucement, gentiment, comme un ami. Comme mon seul ami, le seul qui ne me trahisse pas, qui ne fuie pas devant la laideur de mon âme ; le seul qui m'accepte encore, et qui me ressemble un peu.

Et j'attends, comme dans un dernier instant, un dernier souffle d'affection qui est juste là, glacé.
Je suis glacée, et je sais que le vent n'y est pour rien. Je sais tout à fait que le vent n'y est pour rien. Je sais ce qu'est ce froid.
Je suis glacée jusqu'aux os, et je sens ce courant d'air froid à l'intérieur de mon corps. Et je sais que le vent n'y est pour rien. Je sens ce vent glacé qui me parcourt, et je sais ce qu'est ce silence dans mon coeur. Je sais qu'il chante l'approche de la fin.

Doucement, je laisse mes jambes glisser à terre.
Et je n'attends plus, dans un dernier instant. Car tout est là.

A l'aube, tout changera et personne ne me regrettera. Personne ne regrettera un Dieu cruel et jaloux, trompeur. Une déesse, en fait.

A l'extérieur, je sens le souffle glacé du vent me murmurer aux oreilles dans ma semi conscience.
A l'intérieur, je sens le souffle glacé de la Mort qui s'empare lentement de mon corps, enfin.



Vocabulaire :
kaze : vent
no : de
higure : le crépuscule


Lutte intérieure



Il regarda dans le miroir en face de lui ses plaies béantes encore sanglantes. Elles recouvraient chaque centimètre de peau sur son corps dénudé ; et chacun de ses muscles lui faisait souffrir le martyr. Mais il restait silencieux et digne. Il ravalait ses larmes, pour ne pas les montrer, pour ne pas montrer qu'il faiblissait un peu plus à chaque instant qui semblait le rapprocher de la mort, et aussi parce que chacune de ces gouttes d'eau salée qui traçait un sillon sur son corps rougi et fatigué le faisait souffrir atrocement, le piquant et le brûlant. C'était une lutte perpétuelle contre la douleur qu'il menait, un combat qui ne pouvait être gagné qu'avec énormément de volonté, et sa volonté faiblissait un peu plus à chaque seconde. Dans cet Enfer sur Terre, il se sentait sombrer, et disparaître.

I've flown too high on borrowed wings
Beyond the clouds and where the angels sing
In a sky containing no one but me
Up there's all empty and down there's the sea
No one here but me

Il avait déjà songé à se suicider, mais ç'aurait été une preuve de faiblesse, et cela, jamais il ne l'aurait accepté, car sa fierté était la dernière chose qu'il possédait, car il voulait rester fort jusqu'au dernier instant, pour elle. Tous les jours qu'il vivait se suivaient et se ressemblaient, masses compactes de douleur, de peine, de colère, de dégoût, de mépris, et d'autres sentiments que l'on ne pourrait exprimer avec des mots.

There's nothing but light
That comes into sight


Ils étaient deux à s'être succédés dans sa vie. Et tout portait à croire que la cruauté et le dégoût de sa personne étaient inscrit dans leur âme dès la naissance ; mais il n'était pas dupe, conscient que d'autres étaient à l'origine de son malheur, comme par exemple son père. Il avait pourtant l'impression que rien ne pourrait les empêcher de le martyriser ; comme s'il ne souffrait pas déjà assez. Il avait eu droit à quelques années d'accalmie dans son Enfer, puis un Printemps était arrivé, apportant à tous une renaissance, de la joie, de la chaleur, parfois même de l'amour ; et à lui, à nouveau des coups, et toujours plus de chagrin.

There's something up here that makes me wince
And I still got the feelings that I've felt ever since
I got to this place arrived at last
In front there's a future right back there's the past
Everything's moving so fast


Au début, un conflit intérieur s'était longtemps déroulé en lui : une part de lui-même voulait continuer à espérer un jour viendrait où il serait finalement libéré. Mais son esprit continuait à affirmer que la fin était inéluctable, qu'il était trop tard pour avoir des remords, trop tard pour songer à changer, trop tard pour appeler à l'aide, trop tard pour elle, que pour tout, il était trop tard. Car les remords sont bons pour les vivants, et qu'il ne l'était presque plus ; car il n'avait plus personne pour qui changer ; car son dernier soutien l'avait laissé comme il ne réagissait pas ; car pour elle...

There's nothing but light
That comes into sight


Il se rappela de tous ceux qu'il avait aimé. Il voyait des visages, souriants ou sérieux, il entendait leurs voix, il sentait leur présence...dans son cœur. Ces visions s'effacèrent ensuite pour céder la place aux visages de ceux qui l'avaient fait souffrir. Un sourire sombre, un air effrayant, un teint pâle comme la mort elle-même et de grands yeux marrons, tirant sur le rouge pour le plus jeune ; puis il remontait plus loin dans le passé, et un visage crayeux, des cheveux noirs comme la nuit et des yeux bleus profonds et cruels se présentaient à son esprit : l'ancien... Deux dieux ; à ses yeux des démons. Et non loin derrière, son père.

The present like I've never seen it before
Is this the right place to stay
Please my wings fly me away


Il rouvrit les yeux pour chasser ses visions désagréables, puis se passa la tête sous l'eau pour enlever le sang qui collait encore ses cheveux roux flamboyants, et s'allongea sur son futon posé à même le sol de sa cage. La dernière vision qui occupa tout son esprit était son plus précieux souvenir. De longs cheveux bruns, de yeux bleus, et un sourire merveilleux, chaleureux, unique ; effacés par un chauffard. Tohru.
Il soupira, pour la dernière fois, songeant avec tristesse et pitié à celui qui viendrait après lui, et perdit le dernier combat.

The present like I've never seen it before
Is this the right place to stay
Please my wings fly me away
Please my wings fly me away
Please my wings fly me away


Traduction :
J'ai volé trop haut avec des ailes empruntées
Par delà les nuages, là où les anges chantent
Dans un ciel où il n'y avait que moi
En haut tout est vide et en bas il y a la mer
Il n'y personne d'autre ici que moi.

Je ne vois rien d'autre que de la lumière.

Quelque chose dans cet endroit me fait tressaillir
Je ressens toujours ce sentiment
Depuis que j'ai enfin atteint cet endroit
En face le futur, et derrière le passé
Tout change si vite

Je ne vois rien d'autre que de la lumière.

Je n'avais jamais vu le présent comme cela auparavant
Est-ce le bon endroit où rester
Je vous en prie mes ailes, emportez moi au loin

Je n'avais jamais vu le présent comme cela auparavant
Est-ce le bon endroit où rester
Je vous en prie mes ailes, emportez moi au loin
Je vous en prie mes ailes, emportez moi au loin
Je vous en prie mes ailes, emportez moi au loin


Oneshot sur Harry Potter
Chapitre final de Harry Potter, tome 7 : Ryry contre Voldy


Chapitre 452000169

The boy who died



Voldy leva sa baguette vers Ryry qui se tenait adossé à un pilier. Il avait attendu ce moment depuis si longtemps...

Voldy : Un dernier mot, Harry Potter ?
Ryry : C'était mon dernier mot Jean-Pierre ! :p
Voldy : baka !
Ryry : On me le dit souvent ! ^^
Voldy : Meurs !
Ryry : Ah non ! Attendez ! Je peux pas mourir !
Voldy : O_O Nyé ?
Ryry : Mes amis seraient trop malheureux ! Vous vous rendez pas compte ! Et tous les gens aussi ! Je suis sensé être "the boy who lived", et si je meurs, ils vont être malheureux, et en plus ils vont devoir changer mon nom ! Et "the boy who died" ça sonne moins bien, vous trouvez pas ? Et qu'est-ce Dumby va dire si vous me tuez !? Il va être très malheureux ! On s'aimait beaucoup en plus ! Alors non ! Vous pouvez pas me tuer ! Ce serait trop triste pour des tas de gens ! Mais vous savez je comprends que vous aussi vous êtes malheureux ! Votre mère vous a abandonné, et votre père aussi, d'ailleurs c'est pour ça que vous tuez des gens et que vous faites le mal, mais on peut en discuter, si vous voulez ! Tenez asseyez-vous et discutons un peu. Nous devons privilégier le dialogue !

Il agita sa baguette et un plateau avec un service à thé et des gateaux apparut devant eux.
Ryry : Tenez, servez-vous ! Ma mère disait toujours (il paraît, c'est ce qu'on m'a raconté) qu'on était mieux devant une tasse de thé pour discuter ! ^^
Voldy : C'est vrai ! ^^ Ta mère était une femme très sage, elle était si douce et si gentille ! ^^
Ryry : Ah bon ? Vous l'avez connue ?
Voldy : Oui ! Bien sûr ! C'était mon amante jusqu'à peu avant qu'elle tombe enceinte. Je ne l'aimais pas vraiment, parce qu'en fait, je n'aime personne...
Ryry : Je note, c'est un problème sur lequel nous reviendrons plus tard ! ^^
Voldy : Et en fait, elle est tombée enceinte de ton père, et là j'ai su qu'elle ne voulait plus coucher avec moi, donc j'étais très en colère, et je ne savais pas comment me venger, et puis quand tu es né, j'ai décidé de tuer et ton père, et toi ! u_u
Ryry : Bah oui, c'était très logique ! ^^
Voldy : Eh oui... Oh ! Ca te dirait qu'on fasse une partie d'échecs de sorciers ! Je ne suis pas très bon, mais j'aime bien y jouer ! ^^
Ryry : Volontiers ! ^^
Et Ryry et Voldy jouèrent jusqu'à 20h au échecs, enchaînant des coups plus nuls les uns que les autres, discutant de la dure vie qu'avait mené Voldy, et parlant de la mère de Ryry. Puis, à 20h sonnantes, Dumby déboula.
Dumby : Ryry, c'est l'heure de rentrer ! J'espère que tu ne t'es pas fait mal et que tu n'as rien cassé !
Ryry : Non non ! ^^ On y va ?
Dumby : Oui.
Ryry : A bientôt Voldy ! Passe prendre le thé un de ces quatre ! ^^
Voldy : Oui ! ^^ A bientôt Ryry !
Ryry et Dumby partirent. Au dehors, le soleil brillait, éclairant la naissance d'une des plus fabuleuses amitié, et malgré la présence toute proche de Voldy, Ryry n'avait plus mal à sa cicatrice...

FIN



Oneshots divers (textes originaux)
La Reddition



Longtemps j'ai hésité.
Je n'avais pas la force nécessaire, je n'avais pas le courage.
Je me suis longtemps demandé quelles seraient les conséquences de mes actes.
Et puis finalement, j'ai pris ma décision, je n'ai plus hésité, j'ai pris mon courage à deux mains.
L'effort de volonté que cela m'a demandé était immense, mais il le fallait bien. Je ne pouvais laisser les choses ainsi.
Alors, j'ai pris le chemin qui ne m'annonçait pas de joie, qui ne m'annonçait rien de bien, excepté le vide et l'ennui mortel.

Je suis arrivé. La porte était fermé, et les chats frileux étaient couchés.
Poussant le lourd battant, je pénétrais à l'intérieur de l'enceinte.
Tout était calme, silencieux pour la reddition, la défaite.
Je m'était rendu, j'avais perdu, longtemps la Migraine, je le savais allait ses saisir de mon cerveau et le réduire en bouillie.
Elle allait le rendre hors d'usage, jusqu'à ce que je ne puisse même plus me diriger.
Je savais que la souffrance serait grande.

Mais en fait, avais-je vraiment le choix ?
Pouvais-je me permettre de faire abstraction de tous ces faits ?
Ces faits, qui à eux seuls ne suffisaient pas à montrer l'ampleur de la tâche qui m'attendait.
J'en avais assez, mais en fait, non, je n'avais pas le choix.
C'était le moment de la reddition.
Le moment de la défait contre ce monstre bleu, qui m'attendait, entr'ouvert.

Je me suis dirigé vers la chaise
Je me suis saisi du monstre bleu qui me narguait, avec ces lignes qui n'étaient pas encore surlignées.
Je le haïssais, il me le rendait bien.
J'ouvris la page au lundi, éperdu.
Je sortis la maudite, l'infâme copie double.
Et enfin, résigné, je me mis à rédiger mon devoir de mathématiques.



Les Cigales et la Fourmi



Les Cigales, durant tout l'été,
chantèrent sans s'arrêter.
Quant à la fourmi, tout l'été,
elle ne fit qu'amasser.

Jetant des regards souriants
vers l'endroit d'où venaient les voix,
elle dit : "Quelles paresseuses j'entends !
Travailler pour elles sera nécessaire, je le vois !

Les Cigales continuaient d'égayer par leurs chants
et la forêt et les animaux et la fourmi,
et tous arrivaient criant, hurlant, ou hululant,
sauf la fourmi qui disait : "Je n'ai pas fini !"


Et elle continuait son labeur sous le soleil de plomb,
au fil des jours de moins en moins longs,
sentant ses frêles bras se raidir,
et ses faibles jambes se durcir

La fourmi amassait, amassait,
et les cigales chantaient, chantaient...
Quand la fin des beaux jours fut venue,
la fourmi, déjà, n'en pouvait plus.

Quand le froid envahit son corps,
elle savait que ce n'était pas l'air du dehors
Sentant arriver le début de la fin,
La fourmi fit venir les cigales à dessein.


"Entrez, dit-elle de son lit, je vous en prie, prenez place.
Je sens la Mort venir, regardez toutes mes provisions,
je n'en profiterai pas de toute façon,
alors je vous en prie, disposez-en, grand bien vous en fasse."

Alors que la fourmi attendait quelque remerciement ou sourire,
les cigales ne firent que dévoiler leurs grandes dents,
et dirent : "Parfait ! Maintenant, débarrassons-nous en !"
"Tuons-la !" reprirent-elles, dans un odieux rire.

Elles jetèrent la fourmi hors de chez elle pour la remercier de son grand coeur,
et tout l'Hiver elles ne firent que se repaître.
Et la Fourmi, seule, mourut dans la neige, les regardant par la fenêtre,
tandis qu'au chaud, tranquillement, les cigales préparaient leur prochain recueil.


Moralité :
Vous tendez la main, on vous mange le bras,
votre bonté, vous verrez, un jour vous perdra...




Le Déchirement ou Le Monstre rouge



Je somnolais paisiblement, pensant avoir trouvé la tranquillité. Je me pensais sauve, en sécurité.
J'avais soigneusement lissé ma robe.
Et là, je glissais lentement vers le sommeil qui me tendait les bras, entraînée par le moelleux sofa sur lequel j'étais étendue.
Et je goûtais le plaisir interdit, car je savais parfaitement que je n'avais pas le droit d'être là.

Déjà, l'Autre avait perdu ma trace et couinait, miaulait, bruissait pitoyablement : il m'appelait.
Il était bien entendu que je n'esquisserai pas le moindre geste dans sa direction pour signaler ma présence. Il m'agaçait trop.
D'ailleurs, je me rappelle quand il était malade. Nous avions enfin eu la paix; un calme provisoire certes, mais néanmoins appréciable.
Il en est qui diront que je suis froide et cruelle, mais c'est parce qu'ils n'ont pas à le supporter en permanence.


Mais soudain, tous mes sens se mirent en alerte. J'avais entendu le terrible raclement.
Le bruit annonciateur du Réveil. Du Retour du Monstre.
Il est des horreurs en ce bas monde, mais de toutes ces horreurs, le Monstre rouge est la pire.
Il avait choisi d'être silencieux, mais c'était pour mieux me tromper, pour mieux déjouer mon attention.
Et l'Autre, trop stupide pour comprendre, ne fuyait que lorsque le monstre était si près de lui qu'il pouvait sentir son souffle.

Et le Monstre rouge, toujours silencieux, toujours s'approchait, toujours plus dangereux.
Je sautais à bas du sofa pour aller me dissimuler derrière un des hauts fauteuils, en sachant qu'il me verrait tôt ou tard...


Et soudain, l'Apocalypse.

Le Monstre se met à rugir, terrifiant.
Rugir si fort que le sol en tremble, si fort que tout vibre, si fort que partout semblent résonner ses bruits, si fort que j'en tremble.
Ou peut-être est-ce de la peur ?...
Et je sens les poils de mon dos se hérisser, se hérisser de peur, d'horreur...et de désespoir...


Le Déchirement.


Enfin je vois le Monstre rouge.
Enfin je vois celui qui commande le Monstre, ce monstre rouge aspirant tout sur son passage avec un bruit terrifiant.

Celui qui le commande, c'est celui que j'aime.
Celui qui le tient en laisse, c'est celui que j'adore.
Celui qui guide impitoyablement le monstre vers moi...
C'est celui à qui je suis fidèle, celui que j'ai toujours chéri et respecté, celui que j'ai réchauffé de mon mieux dans ces nuits d'Hiver, avec tout mon amour, tous les soirs.
Ô toi...comment peux-tu me trahir de la sorte ? Comment peux-tu me terrifier de la sorte ? Comment peux-tu faire une chose aussi cruelle à une personne telle que moi, à ta favorite, à un petit animal innocent tel que moi ?




Miroir




- Ce oneshot est dédié à Sayu pour son anniversaire.


L'alarme perça subitement le silence et la lumière du boîtier écarta les ténèbres de la pièce. Encore une fois.

Lentement, il se vêtit de noir, devant son miroir. Ses yeux gris étaient devenus plus sombres encore dans la pénombre qui envahissait la chambre. Il n'avait pas pris la peine d'allumer. Ses mains ne tremblaient pas en même temps qu'il fermait son manteau, noir, comme ses chaussures, son pantalon, la chemisette qu'il portait en dessous, et ses gants.

C'était l'été. Mais l'atmosphère s'était refroidie en même temps que la nuit était tombée ; en même temps que son cœur s'entourait d'un bouclier. Et maintenant, il se préparait à sortir.

Les rues qu'il choisissait étaient peu passantes ; il se fondait sur les murs, et semblait disparaître loin de la clarté diffuse des lampadaires. Il marchait à grands pas sûrs, progressant rapidement, comme s'il avait déjà fait ce chemin d'innombrables fois. Son regard était déterminé. Son esprit essayait d'étouffer les plaintes de son cœur, qui le suppliait de faire demi-tour.

Enfin, il arriva à l'immeuble. L'ascenseur s'éleva rapidement. Plus il s'élevait, plus il avait l'impression de disparaître dans la masse, écrasé par les innombrables étages qui défilaient, les milliers de lumières qui passaient à toute vitesse devant les yeux, de part et d'autre de l'avenue et allaient en rétrécissant et se multipliant.

L'ascenseur s'arrêta, et la porte s'ouvrit sur un long couloir rouge qui formait un coude. La lumière était allumée. Il s'avança dans le couloir, dépassa un coude, et arriva au bout. Il sortit une clé de sa poche, l'introduisit dans la serrure de la dernière porte et pénétra dans l'appartement. Tout était éteint, aucun signe de vie. Sans faire plus de bruit qu'un chat, il sortit son revolver, et vissa le silencieux. Voilà qui était fait. Il prit ensuite le boîtier dans sa poche — la lumière de l'écran était tamisée maintenant. Il apprit que la chambre était située à l'autre bout de l'appartement, au premier étage. Il abattit tranquillement l'énorme molosse qui se jetait sur lui, d'un seul et unique tir entre les deux yeux. Le corps tomba au sol avec un bruit mat, sans vie.

C'était une charmante demeure, avec de larges baies vitrées qui donnaient sur le vide, et beaucoup de verdure disséminée un peu partout dans les pièces, comme pour donner une impression de nature. Les murs étaient colorés d'un dégradé qui allait du rose irisé à l'orange nacré. Les couleurs d'un coucher de soleil. Et toute la maison respirait la joie et la sérénité. Il monta des escaliers. En haut, plusieurs portes, côte à côte. Il se dirigea jusqu'à la dernière et l'ouvrit.

Un couple enlacé dormait.
Il tira, deux fois, visant la tête pour être sûr de les tuer du premier coup.
Le couple enlacé dormirait pour toujours.

« Je savais que vous viendriez »
Il se retourna brusquement, surpris, braquant son arme devant lui.
« Vous... Ou un autre... »

En face de lui se tenait une fille, avec de grands yeux noirs et de longs cheveux bruns. Elle devait avoir douze ans, tout au plus. Elle était assise sur un tabouret, adossée au mur. Dans ses bras, fermement serrée contre elle, elle tenait une poupée. Sa poupée. Un jouet au corps épais, aux mains potelées et aux boucles blondes. Et elle fixait l'homme de toute l'intensité de son regard.
« Je savais que vous viendriez, répéta-t-elle. Pour assassiner mes parents. Je savais qu'il y aurait quelqu'un... » Sa voix se brisa, et des larmes naquirent dans ses yeux.
« Pourquoi avoir fait cela ? Pourquoi ? Qu'est-ce que mes parents vous ont fait ? Vous êtes si...si... »

Il la regarda un instant, embarrassé, gêné, et inquiet. Le bouclier devenait chaque instant plus faible. Il n'était pas prévu dans le plan qu'il y aurait une petite fille. Est-ce qu'il devait la tuer pour être sûr qu'elle ne parle pas ? Est-ce qu'il pouvait simplement la laisser là ? Quoi qu'il choisisse de faire, il ne devait surtout pas agir inconsidérément... Pourquoi est-ce qu'elle était là ? Comme s'il avait besoin d'un obstacle supplémentaire ! L'homme se sentit tout à coup extrêmement fatigué, et décida de s'asseoir au pied du lit.

« Vous pourriez au moins me répondre ! dit-elle, interrompant le cours de ses pensées. Vous pourriez me dire ce que mes parents vous ont fait... Me donner...la raison de...tout cela... »
« Rien du tout. Ils ne m'ont rien fait du tout. »
C'était sorti tout seul. Il n'avait pas vraiment pensé à ce qu'il répondait. Il n'avait même pas vraiment voulu le dire. Il ne regarda pas ses yeux, directement. Il craignait d'y lire tout ce qu'il avait toujours redouté : l'horreur, le mépris, l'indignation, la colère... La réaction habituelle des gens devant un meurtrier.

« Rien du tout, répéta-t-elle d'une voix neutre. Je ne veux pas le croire. S'ils...s'ils ne vous ont rien fait, comment avez-vous pu commettre un tel acte ? » Sa voix tremblait.
« Je suis tueur à gages. C'est mon métier. » Il commençait à paniquer. Il ne tenait aucunement à avoir une discussion philosophique à propos de son emploi avec une enfant révoltée, ni à tuer qui que ce soit pour rien, c'était déjà assez pénible comme ça. Le bouclier se fendait petit à petit. Et en face de lui, la petite fille fit ce qu'il redoutait le plus : après lui avoir jeté un regard terrible, elle éclata en sanglots.

« Non ! Je t'en prie ! Calme toi ! » On courait visiblement à la catastrophe.
« Comment pouvez-vous en plus dire une chose pareille ? Me dire de me calmer alors que vous venez d'assassiner mes parents ! Simplement pour de l'argent... »
« Je n'ai pas le choix. » Sa voix tremblait aussi, sans qu'il puisse l'empêcher. « Je n'ai pas le choix, je vis de ça. Je ne sais rien faire d'autre. »
« On peut apprendre. »
« Ce n'est pas si simple... »
« Si. Tout n'est que choix. Après, il suffit d'avoir la volonté. »
« La vie n'est pas facile. Et tu es courageuse. Moi, je ne le suis plus. »
« Ou alors vous ne l'avez jamais été. Je sais qu'on peut perdre espoir, mais je doute qu'on puisse perdre son courage. »
« On peut tout perdre. Tout. Une fois commencée, la spirale ne s'arrête plus. » Il tentait à tout prix d'empêcher le tremblement de sa voix. Sans succès. Des images enfouies depuis longtemps remontaient en lui, là, devant cette petite fille.

« Moi, je pense que je ne perdrais jamais courage. Et toute ma vie ne sera consacrée qu'à ma vengeance. »
« Ta vengeance ? »
« Oui. Ma vengeance. Sur ce jour. Et sur la personne qui est à l'origine de tout ça. »
« Tu es bien jeune encore pour chercher à te venger, petite fille. Tu ne devrais pas t'encombrer du fardeau de la rancune. Tu dois juste rester forte pour affronter la vie qui s'étend devant toi. Je comprends ce que tu ressens, mais... »
« Vous comprenez ce que je ressens ? » Sa voix n'était plus qu'un murmure sifflant, un feulement effrayant. « Vous comprenez ce que je ressens ? Comment le pourriez-vous ? Vous ne pouvez pas comprendre ! Vous ne pouvez pas ! Vos parents ont-ils été assassinés sous vos yeux ? »
Il posa son arme, et ses épaules s'affaissèrent légèrement ; sa tête se courba. Il y eut quelques secondes de silence. Le bouclier s'était brisé.
« Oui. »

« Alors vous me comprenez. Vous comprenez ce que je ressens. »
« Oui. Mais on ne peut pas sortir de la spirale. »
« La volonté. La volonté change tout. »
« Je n'en ai plus assez. Il est déjà trop tard. »
Le boîtier s'alluma. Sur l'écran s'afficha l'icône indiquant une nouvelle mission.
« Alors vous comprendrez... » Et sa voix n'était plus qu'un murmure.
« Oui... Je comprendrai. Car je me vois... »

Il n'avait même pas entendu le bruit du velcros ; elle était adroite. Il releva ses yeux vers elle et ne dit rien. Sa poupée gisait au sol, le dos ouvert en deux. Sans hésiter, elle tira, deux fois. Et il s'effondra, le sang coulant de son front, tâchant le drap du lit. Elle ramassa le boîtier tombé par terre, et regarda l'écran. Si elle voulait être sûre d'exécuter sa vengeance, son nouvel emploi commençait cette nuit.

« Je vous avais bien dit que la spirale a une fin. Comme chaque chose. »
Je te comprends, car je me vois. Je me vois en toi comme dans un miroir.



La Nuit




Je frissonnais de terreur.

Allongé sur le dallage sombre, je sentais contre ma joue comme la pierre froide du sacrifice. J'étais bâillonné, je ne pouvais pas crier, j'avais même du mal à respirer. Les murs de la pièce semblaient noirs, je ne distinguais rien autour de moi. Je ne bougeais plus, mes membres étaient raidis, mes jambes comme mes bras étaient serrés à l'extrême l'un contre l'autre dans un étau de cordes. Et l'homme se tenait silencieux. Quand il semblait sourire, ses dents blanches se détachaient de la pénombre, reflétant la lumière du rayon de lune qui entrait dans la pièce. L'odeur de sa cigarette entrait dans mes narines et me faisait étouffer. Qui était ce fou ? Allait-il me massacrer ? Me crucifier ? M'immoler ? Etions-nous bien au XXIème siècle ? Mon crâne me faisait atrocement souffrir. Des images de films, des hypothèses plus horribles les unes que les autres surgirent dans mon esprit, et je secouais la tête pour chasser ces délires.

Un cri déchira le silence, un instant après que l'homme ait quitté la pièce. Je sentis tous les poils de mon corps se hérisser d'effroi. Etait-ce Jonathan qui criait comme cela ? Que lui avait-on fait pour qu'il crie ainsi ? Qu'avait-il donc vu ? Que lui était-il arrivé ? Des images sanglantes revenaient agiter mon esprit. Je me concentrais sur autre chose ; je parvins à rouler sur dos, mais j'étais encore plus inconfortable. Mes mains attachées sous mon dos me faisaient mal, et je ne voyais pas plus la pièce qu'avant. Je tentais de me relever, mais j'eus aussitôt l'impression que tout mon corps se compressait d'un côté. Les liens m'enserraient trop fortement pour que je puisse réellement bouger. Impuissant, je tournais un regard vide vers le noir environnant. Comment en était-on arrivé là ?


Ils s'introduisirent dans l'appartement discrètement. J'étais seul ce soir-là, je travaillais sur mon mémoire à rendre dans quinze jours. Je ne savais que faire, je ne savais pas à qui j'avais à faire. Etaient-ils de simples cambrioleurs, ou bien étaient-ils prêts à tuer ? Prendrai-je le risque ? Ou m'enfuirai-je plutôt ? J'allais des toilettes jusqu'à ma chambre, mais je me pris les pieds dans le tapis et m'étalais de tout mon long, mon genou heurtant le sol avec un bruit sourd. J'étouffais un gémissement de douleur. Un goût de sang emplit ma bouche, accompagné d'une douleur aigue. Je m'étais mordu la langue. Décidemment, ce n'était pas mon jour de chance. Et le dallage de ma chambre était quand même drôlement dur. Il faudrait que je m'achète un tapis. Silencieusement, je me relevais. Et là, juste à portée de main, je vis l'aspirateur. Une pensée saugrenue me traversa l'esprit ; avais-je d'ailleurs toute ma tête ? Etait-ce l'urgence du moment qui suscitait cette activité anormale de mon cerveau ?

Je m'étais saisi du manche de l'aspirateur ; lui qui me semblait toujours si lourd quand je faisais le ménage me paraissait maintenant trop léger. Je le brandis de la manière dont les samouraïs brandissaient vaillamment leurs sabres, et quand je vis une ombre passer devant moi, je l'abattis maladroitement sur sa tête. Il y eut un craquement plaintif, et la personne chancela. Je fus horrifié lorsque je m'aperçus que seul le manche de l'aspirateur, formant maintenant un drôle de coude, avait provoqué ce bruit et j'attrapais alors la tête de l'intrus et la cognais violemment contre le mur, jusqu'à ce qu'il s'écroule. Je me précipitais ensuite sur le corps inerte et l'attachais aussi solidement que possible : les cinq mètres de corde ne seraient pas de trop. Ma besogne terminée, je me préparais à recevoir l'autre. Il ne fut pas long. Cette fois-ci, je lui assenais un coup avec le pied d'une lampe de chevet. Il ne résista pas, et s'effondra aussitôt. Je me jetais aussitôt sur lui et le saucissonnais pareillement. Puis je le traînais jusqu'à mon bureau.

Il faisait déjà nuit noire au dehors, et depuis le cinquième étage on ne percevait plus la lumière des réverbères ; je n’avais pas encore tiré les rideaux. Je m’assis sur le canapé dans le salon, et allumais une cigarette pour me détendre. Dès la première bouffée, je ne pus m’empêcher de sourire tellement je me sentais mieux si soudainement. J’étais simplement éclairé par la lumière de la lune, puisque j’avais éteint toutes les lumières. Je me sentais tout à fait apaisé, en sécurité, avec les deux intrus maîtrisés, allongés à mes pieds. Je me souvins soudain que Caroline se promenait en liberté dans mon bureau et que j’avais laissé la porte ouverte. N’ayant aucune envie de lui courir après dans tout l’appartement, j’allais vérifier qu’elle était toujours sur l’ordinateur à se chauffer. J’eus à peine le temps d’entrer dans la pièce qu’un cri terrifiant me cloua sur place. C’était l’homme allongé par terre dans mon bureau que j’avais oublié de bâillonner. Dans la pénombre, j’aperçus ce qui l’avait terrifié : Caroline venait juste de se lover sur lui. Je la ramassais en lui caressant la tête, et la remis dans son vivarium. Elle darda sa langue fourchue de python vers moi, d’un air de dire que j’exagérais, et qu’en échange je pourrais au moins monter le chauffage ; c’était une chaude nuit d’été.


Je crus mourir de terreur, en sentant le lourd reptile me grimper sur le dos, glissant et gigotant. Il toucha ma nuque de sa langue, et je criais de terreur. Je m'en souviendrais du cambriolage « tranquille, dans les quartiers chics, en été quand il n'y a personne ». A la place de trouver des fortunes, je me retrouvais là, ligoté, respirant difficilement, étouffé à moitié par la peur, à moitié par les cordes. Je m'en souviendrai sans doute toute ma vie des bonnes idées de Louis. Si seulement je pouvais m'enfuir, si seulement je n'étais pas ici ! Mes dents claquaient malgré moi, et pas à cause du froid ; il faisait plutôt chaud dans la pièce.


Quelqu'un alluma la lumière, et beaucoup de personnes entrèrent dans la pièce, passèrent, parlèrent toutes à la fois comme les humains ont l'habitude de faire, ou me regardèrent. Tous semblaient porter les mêmes vêtements. Je m'enroulais donc plusieurs fois autour de ma branche pour que l'on puisse admirer l'originalité de ma belle robe. Et ce vilain Edouard qui ne voulait pas monter le chauffage alors que c'était aujourd'hui mon anniversaire. Je frissonnais légèrement...


Oneshots in english
So easy




I ran to tell you to wait for me.
I ran because I wanted to arrive in time.
I wanted to see you, feel you, touch you, talk to you,
I wanted you to hold me in your arms.

I heard you.
I heard your voice screaming my name.
And in the storm that took me away, I saw you.
But it was already too late, I was leaving.
Unfortunately, we missed each other with a margin of a few minutes...

There are two words I have always feared to say,
and here am I, surrounded with dust, in front of what I had feared the most.
The wind rises as if it wanted to hide this sight, this unbearable scene, this place I refuse to see.
However, I have to go to the obviousness. You're here, in front of me.

I don't want you to keep on suffering
You can only see my flesh,
empty of any soul.
You will only see my flesh for a while,
and then maybe my stele...

My heart is bleeding with the thought of this last moments wasted, and I close my eyes not to realise.
I would like all this to be nothing but the worst of the bad dreams.
My tears are pouring against my will, telling his damned triumph.
I wanted to be worthy of you, and die here, but I'm too weak.

I see you, there, downwards.
I don't want you to join me, I don't want you to keep on suffering.
Time enough for sorrow and tears.
Look up, face it, be strong, and if you need to, forget.

I lost my strength, it slipped away in the darkness.
I don't want you to leave me, and to go away.
Alone, I don't have any strength, and I feel lost, in spite of all this support they offer me,
You meant more than everything to me, more than everyone of them.

I count on you...


Hatori : Tohru-kun, you shouldn't stay there... You're hurting yourself...
Tohru : I must leave...you're right...and he would have wished so...I'm sure...
Hatori : I prefer to make you forget, even if it means to destroy in you his memory and to make happen again the mistakes of the past, rather than letting you destroy yourself...
Tohru : There are two words I have always feared to say, and here am I, surrounded with dust, in front of what I had feared the most. I just have to say these two words, so that all breaks up, so that all finishes. Goodbye...Kyo...
Hatori : You must forget everything... You don't deserve to suffer so... We'll remain where we are, you'll leave...it's actually the best course to take...
She turned to him, tears to her eyes. He put his hand on her forehead.
Hatori : Forget...everything.

Sitting in the car, Akito smiled. Everything had been...so simple... All he had to do was to kill one of the monsters to destroy the other... It had been so easy...so easy...

Jealousy



We had been waiting for about twenty minutes. It was cold. He was hardly answering me, with monosyllables. His glance was almost scaring me sometimes, as though a flame of rage was dancing in it; I didn't understand what was happening. I didn't attempt to understand anymore. The coldness was numbing my limbs, my movements, and my mind. I was diving in a sort of torpor. I didn't understand what was happening. I don't attempt to anymore. My brain seemed to work independently of my body, and made the comprehension work by itself. The light of the solution wrapped me up, the light reached me, and I understood the moment I had feared so, was happening...right now...

...: Mummy !
The cry broke through the air. He was running, coming back from the garden, looking happy. He came into the house, leaving foot-prints of earth on the tatami; he had once more played in the earth with no shoes on. She stared at him and smiled.
...: Mummy! Look! I gathered you a flower!
Mizuno: Thank you! You're so nice!
Matsuo: Look! He's leaving foot-prints on the floor!
Mizuno: Come on...it's not so serious...
Matsuo: And he's playing with no shoes on, just like a beggar!
Mizuno: But he's only a child!
And "the child" smiled at her, innocent.

For some time, Mizuno was feeling that the situation in her home was going from ill to worse. Her husband was more and more angrier with the child. It was as if he didn't like him...but it was impossible, wasn't it...that a father doesn't like his own child... She wanted to believe it. But she started to have more and more doubts as time passed, because he was bearing less and less his presence. Lately, he had even ordered him to eat in his bedroom several times, without any reason. As if...as if he couldn't bear the sight of his son. And Mizuno was worried. Worried about her child. Worried about her husband. Worried about what was to come.

This morning, when she woke up, she discovered she had a white hair. Although she was only thirty-three. She was too stressed. Too anxious.
Mizuno: I'm too worried. It's useless. It's just that he doesn't know how to go about it. That's it. And I'm sure when he'll have grown up, they'll get along better! He's still very young; after all, he's only five... It's young...five years old...
Since this morning, Mizuno had stood thoughtful. Today, exceptionally, as the weather was fine, she had let him out. He had to see the sunlight in an other way than through a window. But she knew her husband didn't approve the fact he was going out. She remembered his words; she remembered he didn't want the child to be exposed. Maybe because, just like her, he was worried about him, but he didn't know how to go about it...maybe...
She checked this crucial detail for the fifth time in the day...

Matsuo closed the door. He has had enough for today. His son had been out much too much. Everything was about his son. Just like if he was the centre of the world; more precious than everything, although he was nothing. Just a filthy little thing.

Mizuno caught him. It was giving her much pain at each time. She wanted to give him as much affection as possible, because she knew he wasn't happy, and she wanted that, even if he wasn't allowed to go out and see other children of his age, at least he could be happy with his family, with her. With her... Because...actually...his relations with his father wasn't exactly as she would have liked them to be. But she couldn't help it. She had already tried to speak about it with her husband, but he was turning a deaf ear, changing the conversation, or making evasive answers. Or worse...he asked her how she could love him so much. Despite he was a monster, a loathsome little thing. He even reproached her for loving her son more than him. Although it wasn't true. Mizuno loved her husband and her child. One as much as the other one. But her husband didn't seem to trust her. He was making crisis of jealousy which was making her upset. She was getting over it telling stories to her son and playing with him. But never forgetting to check the crucial detail, that her husband wouldn't have forgiven her to have forgotten. And her son was growing up, with a father almost inexistent, who only seemed to appear to get angry, to rage, or to deprive him of dessert or even of dinner.

Often, Mizuno was feeling crippled. There was only one person in whom she was really confiding, to whom she was telling everything: her brother. It was in her brother that Mizuno trusted the most. Her brother was even her son's godfather.
When Mizuno went to see him this week, she told him about all those things that was worrying her and especially about this thing that her husband had told her the day before. This thing that had shocked her so deeply and was making her losing the hope to see the relations between her husband and her son improving.
Mizuno: If only you knew! I didn't show or say anything, but I thought I was about to cry as he told me that! My poor child! I can't stand it any longer. And our family chief! This freak! I'm not allowed to assist to the interviews he has with him, but I'm frightened for him! I can't stand it anymore! I can't stand it! But I have to give a warm welcome this evening, because we have a meeting with an important client for Matsuo!
...: Don't lose hope. It'll set in order with time... At least...I hope...and I'll look after your son...whatever happens...

Mizuno left her brother a while later, she had to prepare herself.
The evening arrived, Matsuo came back. Mizuno was waiting for him, ready to leave. He changed clothes and they left. They were going downtown.
Matsuo: There's going to be a lot of traffic jam on the way, we risk being late.
Mizuno: You're right, let's take the train.
And they went to the station.

Mizuno: It was cold and blowing hard. I was warmly dressed. And the enveloping warmth of my coat was making me dizzy. We came into the station; as outside, the icy wind was blowing through the empty station. All the people was already gone back home. We had been waiting for about twenty minutes. It was cold. I was talking to him. As usual, he was answering me with monosyllables. His glance was almost scaring me sometimes, as though a flame of rage was dancing in it; I didn't understand what was happening. I didn't attempt to understand anymore. The coldness was numbing my limbs, my movements, and my mind. I was diving in a sort of torpor. I didn't understand what was happening. I don't attempt to anymore. My brain seemed to work independently of my body, and made the comprehension work by itself. The light of the solution wrapped me up, the light reached me, and I understood the moment I had feared so, was happening...right now... It wasn't a flame of rage that was dancing in his eyes...it was just madness...

I have enough ! Why are you always defensing him !? You love him ! You love him ! You seem to love him even more than me ! Although he's a monster ! This kid is a monster ! A monster ! He looks like a child, but when you hold him, he turns into an animal ! He's just a monster ! But that's not the worst ! You remove his bracelet, and the height, the embodiment of horror appears ! He's like an evil creature ! But you, you...you love him more than me ! MORE THAN ME !! Only monsters can love monsters ! And the monsters, we track them down, and we kill them !!

Mizuno : I remembered what he said to me yesterday...the fear gripped me... The light in his eyes was terrifying me ! I wanted to runaway, but my legs seemed to be paralysed. Matsuo ! What's wrong !? ...Calm down ! STOP IT !! NOOOO !!! But it was too late. I felt the side of the platform disappear under my feet. I knew it was too late. I felt tears pouring on my face. The light was getting brighter and brighter, the light I had seen a few seconds before. I wasn't crying for myself, I wasn't the unhappiest. In a way, my death was almost like an abandonment, to him, who'll remain alone with this cruel, unhuman father. I prayed hard. I didn't want my little child, so innocent, to be hurt. I was seeing his smile again, his red hair spinning around in the wind, his unparalleled eyes, his kindness. For the last time. Goodbye Kyo. I would have liked so much to hold you in my arms a little longer, to love you a little longer. But it's too late. Too late.
The tear blow off her cheek on the breath of the locomotive coming straight on her.

Kazuma sit up again. He had the feeling something had happen. Something bad. To his sister.

Kyo was asleep. A tear fell on his cheek. But he kept on sleeping, still not aware that tomorrw wouldn't be like every other days, full of the affection his mother had given to him.
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the_free_cat
posté Jan 30 2006, 11:53 PM
Message #9


~ Etre Divin Supérieur ~ Adorateur du Prince Yuki


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Oneshots in english
So easy




I ran to tell you to wait for me.
I ran because I wanted to arrive in time.
I wanted to see you, feel you, touch you, talk to you,
I wanted you to hold me in your arms.

I heard you.
I heard your voice screaming my name.
And in the storm that took me away, I saw you.
But it was already too late, I was leaving.
Unfortunately, we missed each other with a margin of a few minutes...

There are two words I have always feared to say,
and here am I, surrounded with dust, in front of what I had feared the most.
The wind rises as if it wanted to hide this sight, this unbearable scene, this place I refuse to see.
However, I have to go to the obviousness. You're here, in front of me.

I don't want you to keep on suffering
You can only see my flesh,
empty of any soul.
You will only see my flesh for a while,
and then maybe my stele...

My heart is bleeding with the thought of this last moments wasted, and I close my eyes not to realise.
I would like all this to be nothing but the worst of the bad dreams.
My tears are pouring against my will, telling his damned triumph.
I wanted to be worthy of you, and die here, but I'm too weak.

I see you, there, downwards.
I don't want you to join me, I don't want you to keep on suffering.
Time enough for sorrow and tears.
Look up, face it, be strong, and if you need to, forget.

I lost my strength, it slipped away in the darkness.
I don't want you to leave me, and to go away.
Alone, I don't have any strength, and I feel lost, in spite of all this support they offer me,
You meant more than everything to me, more than everyone of them.

I count on you...


Hatori : Tohru-kun, you shouldn't stay there... You're hurting yourself...
Tohru : I must leave...you're right...and he would have wished so...I'm sure...
Hatori : I prefer to make you forget, even if it means to destroy in you his memory and to make happen again the mistakes of the past, rather than letting you destroy yourself...
Tohru : There are two words I have always feared to say, and here am I, surrounded with dust, in front of what I had feared the most. I just have to say these two words, so that all breaks up, so that all finishes. Goodbye...Kyo...
Hatori : You must forget everything... You don't deserve to suffer so... We'll remain where we are, you'll leave...it's actually the best course to take...

She turned to him, tears to her eyes. He put his hand on her forehead.
Hatori : Forget...everything.

Sitting in the car, Akito smiled. Everything had been...so simple... All he had to do was to kill one of the monsters to destroy the other... It had been so easy...so easy...



Jealousy



We had been waiting for about twenty minutes. It was cold. He was hardly answering me, with monosyllables. His glance was almost scaring me sometimes, as though a flame of rage was dancing in it; I didn't understand what was happening. I didn't attempt to understand anymore. The coldness was numbing my limbs, my movements, and my mind. I was diving in a sort of torpor. I didn't understand what was happening. I don't attempt to anymore. My brain seemed to work independently of my body, and made the comprehension work by itself. The light of the solution wrapped me up, the light reached me, and I understood the moment I had feared so, was happening...right now...

...: Mummy !
The cry broke through the air. He was running, coming back from the garden, looking happy. He came into the house, leaving foot-prints of earth on the tatami; he had once more played in the earth with no shoes on. She stared at him and smiled.
...: Mummy! Look! I gathered you a flower!
Mizuno: Thank you! You're so nice!
Matsuo: Look! He's leaving foot-prints on the floor!
Mizuno: Come on...it's not so serious...
Matsuo: And he's playing with no shoes on, just like a beggar!
Mizuno: But he's only a child!
And "the child" smiled at her, innocent.

For some time, Mizuno was feeling that the situation in her home was going from ill to worse. Her husband was more and more angrier with the child. It was as if he didn't like him...but it was impossible, wasn't it...that a father doesn't like his own child... She wanted to believe it. But she started to have more and more doubts as time passed, because he was bearing less and less his presence. Lately, he had even ordered him to eat in his bedroom several times, without any reason. As if...as if he couldn't bear the sight of his son. And Mizuno was worried. Worried about her child. Worried about her husband. Worried about what was to come.

This morning, when she woke up, she discovered she had a white hair. Although she was only thirty-three. She was too stressed. Too anxious.
Mizuno: I'm too worried. It's useless. It's just that he doesn't know how to go about it. That's it. And I'm sure when he'll have grown up, they'll get along better! He's still very young; after all, he's only five... It's young...five years old...
Since this morning, Mizuno had stood thoughtful. Today, exceptionally, as the weather was fine, she had let him out. He had to see the sunlight in an other way than through a window. But she knew her husband didn't approve the fact he was going out. She remembered his words; she remembered he didn't want the child to be exposed. Maybe because, just like her, he was worried about him, but he didn't know how to go about it...maybe...
She checked this crucial detail for the fifth time in the day...

Matsuo closed the door. He has had enough for today. His son had been out much too much. Everything was about his son. Just like if he was the centre of the world; more precious than everything, although he was nothing. Just a filthy little thing.

Mizuno caught him. It was giving her much pain at each time. She wanted to give him as much affection as possible, because she knew he wasn't happy, and she wanted that, even if he wasn't allowed to go out and see other children of his age, at least he could be happy with his family, with her. With her... Because...actually...his relations with his father wasn't exactly as she would have liked them to be. But she couldn't help it. She had already tried to speak about it with her husband, but he was turning a deaf ear, changing the conversation, or making evasive answers. Or worse...he asked her how she could love him so much. Despite he was a monster, a loathsome little thing. He even reproached her for loving her son more than him. Although it wasn't true. Mizuno loved her husband and her child. One as much as the other one. But her husband didn't seem to trust her. He was making crisis of jealousy which was making her upset. She was getting over it telling stories to her son and playing with him. But never forgetting to check the crucial detail, that her husband wouldn't have forgiven her to have forgotten. And her son was growing up, with a father almost inexistent, who only seemed to appear to get angry, to rage, or to deprive him of dessert or even of dinner.

Often, Mizuno was feeling crippled. There was only one person in whom she was really confiding, to whom she was telling everything: her brother. It was in her brother that Mizuno trusted the most. Her brother was even her son's godfather.
When Mizuno went to see him this week, she told him about all those things that was worrying her and especially about this thing that her husband had told her the day before. This thing that had shocked her so deeply and was making her losing the hope to see the relations between her husband and her son improving.
Mizuno: If only you knew! I didn't show or say anything, but I thought I was about to cry as he told me that! My poor child! I can't stand it any longer. And our family chief! This freak! I'm not allowed to assist to the interviews he has with him, but I'm frightened for him! I can't stand it anymore! I can't stand it! But I have to give a warm welcome this evening, because we have a meeting with an important client for Matsuo!
...: Don?t lose hope. It'll set in order with time... At least...I hope...and I'll look after your son...whatever happens...

Mizuno left her brother a while later, she had to prepare herself.
The evening arrived, Matsuo came back. Mizuno was waiting for him, ready to leave. He changed clothes and they left. They were going downtown.
Matsuo: There's going to be a lot of traffic jam on the way, we risk being late.
Mizuno: You're right, let's take the train.
And they went to the station.

Mizuno: It was cold and blowing hard. I was warmly dressed. And the enveloping warmth of my coat was making me dizzy. We came into the station; as outside, the icy wind was blowing through the empty station. All the people was already gone back home. We had been waiting for about twenty minutes. It was cold. I was talking to him. As usual, he was answering me with monosyllables. His glance was almost scaring me sometimes, as though a flame of rage was dancing in it; I didn't understand what was happening. I didn't attempt to understand anymore. The coldness was numbing my limbs, my movements, and my mind. I was diving in a sort of torpor. I didn't understand what was happening. I don't attempt to anymore. My brain seemed to work independently of my body, and made the comprehension work by itself. The light of the solution wrapped me up, the light reached me, and I understood the moment I had feared so, was happening...right now... It wasn't a flame of rage that was dancing in his eyes...it was just madness...

I have enough ! Why are you always defensing him !? You love him ! You love him ! You seem to love him even more than me ! Although he's a monster ! This kid is a monster ! A monster ! He looks like a child, but when you hold him, he turns into an animal ! He's just a monster ! But that's not the worst ! You remove his bracelet, and the height, the embodiment of horror appears ! He's like an evil creature ! But you, you...you love him more than me ! MORE THAN ME !! Only monsters can love monsters ! And the monsters, we track them down, and we kill them !!

Mizuno : I remembered what he said to me yesterday...the fear gripped me... The light in his eyes was terrifying me ! I wanted to runaway, but my legs seemed to be paralysed. Matsuo ! What's wrong !? ...Calm down ! STOP IT !! NOOOO !!! But it was too late. I felt the side of the platform disappear under my feet. I knew it was too late. I felt tears pouring on my face. The light was getting brighter and brighter, the light I had seen a few seconds before. I wasn't crying for myself, I wasn't the unhappiest. In a way, my death was almost like an abandonment, to him, who'll remain alone with this cruel, unhuman father. I prayed hard. I didn't want my little child, so innocent, to be hurt. I was seeing his smile again, his red hair spinning around in the wind, his unparalleled eyes, his kindness. For the last time. Goodbye Kyo. I would have liked so much to hold you in my arms a little longer, to love you a little longer. But it's too late. Too late.
The tear blow off her cheek on the breath of the locomotive coming straight on her.

Kazuma sit up again. He had the feeling something had happen. Something bad. To his sister.

Kyo was asleep. A tear fell on his cheek. But he kept on sleeping, still not aware that tomorrw wouldn't be like every other days, full of the affection his mother had given to him.
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Boulepraline
posté Mar 5 2006, 06:00 PM
Message #10


Petit(e) nigiri


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J'ai lue ta fanfiction Kyuu Jinsei no Shuuki ^^
Tu écris très bien et j'adore les scènes coupées XDDD

Sinon, j'ai lu aussi ton oneshot sur Harry Potter, j'étais morte de rire!!! Mais si tu as lu le tome 6, tu devrais savoir qu'i y a une partie totalement irréalisable (malheureusement >.
J'ai pas encore eu le courage de tout lire en fait ^^
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Kotoko
posté Mar 5 2006, 11:34 PM
Message #11


Modo Batte à Vis .:~Gourou de SoJi Oppa~:.


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Bon mon coeur je sais que tu es grandement debordé mais j'aimerais bien avoir un tit truc a lire dans pas trop longtemps non plus hein???
(moi ma fic bah le chap arrivera fin de semaine avec en prime 2 shots pour me faire pardonner hahahah donc tu ne peux rien dire! et toc!!!)

Sinon je rappelle a vous chers fans acharnées de mon cher et tendre qu'hormis sa femme legitime PTT et Fu-chan traitresse personne n'est habilité a approcher TFC....
*sort les couteaux a sushis*
Qui ose????

On l'admire de loin...on l'embrasse de loin et on le harcele de loin aussi....
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MadEye
posté Mar 6 2006, 01:00 AM
Message #12


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Kotoko> Tu as oublié sa maman >_
TFC-kun> Kotoko a raison, je me languis aussi de lire un écrit de mon écrivain préféré ^^ (quand j'ai vu qu'elle avait posté, je pensais qu'il y avait une nouveauté...grande désillusion).
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the_free_cat
posté Mar 6 2006, 12:47 PM
Message #13


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Ouuups ! ^^"" Désolé ! xD
Bon alors il y aura bientôt le chapitre 8 de Mille et un péchés, mais je vous préviens tout de suite, il ne s'y passe rien du tout, et il est nul ! v_v
Ben oui, c'est comme ça, et c'est tant pis ! xD
J'essaierai de faire mieux pour le chapitre 9 (qui sera, je le répète pour le énième fois, le DERNIER ! >O
@ + tout le monde ! xD

Boulepraline >> Merci beaucoup ! ^^ Mais surtout n'hésites pas à tout lire ! ¤_¤ Tu regretterais de ne pas l'avoir fait ! xD Par contre je te déconseille le premier oneshot si tu n'es pas pro-Yuki, et je te déconseille tout court Yuki 4 ever, parce que c'est de la m*rde en barre ! :p
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Boulepraline
posté Mar 6 2006, 07:07 PM
Message #14


Petit(e) nigiri


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Moi j'ai bien aimé Yuki 4 Ever (IMG:https://subafuruba.com/forums/style_emoticons/default/02.gif)
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Kon Iro Ryu
posté Mar 6 2006, 10:28 PM
Message #15


Nigiri habitué(e)


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TFC,

Ma curiosité insatiable m'a menée sur ton topic...
J'ai cliqué par hasard sur Mille et un Péchés (oui, j'ai bien dit par hasard !)... Kyo en pervers voyeur... Mouah !!!! J'adooooooore !!!! Et la raison de ses petits joggings... Bien trouvé ! En tout cas, j'ai bien rigolé en lisant tes lignes, ce n'est pas sérieux du tout, totalement délirant, bref... Excellent quoi !

Bon, va falloir que je m'attelle à lire les autres oneshots et fics... Mmmmhh... Me régale d'avance !

Soupir en songeant que je viens de trouver un topic de plus à suivre... /me suis trop de topics fics en même temps !

Sukis

Clare
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the_free_cat
posté Apr 30 2006, 01:24 AM
Message #16


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Boulepraline >> Ah bon, tu as aimé ? ^o^ Tant mieux, tant mieux... En fait, je trouve que c'est que j'ai fait de moins bien, si on omet les oneshots en anglais, qui, si je pouvais mieux apprécier mon style, me feraient sans doute horreur ! > Quant à ta fic, je la connais ! v__v" J'ai lu jusqu'au chapitre je sais plus combien et c'était horrible toutes ces faussetés qu'on disait sur Yuki ! è_é C'était quand GG le publiait sur l'ancien forum ! >
Clare >> Bienvenue à toi, nouvelle lectrice ! ^^ Ne t'inquiète pas, mon topic n'est plus très actif ces derniers temps... (v.v") Donc tu n'auras pas à suivre un rythme effrenné de parution ! xD
Sinon, j'avoue avoir du mal à croire que tu aies cliqué *par hasard* sur Mille et un péchés, mais je ne t'en blâme pas du tout, bien au contraire ! ^^


Voilà ! Voilà ! Donc après une éternité incommensurable, voici enfin l'avant-dernier chapitre de Mille et un péchés ! ^^
Il n'est pas trop...*voila quoi*...pour une fois, j'espère qu'il vous plaira...
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lalaru
posté Apr 30 2006, 10:23 AM
Message #17


Petit(e) nigiri


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=^o^= toujours aussi bien, mais on a tellement attendu la suite que j'ai dû relire une partie des anciens chapitres pour savoir de quoi ca parlait...

/siffle

brefle ^^

/sukite TFC

Encoooooooooooooooooooooooooooooore =^o^=
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Kyo+Tohru=Love
posté Apr 30 2006, 11:33 AM
Message #18


Déclarée auteur sadique ~ Ava maker


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*mdr*
La chûte xD
*en pleure de rire*
C'est incroyable que dans une fic pareille tu puisses garder les caractères des persos plus ou moins intacts xD
Bref, c'était toujours aussi poilant xD
(bizaremment, le yaoi, moi, je trouve ça marrant plus qu'autre chose *suis-je normale ?*)
Bref, je vais aussi me mettre à Kyuu... ^^
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titneko
posté Apr 30 2006, 01:20 PM
Message #19


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nyaaaaaaaaaa >o sya pas a dire jadore Akito XD je la soutiens dans son plan " capturons les bisho" XD elle me fait rire XD
sinon c'est toujours aussi bien c'est vrai que ce chapitre était moins hot que les autres mais ca repose dun certains coté n_n.
Gambatte ne TFC ^_^
La suite è_é et vite è_é/
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mri
posté Apr 30 2006, 03:00 PM
Message #20


(¯`·•» Cocote en papier Sawyer/kate fan


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Coucouuuuuuu je viens de lire ta première fanfic Fruits Basket

Elle est vraiment génialeee, j'ai beaucoup aimer

Bizouuuxx ^^
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