~ Etre Divin Supérieur ~ Adorateur du Prince Yuki
Groupe : Membres
Messages : 681
Inscrit : 23-February 05
Lieu : Auprès de Yuki
Membre no 2 076
Oneshots sur Fruits Basket
Oji Banzaï !
Cette fic est dédiée à Minoushka, chef de topic du Temple de Notre Vénéré Yuki-kun-sama ! ^^
Partie 1 : L'éclat du Prince
Depuis longtemps déjà, l'Amour faisait rage. De violents baisers, fougueux, sur les bancs, dans la rue, dans les magasins. L'amour frappait violemment, partout, tout le monde, causant joie, mais aussi soucis et désespoir...
Une matinée normale dans la maison de Pervers pépère, alias Shiguré : Conchitache (plus connue sous le nom de Tohru) préparait le petit déjeuner, le Vilain-neko-tout-pas-bô, alias Kyo continue à s'entraîner seul, dehors, parce qu'il sait qu'il ne vaincra JAMAIS le Grand et Beau Prince Yuki 1er le Magnifique.
Le Prince Yuki 1er le Magnifique était un être merveilleux, sensible, généreux, beau, d'une grâce sans égale. Actuellement, il dormait encore tel un ange, dans son beau lit, dans sa chambre admirable, (Vous dîtes si vous trouvez que j'en fais trop ! XDD) même si ce n'était plus pour longtemps.
Tohru : Aaaah !!
Shiguré : Qu'est-ce qu'il y a ?
Kyo arriva en courant, voulant sauver Tohru des monstres qui devaient l'assaillir. Il était chaud. BAM ! Il shoota Shiguré qui décolla.
Kyo : Tout va bien Tohru ! Je suis là !
Tohru : Nan !
Kyo : oO
Tohru : Je n'ai rien ! C'est le petit déjeuner qui est brûlé !!
Kyo : Oh non ! J'ai oublié de réfléchir avant d'agir ! Heu...ben je vais t'aider !
Tohru : Oui parce qu'il faut absolument que le petit déjeuner soit parfait !
Kyo ne répondit pas. Il ne voulait pas faire une deuxième boulette (de riz ! ^^") en deux minutes.
____________________
Yuki descendit les escaliers majestueusement, comme à son habitude, mais c'était simplement sa grâce naturelle qui éclairait la maison dès le matin. Il se dirigea vers la salle à manger (l'appel du ventre ! u_u Même un Prince a faim...) et enjamba un Shiguré écrasé par terre, trop flemmard pour se relever.
Yuki : Vraiment ! Cette maison est de plus en plus dépravée !! Nous sommes déjà touchés par la luxure, la gourmandise, la paresse, l'orgueil, et la colère ! Il ne manque plus que l'avarice et l'envie ! Cinq des sept péchés capitaux en une seule maison ! Quel déshonneur pour la famille Soma !
Il arriva dans la cuisine et salua Tohru.
Tohru : Le petit déjeuner est prêt !!
Yuki : Ah ! Merci Tohru !
Ils se mirent à table. Shiguré, bien qu'il eût mieux valu qu'il fasse un régime, rampa vers la table pour engloutir une dose supplémentaire de nourriture. Ils mangèrent en silence. Puis Tohru débarrassa la table aidée de Yuki, et ils partirent pour le lycée.
Yuki : La journée va être dure aujourd'hui !
Tohru : Oui !
Kyo : Qu'est-ce que vous racontez ?
Tohru : Mon Dieu, Kyo ! Tu ne sais pas ? Aujourd'hui nous sommes, le...
Yuki : ...14 février ! La Saint-Valentin !
Le ciel tomba sur la tête de Kyo. Il se retourna avec un sentiment d'horreur panique...
Partie 2 : MY LOVEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!
Kagura : MY LOVEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!
Kyo : Oh non ! Elle est venue ! Nooooon !!
Kyo n'eut même pas le temps de commencer à courir, qu'un lasso s'enserra autour de sa cheville. Il tomba.
Tohru : Bonjour Kagura !
Kagura : Bonjour Tohru !! Kyooo ! Je t'ai amené mon LOVE CHOCOLATE !!!
Kagura sortit de son sac un coeur en chocolat, en relief, de 20 centimètres d'épaisseur, 30 de hauteur, et 30 de largeur ! Kyo manqua de s'évanouir. Elle le traîna avec jusqu'à un banc pour qu'il lui dise qu'il l'aimait et qu'il était reconnaissant du beau chocolat qu'elle lui avait amené ! Elle voulait aussi savoir ce qu'il comptait lui offrir comme cadeau pour le White Day.
Tohru sortit son chocolat pour Yuki de son sac, avant que trop de monde ne la voie.
Tohru : Tiens, c'est pour toi !!
Yuki : Oh ! Merci beaucoup Tohru !
Il prit le chocolat, emballé dans du papier du même violet que ses yeux brillants. Ils commencèrent à avancer pour aller en cours, Kyo désespérait sur son banc, bloqué avec Kagura qui faisait la conversation pour deux.
Yuki et Tohru rejoignirent Saki et Alisa. Tohru leur donna aussi des chocolats qu'elle avait acheté à leur intention. Puis ils rentrèrent en cours, et Kyo arriva à ce moment-là, essouflé d'avoir couru pour échapper à une Kagura qui fulminait dans la cour toute seule, sans comprendre où il avait pu passer. Tohru lui envoya son paquet de chocolats qu'il rattrapa tant bien que mal.
Partie 3 : Let's be lovers
Ce jour de la Saint-Valentin multipliait les ardeurs amoureuses, et certains osaient ce qu'on osait pas d'habitude. Yuki trouva sa table noyé sous une pile de chocolats, qui s'additionnait à la pile qu'il avait déjà trouvé dans son casier à chaussures (heureusement que les Princes sentent bon des pieds, parce que sinon ils auraient peut-être eu un drôle de goût les chocolats ! :p).
Tous les regards des filles de la classe étaient dirigés vers le beau Prince Yuki, ce qui fait que celles qui étaient au premier rang regardaient en arrière. Même Mayuko, en arrivant dans la classe, fut éblouie par son éclat naturel, plus fort que jamais en ce jour spécial.
Tohru aussi le regardait, une lueur claire dans les yeux : elle venait d'être captivée par l'éclat sans pareil du Prince. Cela n'échappa pas à Saki, ni à Alisa. Tohru tombait amoureuse...
Partie 4 : White -and hot- Day
Le temps passa. Le mois de février s'écoula complètement, cédant sa place au mois de mars. Le Beau Prince Yuki gagnait en place dans le coeur de la petite Tohru (^^). Le neko sentait ses chances s'amincir. Il sentait qu'il fallait qu'il la séduise s'il voulait la gagner.
L'éclat du Prince, plus fort que toutes les lumières, éclipsant le Soleil en beauté, parvîTakaya sensei aux yeux de Tohru, en ce jour du quatorze mars.
Le soir, avant le dîner, Kyo rédigea une lettre, qu'il déposa sur le lit de Tohru.
Le dîner fut joyeux et animé, Momiji et Haru avaient rejoint le quatuor pour un soir. Haru avait une nouvelle chaîne en argent autour du cou, cadeau de Rin avec qui il s'était réconcilié et Momiji avait dans son sacun panoplie de sucettes de toutes tailles et couleurs, que tous les élèves de sa classe lui avait offert.
____________________
Le dîner s'était achevé. Tohru était montée dans sa chambre après avoir terminé la vaisselle. Elle venait de se mettre en pyjama quand on frappa à la porte. Elle ouvrit : c'était Yuki.
Yuki : Je voulais te donner mon cadeau pour le White Day, je suis désolé de n'avoir pas eu le temps de le faire plus tôt.
Tohru : Oh, je comprends ! Mais ce n'est pas grave c'est très gentil d'avoir pensé à moi !
Elle mentait. Toute la journée elle avait éspéré, souhaité, prié, pour que Yuki lui donne son cadeau du White Day ! Et là, le plus bel instant de sa vie arrivait ! Yuki lui tendit son cadeau. Elle l'ouvrit, une robe couleur bleu nuit s'échappa du paquet. Tohru admira le satin de la robe, la soie du voile qui l'accompagait, et la douceur du bustier de la robe. Yuki la regardait, les éclairant de son aura, les battements de son coeur rythmant les siens. Il plongea ses yeux dans les siens.
Yuki : Elle te plaît ?
Tohru : Oui ! Plus que tout...
Yuki : Plus que moi ?
Tohru : Non...
Le prince s'avança, se pencha vers elle. Elle sentit son coeur chavirer. Elle s'abandonna. Il s'allongèrent sur le lit. Un morceau de papier piqua le dos de Tohru. Le Prince le dégagea et le jeta au loin, sans même un regard. Ils s'embrassèrent fougueusement, le Prince faisait attention de ne pas la serrer de trop près...
Une fois de plus, l'amour avait frappé...
Pendant ce temps, le neko dormait dans sa chambre rêvant sans doute à la joie que Tohru ne manquerait pas d'avoir en découvrant sa lettre.
Karyuu Noroi no Toto
Moi aussi j'en ai toujours souffert ! Moi aussi j'ai besoin d'amitié !
Alors...nous pouvons être amis !
Dans la rivière Noroi vivait un petit saumon nommé Toto. Elle (c'était une fille) était seule, car sa mère Gyogo avait fini en sashimi, et ses congénères l'avaient abandonnée, la trouvant trop stupide. Un jour qu'elle tournait en rond, s'ennuyant près du bord, un chat orange, appellé Koko, vîTakaya sensei à passer. il avait un peu faim et se serait bien tapé un petit saumon (Noooon !! Mon saumon d'amour ! XD). Le chat lui dit :
Koko : Hé ! Saumon ! Viens voir par ici !
Le saumon, tout content que quelqu'un veuille jouer avec, s'avança en nageant. Mais à ce moment-là, un rat du nom de Yuk-yuk, arriva en courant de l'autre côté de la rivière, et lui cria :
Yuk-yuk : Non ! Saumon Toto ! Reviens ! Il ne souhaite que te manger !!
Et c'était en effet ce que voulait faire Koko. Ce que voulait faire Koko. En voyant la figure du saumon, pleine d'espoir et d'attentes, il avait eu pitié d'elle. Mais Toto avait entendu le rat salvateur. Elle revîTakaya sensei au milieu de la rivière, terrifiée, et en pleurant, parce que personne ne voulait jouer avec elle, ni être son ami. Le chat tenta bien de lui faire part de ses sentiments nouveaux à son égard, mais c'était peine perdue. De plus, il n'aimait pas l'eau, et le rat non plus. Ils s'en allèrent tous deux, chacun de leur côté, laissant Toto toute seule.
C'est peu après que Kashigou arriva. Il venait prendre son bain avec son ami Bakaya, le serpent stupide. Ils avaient l'air de bien s'amuser, mais ils faisaient peur à Toto, et ils avaient l'air...bizarres... Et puis ils étaient bien trop grand pour elle ! Toto se rappelait toujours des paroles du sage hippocampe Riri (ça fait très sérieux comme nom, ça, vous trouvez pas !? XD) : "Méfie-toi de ce qui vit dans les airs et les eaux trop claires ! Ca peut t'être fatal ! Méfie-toi de ce qui vit dans les eaux trop sombres ! Ca peut t'être fatal aussi !"
Et là, peu auparavant, elle avait oublié ses conseils, et elle avait failli finir sa vie dans l'estomac du chat qui vivait dans les airs !
Alors qu'elle nageait toute seule dans les eaux ni trop claires, ni trop sombres, Toto s'aperçut que le chien partait en compagnie de son ami le serpent, et elle comme toujours, restait seule. Soudain, dans une gerbe d'éclaboussures, un sanglier féroce traversa la rivière, suivi de sa troupe toute aussi féroce : la troupe de Kaguza la Sanguinaire ! Une troupe, qui, paraît-il car pesonne n'a jamais pu leur adresser la parole sans finir éventré, chasse les nekos pour se reproduire. Les nekos forment d'ailleurs une espèce en voie de disparition car ils ont subi trop de mauvais traitement dûs aux rapports plus que contre nature que leur inligent les sangliers... (si vous voyez ce que je veux dire... -_-) Toto, terrifiée, fonça se cacher au fond de la rivière. Mal lui en prit : l'anguille électrique Sakéléctron n'aimait pas la compagnie. A part celle de son ami, le poisson abyssal Léguli. Toto remonta promptement à la surface, la queue légèrement éléctrifié. Cette rivière Noroi était vraiment maudite ! Où qu'elle aille, elle rencontrait des embûches ! Et sans les siens pour la guider, elle était perdue. Elle décida de remonter un peu le courant, mais atterit dans le repère d'Alisaum, le saumon-yakuza de la rivière Noroi. Terrifiée, elle continua à remonter le courant avant de finir pré-tranchée en rondelles, mise sous cellophane, et exportée vers la France, parce que même si elle avait toujours rêvé de voir Paris, c'était un peu cher payé. Elle nagea tellement qu'elle en perdit des calories.
Elle arriva à la limite d'un forêt vierge. Toute contente d'avoir peut-être trouvé de nouveaux amis, elle s'arrêta devant une colonie de singes, qui en bizutaient un autre, en lui balançant des noix de coco dans la figure. Le bizuté était le légendaire Riz-dessus. Son nom venait du fait qu'il avait été tellement bizuté, qu'on n'avait même plus de plumes et de goudron à lui verser dessus, et qu'on s'était mis à lui jeter du riz. Mais les réserves de riz épuisées, on en venait maintenant au noix de coco. Mais tout ça, Toto ne le savait pas.
Toto : Bonjour ! Je suis Toto ! Je peux jouer avec vous !?
Un singe : Bien sûr ! Tu vas voir ! C'est très amusant ! On va te lancer plein de noix de coco dessus !
Toto : Ah bon !?
Quand elle vit la première noix de coco, Toto eut un petit doute sur "l'amusement garanti". Quand elle se la rpit en pleine figure, elle n'eut plus aucun doute et prit ses nageoires à son cou, évitant de justesse la deuxième noix de coco.
Elle continua de remonter la rivière. Les eaux se rafraichissaient, revenant à une température plus clémente pour elle. A côté de la rivière, une étendu d'herbe s'étendait devant ses yeux. Un boeuf, machonnait tranquilement un bout de son voisin. Il adorait les rapports sado/maso.
Ha-rue : Salut ! Moi c'est Ha-rue ! Spécialiste en rapports sado/maso entre bovins. Gigolo-Joe pour les intimes. Besoin de conseils ?
Toto : Holala ! Ca c'est pas pour moi ! Qu'aurait dit Maman si elle avait su que je fréquentais des lieux de débauche ! Heu...non merci ! Au revoir !
Elle continuait sa route vers la source de la rivière, encore et encore. Quand soudain, elle vit un beau cheval de halage sur le bord de la rivière. Sur son collier, un petit grelot avec marqué "Ding", tintait au gré du vent. Toto, après une demi-heure de concentration et de réfléxion parvint enfin à déchiffrer les caractères.
Toto : Oh ! Quel joli nom ! On dirait qu'il évoque un grelot !
Le cheval se tourna vers elle avec un regard meutrier.
Ding : Horreur ! Un saumon ! Je hais les saumons ! Je hais tous ceux de ta race qui ne doivent pas travailler pour subvenir à leurs besoins ! Je les hais ! Et pour me faire me souvenir de ce maudit grelot, tu dois être aussi stupide que le saumon Toto de la Rivière Noroi !
Toto : Saumon Toto...saumon Toto... Ah ! Mais c'est moi, ça !
Elle aurait mieux fait de se taire. Alors qu'elle sautait en l'ait pour se faire mieux voir du cheval, celui-ci lui balança un coup de sabot. Toto retomba dans l'eau, assomée, avec une jolie demi-lune sur le côté. La rivière la remporta en sens inverse, et elle reparcourut tout ce qu'elle avait nagé. Elle arriva à l'embouchure. En fait elle n'était pas loin de son point de départ. Elle se fit réveiller par l'air du grand large, et parvîTakaya sensei même à reconnaître la mer. Elle descendit dans l'eau. Là, elle rencontra Krivatte, une crevette-tigre, une race très agressive.
Krivatte : Qu'est-ce que tu fais là, toi ! Touche pas à mon petit copain ou je te casse tes dents ! Et tes nageoires aussi !
Le copain en question, Thirto, était un crabe-mouton, une espèce particulièrement gentille et prévenante, et dont le sommet de la carapace était recouvert d'un fin duvet blanc. Il prit en pitié le saumon, et voulut lui prêter asile, mais Toto se fit éjecter d'un Krivatte-punch en pleine face, et se retrouva dans l'océan.
A peine reprenait-elle ses esprits qu'un poisson-clown arriva sur elle brsuqument en la bousculant :
Le poisson-clown : Salut ! Moi c'est Mijihihi ! Enfuis-toi vite petit saumon ! Le vilain requin Marqukito arrive !
Toto : Dites, vous voulez j...
Elle ne finit pas sa phrase. Mijihihi était déjà parti, vite et loin. Et comme toujours, elle restait seule. Toute seule.
Toto : Est-ce que la vie vaut la peine d'être vécue ?... Personne ne m'aime. Tout le monde me trouve stupide. Je préfère rester ici... Advienne que pourra...
Et ses larmes...ses larmes qu'on ne voyait pas...ses larmes qui lui faisaient si mal commencèrent à rouler, pendant qu'elle flottait tristement, désespérée...
Le requin Marqukito approcha. Il flaira l'odeur...l'odeur...l'odeur du saumon !! Il fonça vers elle, prêt à la croquer. Un goût salé l'arrêta. C'était la première fois qu'il sentait ça hors de chez lui. Un goû trop salé pour être de l'eau de mer. Il continua de s'approcher du saumon doucement, et là, il dut se rendre à l'évidence : c'était le saumon qui pleurait. Le requin Marqulito ne voulait pas se montrer faible, et il lui exhiba sa tronço-dentition.
Marqukito : Alors, saumon ! On pleure parce qu'on sent l'heure de la mort apporcher !!
Toto : Non. Je pleure...je pleure...parce que...parce que je n'ai pas d'amis...parce que personne ne veut jouer avec moi...et parce que tout le monde...tout le monde me trouve stupide...
Le requin était estomaqué. Ainsi, elle n'avait pas peur des requins, elle n'avait pas peur de sa dentition, et surtout elle n'avait pas...pas d'amis... Il était déstabilisé.
Marqukito : A...alors tu...tu n'as pas d'amis ?...
Toto : Non. J'en ai toujours...souffert. J'ai tellement besoin d'amitié. Mais vous ? Vous devez avoir des amis !
Une larme roula sur la joue du requin...
Marqukito : Non...non je n'ai pas d'amis... Mais...mais moi aussi j'en ai toujours souffert ! Moi aussi j'ai besoin d'amitié !
Toto : Alors...nous pouvons être amis !
Marqukito : Tu...tu crois ?
Toto : Mais bien sûr !!!
Elle s'approcha du requin qui la prit dans ses nageoires. Elle se serra contre lui, et leur amitié commença. Et cette amitié se répandit dans toute la mer de Wahei, la mer où le saumon Toto et le requin Marqukito trouvèrent enfin l'amitié.
Et c'est ainsi que s'achève la légende de Toto, le saumon de la rivière Noroi.
Vocabulaire
karyuu : embouchure d'une rivière
noroi : malédiction
no : de
wahei : paix
Merci
Ces voix, ce sont leurs voix que j'entends,
Ces sentiments, ce sont les leurs que je ressens,
Eux sur qui je peux étendre mon emprise,
Ceux-là même qui me méprisent.
Un garçon, juste la, qui se moque et m'exaspère,
Un autre, mériterait que je lui fasse ce que je pourrais lui faire.
Mais tous, leurs moqueries, leur cruauté et leurs blâmes,
Blessent et mon coeur et mon corps et mon âme.
Leur hypocrisie, à la gorge me saisit,
Elle m'étreint et me fait suffoquer,
Je me suis blessée, mon sang jaillit,
Près de moi, doucement, je les entends ricaner.
Je n'ai plus de pitié, déjà, pour tous ces faux pleurs,
Pour tous ces lâches qui autour de moi demeurent,
et cachent derrière de riantes façades,
L'horrible noirceur de leur âmes.
Mais, tous ces cruels ennuis
Au loin sont partis,
Celle qui m'entourait, cette cruauté,
Et aussi toute trace de mes péchés,
Que jusque sur mes ongles je choisis de porter,
Telle un ange, elle est arrivée,
Telle un ange, elle les a effacés,
Et enfin, les voix ont cessé.
A temps, car je n'en pouvais plus,
A temps, merci Tohru.
Jalousie
Nous avions attendu une vingtaine de minutes. Il faisait froid. Il ne me répondait que par monosyllabes. Son regard me faisait presque peur parfois, comme si une flamme de rage y dansait; je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Je ne cherchais plus à comprendre. Le froid engourdissait mes membres, mes mouvements, et mon esprit. J'étais plongée dans une sorte de torpeur. Je ne comprenais pas ce qu'il passait. Je ne cherchais plus à comprendre. Mais mon cerveau sembla fonctionner indépendamment de mon corps, et fit le travail de compréhension tout seul. La lumière de la solution m'éclaira toute entière, la lumière me parvîTakaya sensei, et je compris que cet instant que j'avais tant redouté arrivait...là...maintenant...
... : Maman !
Le cri avait déchiré l'air. Il courait gaiement en revenant du jardin. Il entra dans la maison, mettant des traces de terre sur le tatami; il avait encore joué pieds nus dans la terre. Elle sourit à sa vue.
... : Maman ! Regarde ! Je t'ai cueilli une fleur !
Mizuno : Merci ! Tu es gentil !
Matsuo : Mizuno ! Regarde ! Il laisse plein de traces de terre !
Mizuno : Allons...ce n'est pas très grave...
Matsuo : Et il joue pieds nus comme un pauvre !
Mizuno : Mais ce n'est qu'un enfant !
Et "l'enfant" lui sourit, innocent.
Depuis quelques temps, Mizuno sentait la situation se dégrader dans son foyer. Son mari était de plus en plus souvent en colère contre l'enfant. On aurait dit qu'il ne l'aimait pas...mais c'était impossible, n'est-ce pas...qu'un père...n'aime pas son enfant... Elle voulait le croire. Cependant, ses doutes grandissaient au fur et à mesure que le temps passait. Car de moins en moins il supportait sa présence. Il l'avait même fait manger dans sa chambre à plusieurs reprises dernièrement. Comme si...comme si sa vue lui était insupportable. Et Mizuno était inquiète. Inquiète pour l'enfant. Inquiète pour son mari. Inquiète pour l'avenir.
Ce matin, en se réveillant, elle s'était découvert un cheveu blanc. Et elle n'avait pourtant que trente-trois ans. Mais déjà, le stress se faisait ressentir.
Mizuno : Je m'inquiète trop. Ca ne sert à rien. Il ne doit pas savoir s'y prendre avec lui, c'est tout. Et puis, je suis sûre que lorsqu'il aura grandi, ils s'entendront mieux ! Il est encore jeune, après tout, il n'a que cinq ans... C'est jeune...cinq ans...
Et depuis ce matin, Mizuno était restée, pensive. Aujourd'hui, exceptionnellement, comme il faisait beau elle l'avait laissé sortir. Et puis il fallait bien qu'il voie un peu la lumière du soleil autrement qu'à travers une vitre. Mais elle savait très bien que son mari n'approuvait pas qu'il sorte. Elle se rappelait bien de ses paroles, elle se rappelait bien qu'il ne voulait pas que l'enfant soit exposé. Sans doute parce que, comme elle, il se faisait du souci pour lui, mais qu'il ne savait pas trop s'y prendre...sans doute...
Elle vérifia pour la cinquième fois de la journée ce petit détail crucial...
Matsuo ferma la porte. Cela suffisait pour aujourd'hui. Son fils était plus qu'assez sorti. Et lui-même en avait assez. Tout tournait autour de son fils. Comme s'il était le centre du monde, plus précieux que tout, alors qu'il n'était rien. Juste une sale petite chose.
Mizuno l'attrapa. Cela lui faisait un peu mal au c?ur à chaque fois. Elle voulait lui donner toute l'affection possible, parce qu'elle savait qu'il était malheureux, et elle voulait que, même s'il ne pouvait pas sortir et voir d'autres enfants de son âge, au moins il soit heureux avec sa famille, avec elle. Parce que oui...ses rapports avec son père n'étaient vraiment pas comme elle aurait souhaité qu'ils soient. Mais elle n'y pouvait rien. Elle avait déjà tenté d'en parler avec son mari, mais à chaque fois, il semblait faire la sourde oreille, détournait la conversation, ou faisait des réponses très évasives. Ou pire encore...il lui demandait comment est-ce qu'elle pouvait l'aimer autant. Alors que ce n'était qu'un monstre, qu'une chose répugnante. Il lui reprochait même d'aimer plus son fils que lui. Alors que c'était faux. Mizuno adorait son mari et son enfant. Autant l'un que l'autre. Mais son mari ne semblait pas la croire. Il piquait des crises de jalousie qui la rendait malheureuse. Et elle se consolait en racontant des histoires à son fils et en jouant avec lui. Mais toujours en veillant au détail crucial, que son mari ne lui aurait pas pardonné d'avoir oublié.
Et son fils grandissait, heureux avec elle, et avec un père presque inexistant, qui semblait soudain apparaître quand il fallait se fâcher, tempêter, ou le priver de dessert voire de dîner.
Mizuno se sentait désemparée, souvent. Elle n'avait qu'une personne à qui elle se confiait vraiment, à qui elle racontait tout : son frère. C'était en son frère que Mizuno avait le plus confiance, celui à qui elle disait tout. Son frère était même le parrain de son fils.
Mizuno quand elle vîTakaya sensei le voir cette semaine lui fit part de toutes ses inquiétudes, de tout ce qui lui pesait, et surtout de cette chose que lui avait dit son mari la veille. Cette chose qui l'avait profondément choquée, et qui faisait qu'elle commençait à perdre l'espoir de voir ses relations entre son mari et son fils.
Mizuno : Si tu savais ! Je n'en ai rien laissé paraître, mais j'ai vraiment cru que j'allais pleurer quand il m'a dit ça ! Mon pauvre enfant ! Je n'en peux plus. Et notre chef de famille ! Ce monstre ! Je n'ai pas le droit d'assister aux entrevues qu'il a avec lui, mais j'ai peur pour lui ! Je n'en peux plus Je n'en peux plus ! Mais je dois faire bonne figure ce soir, nous avons une réunion avec un client important pour ...!
... : Ne perds pas espoir. Ca s'arrangera avec le temps... Du moins...je l'espère...et je veillerais sur ton fils...quoi qu'il arrive...
Mizuno laissa son frère peu après, elle devait aller se préparer.
Le soir arriva, ... rentra. Mizuno l'attendait, prête à partir. Il se changea, et ils partirent. Ils allaient en ville.
Matsuo : Il va y avoir plein d'embouteillages sur la route, et nous risquons d'arriver en retard.
Mizuno : Tu as raison, prenons le train.
Et ils partirent pour la gare.
Mizuno : Le vent soufflait, froid. Je m'étais chaudement enveloppée. Et la chaleur cotonneuse de mon manteau m'étourdissait. Nous entrâmes dans la gare, battue par les vents. Elle était vide. A cette heure-ci, tous les gens étaient rentrés chez eux. Nous avions attendu une vingtaine de minutes. Il faisait froid. Je lui parlais. Comme d'habitude, il ne me répondait que par monosyllabes. Son regard me faisait presque peur parfois, comme si une flamme de rage y dansait; je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Je ne cherchais plus à comprendre. Le froid engourdissait mes membres, mes mouvements, et mon esprit. J'étais plongée dans une sorte de torpeur. Je ne comprenais pas ce qu'il passait. Je ne cherchais plus à comprendre. Mais mon cerveau sembla fonctionner indépendamment de mon corps, et fit le travail de compréhension tout seul. La lumière de la solution m'éclaira toute entière, la lumière me parvîTakaya sensei, et je compris que cet instant que j'avais tant redouté arrivait...là...maintenant... Je me retournais vers lui. Ce n'était plus une flamme de rage qui dansait dans ses yeux, c'était de la démence...
J'en ai assez que tu le défendes tout le temps ! Tu l'aimes ! Tu l'aimes ! On dirait même que tu l'aimes plus que moi ! Alors que ce n'est qu'un monstre ! Ce mioche n'est qu'un monstre ! Un monstre ! On dirait que c'est un enfant, mais à peine l'as-tu serré dans tes bras qu'il se transforme en animal ! Ce n'est qu'un monstre ! Et encore, là n'est pas le pire ! Tu lui enlèves son bracelet, et le summum de l'horreur, l'incarnation même de la révulsion, de l'horreur ! On dirait une créature des Enfers ! Mais toi, toi...tu l'aimes plus que moi ! PLUS QUE MOI ! Seuls les monstres aiment les monstres ! Et les monstres, on les pourchasse et on les tue !
Mizuno : Je me remémorais ses paroles d'hier soir...la peur s'empara de moi... La lueur de folie dans ses yeux me terrifiait ! J'avais envie de m'enfuir, mais mes jambes étaient comme paralysées. Matsuo ! Qu'y a-t-il !? Qu'est-ce qu'il ne va pas !? Qu'est-ce qu'il te prend !? ... calme-toi ! ARRÊTE !! NON !! Mais c'était trop tard. Je sentis le bord du quai disparaître de sous mon pied. Je savais que c'était trop tard. Je sentis mes larmes couler sur mon visage. La lumière grandissait, celle que j'avais vue. Je ne pleurais pas pour moi, je n'étais pas la plus malheureuse. Quelque part ma mort était presque un abandon, pour lui, qui resterait tout seul avec ce père immonde, inhumain. Je priais de toutes mes forces. Je ne voulais pas qu'il lui fasse de mal, à mon si jeune enfant, encore innocent. Je revoyais son sourire, ses cheveux roux virevolter au vent, ses yeux sans pareil, sa gentillesse. Pour la dernière fois. Adieu Kyo. J'aurais tant voulu pouvoir te serrer contre moi plus longtemps, t'aimer plus longtemps. Mais il est trop tard. Trop tard.
La larme s'envola de sa joue sous le souffle de la locomotive arrivant droit sur elle.
Kazuma se redressa sur son siège. Il avait l'impression que quelque chose était arrivé. Une mauvaise chose.
Sur la joue de Kyo, assoupi, une larme roula. Mais il continua de dormir, ne sachant pas encore que le lendemain ne serait pas comme tous les autres jours, remplis de l'affection que lui avait apportée sa mère.
La Fin ou Un jeu d'enfant
J'ai couru pour te dire m'attendre.
J'ai couru parce que je voulais arriver à temps.
Je voulais te voir, te sentir, te toucher, te parler,
Je voulais que tu me serres dans tes bras.
Je t'ai entendue.
J'ai entendu ta voix crier mon nom.
Et dans la tourmente qui m'emportait, comme une lumière, je t'ai vue.
Mais il était déjà trop tard, je partais.
Malheureusement, nous nous sommes manqués à quelques minutes, nous nous sommes manqués...
Il y a deux mots que j'ai toujours redouté de prononcer,
et me voila, au milieu de cette poussière, devant ce que j'avais toujours craint.
Le vent se lève pour me masquer cette vision, cette scène d'horreur, ce lieu que je refuse de voir.
Et pourtant, il me faut me rendre à l'évidence, tu es là, devant moi.
Tu ne vois de moi que ma chair,
vide de toute âme.
Tu ne verras plus de moi que ma chair un temps,
et ma stèle, peut-être, après...
Mon coeur saigne à la pensée de ces derniers instants gâchés, et je ferme les yeux pour ne pas réaliser.
Je voudrais ne jamais les rouvrir, que tout ceci n'ait jamais été que le pire des mauvais rêves.
Mes larmes coulent malgré moi, lui annonçant son maudit triomphe.
Je voudrais être digne de toi, et mourir là, mais je suis trop faible.
Je te vois, là, en contrebas.
Je ne veux pas que tu me rejoignes, je ne veux pas que tu continues de souffrir.
Assez de noirceur d'âme, assez de larmes,
Redresse-toi, fais face, soit forte, et s'il le faut, oublie.
J'ai perdu ma force, elle s'est volatilisée dans les ténèbres.
Je ne veux pas que tu m'abandonnes, que tu partes.
Seule je n'ai pas de force, et je suis perdue, malgré tout ce soutien qu'on m'offre,
Tu comptais plus que tout, plus qu'eux tous.
Je compte sur toi...
Hatori : Tohru-kun, il ne faut pas rester là... Vous vous faites du mal...
Tohru : Je dois partir...vous avez raison...et il l'aurait souhaité...j'en suis sûre...
Hatori : Je prefère te faire oublier, quitte à détruire en toi son souvenir, et à reproduire les erreurs du passé, plutôt que de te laisser te détruire.
Tohru : Il y a deux mots que j'ai toujours redouté de prononcer, et me voila, au milieu de cette poussière, devant ce que j'avais toujours craint. Il ne me reste plus qu'à prononcer ces deux mots, pour que tout se brise, pour que tout se termine. Adieu...Kyo...
Hatori : Tu dois tout oublier... Tu ne mérites pas cette souffrance... Nous resterons où nous sommes, tu partiras, et tout seras pour le mieux... Tohru-kun ?
Elle se tourna vers lui, les larmes aux yeux. Il posa sa main sur son front.
Hatori : Oublie...tout.
Dans la voiture, Akito sourit. Tout avait été simple...si simple... Il avait suffit de tuer un des monstres pour détruire l'autre... Un vrai jeu d'enfant...
Yuki 4 ever (1) - La Rencontre
Ses yeux d'améthystes...son teint d'ivoire...son aura magnifique...à jamais dans mon c?ur.
Je sais qu'il ne me verra pas partir, moi insignifiante personne, mais pour moi ce sera le déchirement.
J'ai le sentiment d'être une future reine déjà déchue.
D'être née pour mon prince, mais de n'être pas faite pour lui.
Je vais partir, à jamais, sans le revoir.
Il m'oubliera, mais moi je ne l'oublierai pas.
J'ai l'impression d'être passée dans sa vie comme une averse sur un champ ensoleillé.
Elle claqua la porte derrière elle, désespérée, le c?ur lourd, les larmes aux yeux.
Les autres, telles des requins affamés, n'hésiteront plus. Et il restera sans défense, car moi, Motoko Minagawa, dernière fondation du rempart qui le protégeait, je m'en vais. Et...
... : Bonjour...Motoko. C'est votre dernier jour ?
Motoko : Oui...hélas...je...je... Des larmes coulent de mes yeux, des larmes que je ne peux retenir. Je baisse la tête pour qu'il ne les voie pas.
... : Motoko, où allez-vous à l'université ?
Motoko : Je...je vais rentrer à Todai.
... : Félicitations. Vous devez être heureuse et fière !
Motoko : Oui...oui...je suis très...très heureuse...et...très fière...mais mes larmes continuent de couler sans que je puisse les arrêter... Non je ne suis pas si heureuse...non je...
... : Ne pleurez plus, Motoko. Laissez aux autres le souvenir de votre sourire plutôt que celui de vos larmes. Laissez-moi garder le souvenir de votre sourire.
Motoko : Je sens...je sens sa main sur mon visage...il...redresse...mon visage...mais je garde mes yeux baissés...je n'ose pas le regarder...
... : Je sais pour quoi est-ce que vous pleurez, pour qui vous pleurez. Séchez ces larmes que je ne vaux pas. Et dans un an, peut-être, nous nous reverrons...
Motoko : Je crois sentir mon c?ur s'arrêter. Alors...il avait compris...depuis toujours, il savait...il savait à quel point je l'aimais...et là, alors que toutes les amies étaient parties, m'abandonnant, il me consolait, il me disait les mots qui arrêtaient mes larmes, rayon de soleil dans ma nuit d'orage. Je lève le regard vers lui, comme dans un rêve, mais même dans mes rêves les plus fous, je ne l'espère pas. Yuki sourit. Yuki me sourit, de son sourire si magnifique, si lumineux, me réchauffant toute entière, faisant s'embraser mes joues, et m'éclairant...juste pour une fois...me souriant...juste à moi...
Yuki 4 ever (2) - Beauté intérieure
Minami : Enfin ! Enfin ! Je vais être désormais la seule! L'unique présidente du clan du Prince Yuki ! Les autres devront m'obéïr, à moi : Minami Kinoshita ! Quel doux sentiment de puissance ! Quel chaud sentiment d'éxultation ! Je vais être enfin reine ! Reine ! Et cette sale petite peste de Motoko ne pourra plus rien contre moi ! Je serai enfin la seule ! L'unique ! Et j'écarterai cette mijaurée de Tohru Honda de la route du Prince , et je me dresserai à sa place : seule et inégalable !
____________________
Mio : Cette sale petite peste de Minami va être nommé présidente, et elle fera tout pour se mettre en avant aux yeux du Prince. Nous ne pouvons pas la laisser faire tout ce qu'elle veut ! Il faut s'allier et la contrer ! Nous ne devons pas la laisser prendre le contrôle du Prince !
Membre 1 : Oui ! Tout à fait d'accord !
Membre 2 : Nous ne pouvons pas la laisser faire !
Membre 3 : Il faut agir !
____________________
Motoko : Nous avons discuté un peu, cela m'a semblé duré un si court instant, mais j'aurais pu rester là à l'écouter toute une vie. Et je comprenais enfin ce qui faisait le Prince, je le voyais enfin de près, il me parlait de lui, je lui parlais de moi, comme à un être humain, et non pas comme à un dieu, je me rendais compte que la beauté de son visage, la finesse de ses traits, n'étaient que le reflet de sa beauté intérieure. Car le Prince était si gentil, sa voix était douce, caressante, plus chaude que je ne l'aurais cru, car il dégage au premier abord une certaine froideur...une beauté hivernale...Neige...il porte si bien son nom.
Mais, ce qui me fit mal au coeur, ce fut cette impression de solitude... Le Prince...semblait seul...tout seul. Il me parla de Tohru Honda...il me parla de sa vie, de ses relations...et je compris, enfin, tout le mal que nous avions fait, et je vis avec horreur, tout le mal qui était à venir. Nous qui croyions faire le bien, nous qui voulions faire le bien, et qui voulions rendre le Prince heureux, l'entourer d'un doux cocon de douceur, nous étions à la l'origine de toute son infortune, et nous étions responsables de sa solitude et de ses ennuis. Alors, même si je suis seule contre toutes, je sais ce qu'il me reste à faire. Je vais le faire pour mon Prince, dans le bon sens, avec toute ma foi, pour que cette beauté intérieure puisse, enfin, s'épanouir...
Yuki 4 ever (3) - Sayonara watashi no oji-sama
Motoko s'arrêta dans le couloir. La réunion n'allait pas tarder à commencer. Elle se demanda comment elle allait pouvoir annoncer "ça" aux membres du Clan du Prince Yuki. Elle se demanda si elle allait s'en sortir vivante. Mais il fallait qu'elle le fasse pour son Prince, pour le bonheur de son Prince, pour son avenir. Pour qu'il puisse enfin réellement s'épanouir et que son éclat resplendisse au grand jour. Car il n'était que trop longtemps resté étouffé par l'obscurantisme du clan.
Motoko pénétra dans la salle, peu de membres étaient déjà présents. Elle alla enfiler son écharpe de présidente.
Minami était déjà dans la salle, assise sur l'estrade, une lueur de victoire féroce éclairait ses yeux. Elle croyait pouvoir sentir le moment de l'abdication de Motoko arriver. Et en attendant, elle bouillait d'impatience...
____________________
Saki : Je sens des ondes d'excitation et de méchanceté
Tohru : Hein ?
Alisa : Qu'est-ce que tu racontes ?
Saki : De grands évènements vont se produire au local du Clan du Prince Yuki. Des évènements qui vont influer sur notre propre futur...
Tohru : Heu...
Alisa : Si tu le dis...
____________________
Yuki : J'espère qu'il ne va rien arriver à Motoko. Elle m'a dit ce qu'elle voulait faire, mais c'est sûr qu'elle va se créer plein d'ennemies. Heureusement que c'est son dernier jour...
____________________
Les membres du Clan étaient enfin tous présents. Minami se trouvait sur l'estrade, assise sur une chaise. Motoko se trouvait aussi sur l'estrade, à quelques pas de Minami. Elle se leva et s'avança, prête à commencer son discours. La salle était pleine, tellement pleine qu'on se demandait comment tous les membres avaient fait pour y rentrer. Motoko fut prise d'un vertige, et sentit ses jambes trembler légèrement sous elle; elle ne s'était pas préparée moralement à affronter autant de personnes, elle avait oublié que les membres étaient si nombeux.
Motoko : Chers membres, chers adorateurs du Prince Yuki, je suis heureuse que nous soyons tous réunis pour ce dernier jour de l'année scolaire, pour la dernière fois dans ce local...
Minami : Parle pour toi...
Motoko : Certains d'entre vous, comme moi, vont quitter l'établissement aujourd'hui même, et ne reverront sans doute plus notre Prince, ne seront plus éclairés par sa présence exceptionnelle. Comme je les comprends ! Je suis désolée pour vous ! Sincèrement désolée !
En effet, dans un coin de la salle, un groupe de filles sanglotait, l'air désespéré
Motoko : Pour les autres, ceux qui resteront ici encore une année supplémentaire en présence du Prince, je leur souhaite de réussir dans notre établissement...
Minami : Finissons-en !...
Motoko : Enfin, pour terminer, j'ai l'honneur de vous annoncer la fermeture du Club du Clan du Prince Yuki !
Le silence se fit dans la salle, les pleurs se turent, plus personne n'osa ouvrir la bouche. Minami, estomaquée, eut du mal à réaliser ce qu'il venait d'arriver. Puis, elle se leva brusquement :
Minami : Mais enfin ! Motoko ! Vous ne pouvez pas fermer...
Motoko : Et comment jusqu'alors c'est toujours moi la présidente, et je ferme ce club. De plus, personne ne pourra le réouvrir, car il faut l'accord du président pour ouvrir un club, et le président, c'est Yuki.
Minami resta plantée la bouche ouverte, ne sachant plus quoi dire.
Motoko : Ce club obscurantiste n'a duré que trop longtemps. Depuis que Yuki est là, il n'a pas pu se faire d'amis, et est resté seul, dans son coin. A cause de quoi ? A cause de qui ? A cause de nous ! N'importe qui souhaitant faire sa connaissance était aussitôt menacé des pires représailles par les membres de notre club. Après ça, qui aurait encore osé l'approcher !? Personne naturellement ! Nous rendions notre Prince Yuki malheureux en l'étouffant avec notre soi-disant protection. Mais désormais, ce ne sera plus le cas, et je suis fière d'avoir pris cette décision ! C'était, mon dernier acte en tant que présidente. Oji Banzaï !!
Les membres restèrent silencieux un cours instant, le temps de vraiment réaliser ce qu'il se passait, puis tous répondirent en choeur :
Les membres : Oji Banzaï !! Oji Banzaï !!
Motoko s'assit sur sa chaise, et respira un grand coup. A côté d?elle Minami fulminait. Mais finalement...tout s'était très bien passé...
FIN
Vocabulaire
sayonara : adieu
watashi no : mon
oji : prince
oji banzaï : vive le prince
Point de vue
Le Soleil brille, réchauffe le bois de la terrasse, un oiseau chante du haut de l'arbre.
Les démons de mon coeur me déchirent de l'intérieur.
Une façade riante et un sourire chaleureux dissimulent habilement l'abîme de noirceur.
Je voudrais voir le ciel s'embraser, pour nous tous, comme si un Dieu bienveillant nous touchait du doigt.
Je les veux heureux, libres, je veux voir un sourire un jour se peindre sur leurs visages. Je veux les savoir enjoués et rieurs. Je veux que, pour toujours, l'avenir leur sourie, et qu'ils puissent quitter l'ombre pour la lumière. Assez de cette noirceur qui les entourait ! Je serais leur phare dans leur nuit qui touche à sa fin. Je veux les voir resplendir, je veux les voir courir, goûter aux joies de la vie, qu'elle se décline pour eux en mille senteurs, qu'elle s'éclaire pour eux de mille couleurs. Je veux les voir aimer.
____________________
Le Soleil brille, réchauffe le bois de la terrasse, un oiseau chante au bord de la vasque.
Et les démons de mon coeur, me déchirent de l'intérieur.
Une façade de froideur et un regard de colère dissimulent habilement l'abîme de noirceur.
Je veux que pour moi le ciel s'embrase, et que mon aura divine resplendisse, qu'ils ressentent ma force.
Je les veux soumis, miens, je veux voir un regard de respect sur mon passage. Je veux les savoir fidèles et sages. Je veux que, pour toujours, l'avenir nous sourie, et que nous puissions vivre et paraître tels l'ombre et la lumière. Assez de ces ténèbres qui nous entourent ! Je veux que la vie éclate en senteurs et en couleurs ! Je veux que tout s'incline sur mon passage, fléchisse sous mon regard. Je veux que la demeure du Dieu s'éclaire de mille feux. Je veux les voir m'aimer.
____________________
Ils étaient assis au bord de la terrasse, les pieds pendant dans le vide. Shiguré sourit à Tohru étonnée, et lui dit d'un ton amusé :
Shiguré : Tu sais Tohru, je crois que, dans la vie, le bonheur est une question de point de vue...
Espoir
Ce oneshot est dédié à Prettyline, ainsi que le oneshot Cette nuit .
Attendre...longtemps...
Pour pouvoir toucher ses cheveux, caresser son visage,
respirer son odeur, ressentir sa présence toute proche,
et peut-être, sentir son coeur contre le mien.
Attendre...trop longtemps...
Pour ne pas désespérer de le revoir un jour,
pour être sûre qu'il ne m'aie pas oubliée,
comment savoir si je n'étais pas qu'une parmi tant d'autres ?
Attendre...patiemment...
Pour ne pas repousser les limites,
pour ne pas déclencher la tempête,
pour ne pas que ces lacs salés se vident d'un trait...
Attendre...impatiemment...
Et partir pour laisser derrière les fugaces souvenirs,
en pensant qu'ils ne valent pas la peine d'être gardés,
qu'il vaut mieux tout effacer, oublier, et recommencer...
Garder l'espoir, qu'un jour ou un autre,
nos chemins se recroiseront,
pour le meilleur et pas pour le pire,
en sachant que tu es celle juste pour moi.
Garder en mémoire, ton image,
ton parfum, ton visage et tes mains.
Toujours. Pour faire renaître l'espoir, toujours,
qu'un jour viendra où tu reviendras me voir.
Cette nuit *
Ce oneshot est dédié à Prettyline, ainsi que le oneshot Espoir .
Akito était souffrante, comme souvent, et elle ne voulait voir personne. Elle avait fini par s'endormir. Furtivement il se glissa au-dehors de la demeure, honteux. Honteux car il avait la sensation, tout au fond de lui, d'être heureux de son sort, d'agir comme un profiteur et de la trahir. Il s'enfuit vite, prenant garde à ne pas être vu.
Il court tout au long du chemin, comme guidé par une lumière. La lumière de l'amour et du désir.
____________________
Elle attendait, à la fois anxieuse et excitée, pensant à l'Instant. L'instant où elle le verrait. L'instant où elle le toucherait, où il lui dirait des mots doux à l'oreille. Où elle sentirait son corps tout contre le sien.
____________________
Dans la pénombre, il la serra contre lui, leurs coeurs battant à l'unisson.
Elle le serra contre elle, leurs lèvres se touchant.
____________________
Il l'étreignit, pénétrant de toutes ses forces en elle, la faisant gémir de plaisir. La même sueur perlait sur leurs fronts.
Elle sentait, pour son plus grand plaisir, son amant, pour la première fois. Sa première fois. Qu'elle lui avait réservée. Lourde de sens. Il lui semblait qu'elle brûlait d'un feu intérieur. Il lui semblait qu'il lui appartenait tout entier, juste pour cet instant.
Enfin, essoufflé, il vîTakaya sensei en elle, heureux d'avoir causé tant de jouissance, heureux d'un amour partagé.
Elle l'embrassa, enfiévrée, mourrant de plaisir.
Et encore brûlants de désir, ils s'enlacèrent.
Juste comme elle l'avait rêvé...
Juste comme elle l'avait souhaité...
La tête lui tournant, appuyée contre son torse, elle lui sourit.
"- Merci Kuréno."
Il lui sourit à son tour.
"- Merci à toi aussi...pour tout... Et je n'aurais loupé cette nuit pour rien au monde... Au fait..."
Il se pencha sur le côté du lit, puis se redressa, lui tendant un paquet rouge.
" -...joyeux anniversaire Alisa..."
Merci (2)
Dans l'ombre de la conscience,
Tu étais perdue seule dans un silence,
Qui, toujours, était troublé.
J'ai continué à espérer
De voir disparaître l'absence,
Ce vide cruel et froid dans tes yeux.
Tu semblais perdue, seule dans ton errance,
Et tout restait sourd à mes prières et mes voeux.
Je parlais à un mur et à des dieux qui semblaient sourds.
Mais ils ont fini par m'entendre, et alléger mon coeur si lourd.
J'ai longtemps cru que mes efforts avaient été vains.
Mais heureusement, il n'en était rien.
J'ai longtemps cru que les Ténèbres allaient t'emporter.
Mais finalement, la Lumière t'a rattrappée.
Des péchés noirs, qui sont tous inexistants,
Et sous lesquels tu t'enfouis, disparaissant.
Mais un amour et une amitié sans faille,
Ont réussi à gratter sur ton coeur, l'émail.
Alors je me dis qu'il ne faut jamais perdre espoir.
Même dans le noir absolu, on peut toujours y voir.
Car en fait, la lumière est là, parmi nous.
Quand l'espoir nous a vu,
Quand il vient paisible et doux,
Juste pour être là, je te remercie, Tohru.
Another way
J'ai perdu. Les gentils ont perdu.
Je me suis toujours battue.
Seule.
Pour lui.
Dans l'espoir qu'un jour viendrait où il serait libre.
Il me semble aujourd'hui que mon combat a été vain. Et cela me désole. Et je suis dégoûtée d'avoir fait tous ces efforts et ces sacrifices inutiles. Je dois me rendre me rendre à l'évidence : je n'ai rien gagné. Rien du tout. Ou plutôt si : j'ai gagné des côtes cassées, un plâtre et un séjour à l'hôpital.
J'avais pourtant investi toute ma force dans mon combat. Je voulais vraiment détruire cette malédiction. De toute ma force. De toute mon âme. Mais apparemment...ce n'était pas suffisant...je n'étais pas assez forte...
J'ai perdu.
J'ai toujours cru que les gentils étaient destinés à perdre. Irrémédiablement. Et je suis devenue méchante car je voulais remédier à cela. Seule. Et j'ai échoué. Peut-être n'ai-je pas employé la bonne méthode ?...
...
...
Ensemble ?...
...elle ?...
Je ne crois pas...je ne pense pas. Et de toute façon je ne l'envisage même pas. Je me battrai. Certainement, fièrement, jusqu'au bout. Jusqu'à la mort.
Mais en fait...je suis déjà morte. Enterrée dans cette pièce sombre d'où je ne peux sortir. Et je me bats contre le vide.
J'ai perdu.
Alors je crois, définitivement, que les gentils ont perdu. Mais au moins, il n'a pas été blessé. C'était tout ce qui comptait.
...
...
Le doute s'empare de moi.
...
...
Ce n'était peut-être pas la bonne solution...
...
...
Le doute s'empare de moi, inexorablement, comme mon sang qui coule, semblant vouloir emporter ma vie avec lui, inexorablement.
...
...
Je crois qu'en fait j'ai tort et elle a raison. Ils ont raison. Elle a trouvé le chemin qui mène vers le bonheur, vers la fin...
Elle a même réussi à faire sourire Yuki...Kyo...
Elle est en voie de réussir là où j'ai échoué...alors...il y a peut-être...toujours...un espoir...
Le battant noir glissa silencieusement, et l'ombre pénétra silencieusement dans la pièce à l'atmosphère glacée.
Akito : Ca y est, Rin-kun. J'ai trouvé. J'ai trouvé ton nouveau châtiment. J'ai trouvé comment tu allais payer ton infidélité...
In Love
Ce oneshot est dédié à Allie-chan et à sa célèbre méthode du "une phrase par ligne". La chanson est du groupe The Corrs (*O*), et s'appelle What can I do .
I haven?t slept at all in days.
It?s been so long since we?ve talked.
And I have been here many times.
I just don?t know what I?m doing wrong.
Je ne cesse de penser à elle. Sa pensée m'obsède. Ce n'est pas sain, je le sais et je voudrais que tout cela s'arrête. Mais rien n'y fait. J'ai perdu goût aux choses, et rien ne peux me détourner d'elle.
Je pense à elle quand je passe ma main dans mes cheveux.
Je pense à elle quand je me regarde dans un miroir.
Je pense à elle en boutonnant ma chemise.
Je pense à elle. Tout le temps.
Aujourd'hui je frémis déjà en me préparant. Je sais que je vais la revoir. Je frissonne. Elle m'a manqué...
What can I do to make you love me ?
What can I do to make you care ?
What can I say to make you feel this ?
What can I do to get you there ?
Nous sommes arrivés, et je te vois, toi qui ne me regardes pas. Toi qui ne me vois même pas.
Je suis transparent. Complètement...transparent... J'aimerais pourtant être plus...plus...beaucoup plus...
Pour toi.
Mais je ne sais pas comment faire.
Je ne sais pas comment te dire.
J'aimerais pourtant...t'approcher...te toucher...
J'aimerais que tu me remarques.
Je pense que tu m'as remarqué, mais je voudrais que tu voies autre chose en moi. Autre chose...
Pendant que s'écoule la matinée brumeuse de septembre, je pense à toi.
Le soleil semble percer peu à peu à travers les nuages, pendant que l'histoire du Japon se déroule lentement. Je pense à toi.
There?s only so much I can take,
and I just got to let go.
And who knows I might feel better,
if I don?t try and I don?t hope ?
Kakeru : Tu as l'air effacé.
Yuki : Je sais.
Kakeru : T'es avec moi, là ?
Yuki : Mmm...
Kakeru : Je vois...
Mais non, je ne pense pas qu'il voie... Comment le pourrait-il ?
What can I do to make you love me ?
What can I do to make you care ?
What can I say to make you feel this ?
What can I do to get you there ?
Sentir ta présence me trouble.
T'entendre parler me trouble.
Te regarder me trouble.
Tu me troubles. Malgré moi.
No more waiting, no more aching...
No more fighting, no more, trying...
Nous nous dirigeons vers le local du comité des élèves.
Nous sommes repartis pour un après-midi de travail.
Un après-midi où je ne pourrais pas me concentrer.
Un après-midi où je ne ferai que penser à toi.
Un après-midi entier.
Je ne sais pas si tu seras là. Mais, de toute façon, je t'aurai en pensée, avec moi.
Kakeru : Pourquoi tu ne le lui dis pas ? Tout simplement...
Je dois avoir l'air surpris, car il se met à rire. J'hésite encore à croire qu'il a compris. Pourtant...
Kakeru : Tu sais, si tu ne lui dis pas, il risque de ne rien se passer et vous resterez là, comme deux idiots, l'un à côté de l'autre. Parce qu'elle ne fera pas le premier pas, sois en sûr.
Je dois avoir l'air encore plus surpris, car il rit de plus belle.
Mais même...ça m'a fait plaisir de l'entendre. De l'entendre dire ça.
A vrai dire, je ne pensais pas qu'il me comprenait si bien. Qu'il me comprendrait.
Maybe there?s nothing more to say.
And in a funny way I?m calm.
Because the power is not mine,
I?m just going to let it fly...
Et je lui dis.
Et je lui ai dit. Avec raison...
...il avait raison.
What can I do to make you love me ?
What can I do to make you care ?
What can I say to make you feel this ?
What can I do to get you there ?
J'ai passé ma main dans tes cheveux.
Je te regarde marcher vers moi.
Je déboutonne ta chemise.
Tu es là. Eternellement.
Je sais maintenant comment te le dire.
Je peux t'approcher, te toucher.
Je sais qu'il n'y a que moi.
J'aime quand tu me dis qu'il n'y a que moi.
What can I do to make you love me ?
What can I do to make you care ?
What can I say to make you feel this ?
What can I do to get you there ?
Je sens ta présence, près de moi.
Tu me parles.
Je te regardes.
Et toi...tu ne veux que moi.
Pour toute une vie.
Pour toute une vie, je veux te parler et t'écouter.
Pour toute une vie il n'y a que nous.
Pour toute une vie...
And love me...love me...
Aime moi...aime moi...
Traduction
Je n'ai pas dormi depuis des jours.